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Suisse

Chaussures On: les fondateurs n'ont pas l'intention de vendre

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L'argent récolté avec l'entrée en Bourse permettra de financer la croissance du groupe zurichois. On entend investir dans l'innovation, la durabilité et le réseau de magasins (archives). (© KEYSTONE/AP/Richard Drew)

Les fondateurs et actionnaires des chaussures de sport On n'ont pas l'intention de vendre leur participation, après le début en trombe de la société zurichoise sur Wall Street.

"Il n'existe aucun projet de sortir de la société", a indiqué le co-directeur général Marc Maurer dans un entretien à 20 Minuten publié mercredi soir. Les trois fondateurs, ainsi que les deux co-directeurs généraux disposent de droits de vote spéciaux qui leur permettent de développer la société à long terme, selon lui.

Le fabricant de chaussures de sport On a démarré mercredi sa cotation à la Bourse de New York et y a fait un départ en grandes pompes. La société, qui avait placé ses titres à 24 dollars, soit au-dessus de la fourchette de prix initialement fixée, a clôturé la séance à 35,0 dollars.

Grâce à cette cotation, On "gagne encore plus de visibilité", a souligné M. Maurer.

Quelque 31,1 millions d'actions de classe A ont été placées auprès d'investisseurs au prix de 24 dollars l'unité, permettant à la société zurichoise d'engranger 746,4 millions de dollars (environ 685,1 millions de francs).

L'entreprise, fondée en 2010 et qui compte notamment le tennisman Roger Federer parmi ses actionnaires, a ainsi atteint une capitalisation d'environ 10 milliards de dollars. Les créateurs de la société - Olivier Bernhard, David Allemann et Caspar Coppetti -, ainsi que les co-directeurs généraux Martin Hoffmann (aussi directeur financier) et Marc Maurer, sont également les actionnaires de référence.

MM. Allemann et Coppetti sont co-présidents exécutifs de la société, tandis que M. Bernhard est membre exécutif du conseil d'administration.

Le siège d'On reste en Suisse

"Nous avons franchi une étape décisive" a pour sa part déclaré M. Hoffmann au journal Finanz und Wirtschaft. Ce dernier s'est déclaré confiant que le chiffre d'affaires et la profitabilité s'amélioreront constamment. L'argent récolté avec l'entrée en Bourse permettra de financer la croissance. On investit dans l'innovation, la durabilité et le réseau de magasins.

Après cette entrée en Bourse à New York, il n'est pas prévu de déplacer le siège de l'entreprise. "Nous restons une entreprise suisse avec son siège principal en Suisse", a affirmé M. Hoffmann. Une cotation secondaire sur SIX n'est pas prévue.

Les chaussures de course à pied d'On sont distribuées auprès de 8100 détaillants dans une soixantaine pays. L'entreprise, qui compte plus de 880 emplois à temps plein, dont la moitié en Suisse, revendique avoir vendu à ce jour quelque 17 millions de produits, dont près de la moitié en Amérique du Nord (49%), suivi par l'Europe (44%). La Chine affiche quant à elle la plus forte croissance.

Au premier semestre, l'entreprise a généré un chiffre d'affaires de 315,5 millions de francs, en hausse de 85% sur un an, et un résultat brut d'exploitation (Ebitda) ajusté de 47,3 millions, selon des documents soumis à la SEC. Le bénéfice net a atteint 3,8 millions, après avoir inscrit il y a un an une perte de 33,1 millions en raison de la pandémie.

L'entreprise compte profiter d'un marché de l'habillement sportif évalué à 300 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Deux rentes de cinq ans grâce à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Deux personnes chanceuses en France et en Irlande ont décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams jeudi soir. Elles ont coché les six bons numéros 4, 6, 21, 23, 32 et 37, mais pas le numéro "dream" 1, a annoncé la Loterie romande.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream".

Huit pays européens proposent ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police

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Les manifestants ont protesté contre le récent décès au CHUV d'un homme qui était détenu dans la zone carcérale du poste de police lausannois. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Près de 300 personnes se sont rassemblées jeudi en début de soirée devant l'Hôtel de police à Lausanne. Elles protestaient contre le récent décès d'un homme détenu dans la zone carcérale de l'établissement et plus généralement contre les violences policières.

Les manifestants se sont rassemblés vers 18h30 devant l'immeuble de la police, rue Saint-Martin, d'abord en silence puis ont scandé des slogans, tels que "A bas l'Etat, les flics et les fachos", "Police partout, justice nulle part" ou encore "Et tout le monde déteste la police". Ils ont plus tard observé une minute de silence pour la victime. Peu de pancartes ou banderoles étaient visibles.

Les près de 300 personnes, selon un décompte de Keystone-ATS, ont assez vite débordé sur la route, bloquant une bonne partie du carrefour situé devant l'Hôtel de police. Plus loin, sur les trois artères, la police déviait la circulation pour éviter aux automobilistes de traverser le secteur.

