Économie
Clariant visé par une procédure du régulateur boursier
Clariant se retrouve une nouvelle fois dans le viseur du gendarme boursier helvétique. SIX Exchange Regulation (SER) a fait une demande de sanctions auprès de la Commission des sanctions pour de supposées violations dans la présentation des comptes de 2020 et 2021.
Le chimiste de Muttenz se voit reprocher des erreurs concernant la comptabilisation de provisions injustifiées dans les comptes 2020, ainsi que des informations insuffisantes en relation avec la correction de ces mêmes erreurs dans les comptes 2021, explique SER vendredi dans un communiqué.
Le régulateur boursier précise que la procédure et la demande de sanctions sont indépendantes de l'enquête contre Clariant annoncée le 12 janvier pour une violation présumée des règles de publicité.
En avril 2022, le groupe bâlois avait conclu sa propre enquête sur des irrégularités comptables rendues publiques deux mois plus tôt, affirmant que l'ajustement des résultats auquel il avait dû procéder resterait sans impact sur le compte de résultats et le bilan de 2020 et 2021.
Au cours de ce mois, le chimiste avait annoncé le départ de son chef des finances, Stephan Lynen, remplacé à l'été par Bill Collins.
En septembre 2019, Clariant avait écopé d'une amende de 750'000 francs infligée par SER pour avoir transmis à la télévision alémanique des informations relatives à son projet de fusion avec l'américain Huntsman susceptibles d'influencer les cours plusieurs jours avant l'annonce officielle.
La Commission des sanctions avait alors qualifié cette transmission effectuée à l'insu des autres participants au marché de "négligence" et l'infraction aux dispositions sur la publicité événementielle de "faute grave".
Sollicitée par Reuters, la direction de Clariant n'a pas donné suite.
Jeudi, le chimiste de spécialités rhénan avait fait état pour 2022 de résultats en hausse à presque tous les niveaux au sortir d'un exercice marqué par l'envolée de l'inflation et une série de frais exceptionnels, notamment une dépréciation de 220 millions de francs liée à son usine de production de bioéthanol en Roumanie.
L'annonce du jour n'a pas semblé émouvoir les détenteurs de capitaux outre mesure. A 10h20, la nominative Clariant grappillait 0,1% à 15,22 francs, dans un marché (SPI) quasiment à l'équilibre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'inflation a ralenti aux USA, pour la première fois depuis janvier
L'inflation a repris sa trajectoire à la baisse en avril aux Etats-Unis, après trois mois de rebond. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour le président Joe Biden, la hausse des prix étant un enjeu crucial de son duel avec Donald Trump pour l'élection présidentielle.
L'inflation est repartie à la baisse en avril pour la première fois depuis janvier, à 3,4% sur un an contre 3,5% en mars, selon l'indice CPI sur lequel sont indexées les retraites, publié mercredi par le département du Travail. Cette évolution est conforme aux attentes des analystes, selon le consensus de Market Watch.
La hausse des prix à la consommation a également été moins forte sur un mois seulement, à 0,3% contre 0,4% le mois précédent. Ce sont notamment les prix du logement et de l'essence à la pompe qui ont tiré l'inflation en avril, représentant plus de 70% de la hausse.
La hausse des prix à la consommation s'était de nouveau accélérée début 2024, après avoir largement ralenti au cours des derniers mois de 2023. "Les pressions sur les prix restent élevées mais évoluent dans la bonne direction", relève Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.
Pour les consommateurs, le ralentissement de l'inflation redonne du pouvoir d'achat. Et cela signifie aussi que la banque centrale américaine (Fed) pourra baisser les taux, lorsqu'elle considèrera que la hausse des prix ralentit durablement.
Cette baisse des taux aura pour effet de rendre le crédit moins onéreux pour les ménages, qui pourront plus facilement acheter un logement ou une voiture, par exemple.
La Fed veut ramener l'inflation à 2%, et privilégie pour cela une autre mesure, l'indice PCE, qui avait aussi accéléré en mars, à 2,7% sur un an. Les données d'avril seront publiées le 31 mai.
