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Suisse

Ciao ciao palmiers, lauriers-cerise et buddleias

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Le palmier chanvre, très répandu Tessin, augmente le risque d'incendie de forêt, affaiblit la fonction de protection contre les dangers naturels et nuit à la biodiversité, selon le WSL (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Dès le 1er septembre, une trentaine de plantes étrangères sont bannies du territoire helvétique. Sont concernés entre autres les palmiers "tessinois", les lauriers-cerise et les buddleias de David. La nouvelle règle interdit d'en vendre, d'en importer ou d'en donner.

Les plantes figurant sur la liste des 31 espèces concernées qui sont déjà présentes dans les jardins ne tombent pas sous le coup de l'interdiction et ne doivent donc pas être arrachées.

Le Conseil fédéral a en outre étendu l'interdiction d'utilisation. En clair, il sera défendu de mettre sur le marché, de planter ou de reproduire diverses plantes exotiques envahissantes. Cela concerne par exemple l'ailante, l'ambroisie ou la berce du Caucase.

Habitat d'insectes

Les plantes interdites sont des néophytes envahissants, soit des plantes introduites récemment en Suisse. Alors que certaines espèces disparaissent tôt ou tard d'elles-mêmes, d'autres parviennent à s'implanter et à causer des dommages écologiques, au point de mettre en danger les plantes indigènes.

Elles sont alors considérées comme invasives. Cela ne réduit pas seulement la biodiversité parmi les plantes, cela a également des conséquences pour d'autres espèces. Par exemple pour les insectes, les chenilles, les champignons, les acariens ou les papillons, qui se voient privés d'habitat ou de nourriture par l'éviction de certaines plantes.

Une sur six

En Suisse, on compte aujourd'hui environ 1300 espèces exotiques - animaux, plantes et champignons - établis dans l'environnement. Environ 200 sont envahissantes, près de 90 de ces dernières étant des plantes.

Les dégâts causés par ces invasions biologiques sont importants. Selon une étude publiée l'année dernière dans la revue spécialisée "Environmental Sciences Europe", les espèces végétales et animales invasives causent des dommages d'un peu plus de 26 milliards d'euros rien qu'en Europe.

Palmiers "tessinois" dans le viseur

L'une des plantes visées par la nouvelle règlementation est le palmier "tessinois", aussi appelé palmier chanvre. Celui-ci prolifère à basse altitude au Sud des Alpes.

Selon des études de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), cela augmente le risque d'incendie de forêt, affaiblit la fonction de protection contre les dangers naturels et nuit à la biodiversité.

Malgré ces conséquences négatives, les envahisseurs asiatiques jouissent d'une bonne image auprès de la population suisse. Lors d'un sondage réalisé l'an dernier, près de 60% des personnes interrogées avaient un jugement positif sur le palmier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un phénomène naturel a refroidi le Léman de huit degrés à Genève

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En juin 2017, la température de l'eau des Bains des Pâquis à Genève était passée de 23 à 8 degrés en deux jours à cause du phénomène d'"upwelling", un choc pour les baigneurs (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Durant le week-end de la Pentecôte, la température de l'eau du lac Léman est passée de 19 à 11 degrés en quelques jours à proximité de Genève. La raison est un phénomène connu qui a déjà provoqué des chutes de température encore plus importantes.

Un fort vent du sud-ouest a repoussé les eaux chaudes de surface vers le nord-est. En compensation, de l'eau froide est remontée des profondeurs, a expliqué mardi l'Institut fédéral de recherche sur l'eau (Eawag) dans un communiqué. Ce processus est connu sous le nom d'"upwelling".

Le phénomène se produit presque chaque année au début de l'été dans le lac Léman. La plus forte chute de température connue à ce jour a été observée à la fin juin 2017, lorsque la température de l'eau des Bains des Pâquis à Genève est passée de 23 à tout juste 8 degrés en deux jours.

Le phénomène a été enregistré par la plateforme Alplakes, exploitée par l'Eawag, qui combine des calculs de modélisation en trois dimensions avec des données satellites. Elle fournit des prévisions sur la température de l'eau à différentes profondeurs par tranches de 30 minutes pour les cinq jours à venir.

Outre l'évolution des températures, Alplakes montre également d'autres processus dynamiques pour 116 lacs dans et autour des Alpes, par exemple, comment les algues bleues se propagent. Cette plateforme vise à révolutionner l'étude et la surveillance des lacs en offrant aux citoyens, aux professionnels de l'eau et aux scientifiques une interface unique et conviviale pour la visualisation des données.

Cet accès plus large aux modèles hydrodynamiques et aux données de télédétection accélère non seulement la recherche, mais permet également de prendre des décisions fondées sur des preuves en matière de gestion des ressources en eau, conclut l'Eawag.

https://www.alplakes.eawag.ch/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les maîtresses enfantines se mobilisent pour obtenir plus de moyens

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Cette année, des crapauds pourraient bien s'inviter dans le traditionnel cortège lausannois de la Fête du Bois (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les maîtresses des classes 1-2P vaudoises sont décidées à obtenir plus de moyens pour leur enseignement. Malgré le classement d'une pétition en ce sens par le Grand Conseil, elles ont saisi l'organe de conciliation et espèrent pouvoir ouvrir des négociations avec le gouvernement. Une journée d'action aura lieu lundi prochain.