Enquête ouverte

L'homme décédé mardi soir était âgé de 40 ans et de nationalité algérienne, sans domicile connu en Suisse. Il était détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police depuis la nuit du 18 au 19 octobre dernier, à la suite d'un cambriolage d'un garage à St-Prex (VD). La victime était placée sous le régime de la détention provisoire, au bénéfice de la présomption d'innocence.

Il avait été transféré début novembre au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), avec un pronostic vital engagé. Un gardien aurait remarqué qu'il respirait dans sa cellule de manière anormale, selon le Ministère public qui a ouvert une enquête. Placé aux soins intensifs depuis lors, son décès a été constaté mardi soir.

Les premiers examens externes réalisés durant le séjour hospitalier du prévenu n'ont révélé aucun signe de violence, a précisé le Ministère public. L’autopsie du corps du défunt par le Centre universitaire de médecine légale a été ordonnée.

Pour mémoire, un homme d'origine africaine est décédé en mai dernier dans les locaux de la Police municipale. Il avait auparavant été interpellé en raison de soupçons d'activité liée au domaine des stupéfiants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Exclusion des élèves frontaliers: vers une solution plus modérée

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L'exclusion annoncée des élèves frontaliers du système scolaire genevois suscite de vives oppositions (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la décision du Conseil d'Etat de mettre fin au régime transitoire qui permettait aux élèves frontaliers d'être scolarisés dans le canton continue à faire polémique. Une motion votée jeudi par le Grand Conseil propose une solution plus modérée.

Amendé en plénière, ce texte de la gauche demande de permettre aux enfants engagés dans le cycle élémentaire ou le cycle moyen du primaire de continuer leur scolarité à Genève jusqu'à la 8P et aux élèves du cycle d'orientation de terminer leur scolarité jusqu'à la fin. La motion a été acceptée par 51 voix (gauche, LJS et le Centre) contre 41 (PLR, MCG et UDC) et 3 abstentions.

Le Conseil d'Etat, qui appelait à refuser cette motion, a six mois pour y répondre. En juin dernier, l'exécutif a décidé d'accélérer la transition vers le principe de scolarisation des élèves frontaliers sur leur lieu de domicile, suscitant une levée de boucliers de la part des familles concernées ainsi que des autorités françaises.

Le canton justifie notamment cette décision par le manque de places dans les écoles et la pression démographique. Un recours, pour lequel l'effet suspensif a été refusé, est pendant devant la justice. Une pétition demandant que les élèves déjà scolarisés à Genève puissent terminer l’intégralité de leur cursus dans le canton vient aussi d'être déposée au Grand Conseil.

Les socialistes ont dénoncé une mesure prise de manière unilatérale, qui met en péril la coopération au sein du Grand Genève. Sur la même longueur d'ondes, les Vert-e-s ont fustigé des économies de "bouts de chandelles", soit un total de 27 millions sur plusieurs années.

Victimes collatérales

Le Centre, parti attaché à la famille, a déposé un amendement visant à "protéger la cohérence du parcours des élèves frontaliers". Une proposition qui a trouvé une majorité. LJS a aussi voté cette motion estimant que les élèves frontaliers ne doivent pas être les victimes collatérales de la crise du logement à Genève.

A droite, le PLR estime que "ce bricolage ne peut pas durer": Genève a une responsabilité par rapport aux élèves du canton, a souligné le député Pierre Nicollier. Pour le MCG, les Genevois qui vont s'installer de l'autre côté de la frontière, avec les avantages qui en découlent, doivent aussi accepter le système d'éducation français qui va avec.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Grand Conseil genevois enterre le projet de budget d'Etat 2026

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La majorité de droite du Grand Conseil genevois a refusé jeudi l'entrée en matière sur le projet de budget 2026 de l'Etat (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève débutera 2026 sous le régime des douzièmes provisoires. Fustigeant l'absence de réformes structurelles, la majorité de droite du Grand Conseil a refusé jeudi l'entrée en matière sur le projet de budget d'Etat 2026 fortement déficitaire.

L'entrée en matière a été refusée par voix 62 contre 32 (PS et Vert-e-s), mettant fin au débat budgétaire. Le projet de loi soumis en plénière présentait un déficit de 409 millions de francs, alourdi à 767 millions, suite notamment à une réévaluation à la baisse des revenus.

"Ce projet de budget ne constitue pas une base acceptable", a relevé Laurent Seydoux, député LJS et rapporteur de majorité. "Les dépenses du canton sont à niveau tel que la marge d'action est dérisoire", a-t-il ajouté, en soulignant que les "réformes structurelles ne sont toujours pas au rendez-vous".

Le Conseil d'Etat devra représenter un projet de budget au plus tard fin mars 2026. En attendant, l'Etat devra calquer ses dépenses mensuelles sur celles de l'exercice 2025, plus les charges contraintes prévues pour 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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