L'une des revendications-clés des enseignantes et enseignants des petites classes (des femmes dans leur écrasante majorité) consiste en la généralisation du co-enseignement - à savoir deux maîtresses par classe - les quatre matins où les élèves de 1-2P (4 à 6 ans), sont réunis. La mesure a pour objectif de garantir un enseignement serein tout en faisant face aux comportements problématiques en augmentation de certains élèves.

De cette manière, "il y a un adulte qui enseigne et un autre qui éteint les feux", a résumé une des enseignantes concernées, venue témoigner mardi devant la presse à Lausanne. "Ce ne sont pas que des problématiques individuelles, la structure même de l'école est à repenser", a renchéri une de ses collègues.

Propos "choquants"

Les maîtresses, soutenues par les syndicats, demandent un changement de paradigme. "On veut des mesures en amont, qui permettent de vraies conditions d'enseignement pour le collectif", a plaidé Gregory Durand, du syndicat Société pédagogique vaudoise. Contrairement aux aides à l'intégration qui ciblent des individus, le co-enseignement a l'avantage de favoriser toute la classe.

Selon la Direction générale de l'enseignement obligatoire, la mise en place de cette mesure coûterait 64 millions de francs par an. Les députés avaient décidé en mars dernier d'écarter une pétition, munie de 2225 signatures, qui le réclamait.

"On ne fait que reporter le problème en réclamant des millions au Conseil d'Etat! (...) Cela ne va pas éduquer les enfants, les crapauds resteront toujours des crapauds", s'était alors exclamé le PLR Jean-Rémy Chevalley. Il avait estimé que le problème devait être "traité à la base" en allant "dire aux parents qu'ils éduquent leurs enfants avant de les envoyer à l'école".

Action sous le signe des batraciens

Ces déclarations ont heurté les pétitionnaires. "Nous avons été choqués, non pas par le classement du texte, mais par les propos dégradants de certains députés", a souligné Gregory Durand.

Depuis, le collectif des pétitionnaires et les syndicats ont saisi l'organe de conciliation et ont rendez-vous avec le département de l'enseignement de Frédéric Borloz le mardi 17 juin. "Nous voulons obtenir l'ouverture de négociations", précise le syndicaliste.

La veille, le lundi 16 juin, une journée d'action aura lieu dans les écoles. Les enseignantes, seront vêtues de vert, comme les crapauds, pour faire passer le message que "l'école, c'est pour tous les crapauds". Un rassemblement, lui aussi placé sous le signe des batraciens, suivra à 17h00 devant le bâtiment des services du ministre des écoles pour sensibiliser l'opinion publique et demander un "véritable dialogue social".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les vaccinations seront exemptées de franchise à partir de 2026

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La décision annoncée mardi concerne notamment les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, le Covid-19, le mpox, les pneumocoques ou les méningocoques (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les vaccinations et les conseils qui les entourent seront exemptés de franchise à partir du 1er janvier prochain. Avec cette mesure, le Conseil fédéral entend augmenter le taux de vaccination de la population.

Cette mesure concerne notamment les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, le Covid-19, le mpox, les pneumocoques ou les méningocoques, indique mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La quote-part reste toutefois inchangée.

Cette modification d'ordonnance fait partie du plan d'action de la Stratégie nationale sur les vaccinations. La vaccination contre le virus respiratoire syncitial humain (VRS) chez les femmes enceintes sera par ailleurs également prise en charge par l'assurance obligatoire. Le nouveau-né sera ainsi protégé dès la naissance contre ce virus par les anticorps de la mère.

D'autres changements sont prévus au 1er juillet: le dépistage du cancer colorectal (CCR), au moyen d'un test de recherche de sang dans les selles et/ou d'une coloscopie, sera pris en charge pour les personnes de 50 à 75 ans. Actuellement, la limite supérieure est fixée à 69 ans. Or, environ 50% des cas sont diagnostiqués après l’âge de 70 ans, souligne l'OFSP.

Toujours au 1er juillet, les personnes souffrant de maladies chroniques bénéficieront de simplifications administratives. Elles ne devront plus justifier chaque année de leurs besoins supplémentaires en moyens et appareils afin que ceux-ci soient pris en charge.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une 49e édition de La Bâtie, la dernière de Claude Ratzé

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La 49e édition de La Bâtie-Festival de Genève, du 28 août au 14 septembre, programme plus de 50 événements, dont un concert de la chanteuse française Lou Doillon en ouverture (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La 49e édition de La Bâtie-Festival de Genève, du 28 août au 14 septembre, sera la dernière de son directeur Claude Ratzé. Elle proposera 51 événements, avec la chanteuse Lou Doillon en ouverture et le chorégraphe Boris Charmatz en clôture.

Boris Charmatz reprendra "10000 gestes", un hommage monumental à la danse. Un grand final très symbolique, a relevé mardi Claude Ratzé lors de la présentation de sa septième édition. Plus de 60 groupes, compagnies et artistes internationaux et suisses, reconnus ou émergents, sont à l'affiche de la manifestation pluridisciplinaire de la rentrée culturelle, avec 24 spectacles ou concerts en première romande.

Parmi les artistes incontournables figurent les chorégraphes Marlène Monteiro Freitas, Lia Rodrigues, le Cirque Trottola, la chanteuse Barbara Carlotti ou encore les humoristes Blaise Bersinger, Tiphanie Bovay-Klameth et Grégoire Leresche. Plusieurs thèmes traverseront cette édition, comme l'exploration de l'intime, les jeux et rituels et la mémoire en mouvement.

www.batie.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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