Président de la FED prudent
Le président de la Fed, Jerome Powell a estimé mardi que la persistance d'une inflation toujours élevée avait réduit son niveau de confiance quant au fait qu'elle puisse se rapprocher de l'objectif de 2%. "Les chiffres ont été plus élevés que tout ce que n'importe qui anticipait", a-t-il déclaré.
"Ce que cela nous apprend est que nous devons nous montrer plus patients et laisser la politique restrictive faire son effet", a-t-il souligné, ne jugeant cependant pas nécessaire de monter de nouveau les taux, qui sont déjà à des niveaux "restrictifs".
La Fed avait, le 1er mai à l'issue de sa réunion, acté l'"absence de progrès" récents sur le front de l'inflation. Par conséquent, afin d'empêcher les prix de continuer à flamber, elle avait maintenu ses taux d'intérêt inchangés, au plus haut depuis plus de vingt ans, entre 5,25% et 5,50%.
L'indice des prix de gros, qui mesure la hausse des prix côté producteurs, a lui continué a grimper en avril, plus rapidement même que ne l'anticipaient les marchés.
"Il nous reste encore beaucoup à faire"
L'évolution de l'inflation aux Etats-Unis contraste avec la zone euro, où elle a nettement ralenti, et où une baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) en juin semble désormais quasiment acquise. Le taux d'inflation en zone euro pour avril sera publié vendredi. En France, il a ralenti à 2,2%, selon l'Insee.
Le président américain Joe Biden, en campagne pour sa réélection, a salué mercredi le ralentissement de l'inflation. "Bien que nous ayons progressé, il nous reste beaucoup à faire", a-t-il toutefois déclaré dans un communiqué de la Maison-Blanche, accusant par ailleurs les républicains d'avoir un programme qui "ferait monter l'inflation en flèche".
L'opposition républicaine et notamment le candidat républicain à l'élection présidentielle, Donald Trump, ont imputé largement à Joe Biden la responsabilité de la flambée des prix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Début d'année positif pour la Poste malgré un environnement volatil
La Poste a réalisé un bon premier trimestre. Le bénéfice consolidé a presque doublé pour atteindre 84 millions de francs. Le résultat d’exploitation (EBIT) s’inscrit à 87 millions, soit 17 millions de plus par rapport à la même période de l’exercice précédent.
Après les replis des deux dernières années, la Poste se réjouit de l'amélioration de son résultat trimestriel. En début d'année, les problèmes connus ont toutefois persisté. Le volume de lettres a baissé de 5,6%, celui des colis de 6,2% et les versements au guichet ont diminué de 13%, détaille mercredi le géant jaune dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires a pour sa part augmenté de 151 millions pour atteindre 1,92 milliard de francs.
Malgré les résultats financiers globalement positifs, les conditions cadres restent difficiles pour la Poste. En raison de la situation incertaine du secteur logistique et du secteur financier, l'entreprise ne peut pas formuler de prévision pour l'ensemble de l'exercice.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Postfinance accuse une baisse de régime au 1er trimestre
Postfinance a vu sa rentabilité fléchir au 1er trimestre, malgré des revenus en hausse. Le bras financier du géant jaune a dégagé un produit d'exploitation étoffé de 18% à 434 millions de francs, mais le résultat d'exploitation a chuté de 20% à 41 millions.
L'établissement d'importance systémique abritait fin mars un patrimoine-clients de 104,16 milliards, en hausse d'une trentaine de millions sur trois mois, mais en recul de plus de 2 milliards sur un an, indique un tableau de résultats diffusé mercredi.
Le volume d'hypothèques octroyées par les banques partenaires a enflé de pratiquement 100 millions sur trois mois, pour représenter 6,07 milliards.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Prévoir une dérogation pour exporter du matériel de guerre
Le Conseil fédéral aura une compétence dérogatoire pour autoriser des exportations d'armes lorsque des intérêts essentiels de politique extérieure ou de sécurité l’exigent. Sur demande du Parlement, il a ouvert mercredi une consultation en ce sens jusqu'au 4 septembre.
La compétence dérogatoire, à durée limitée, pourrait par exemple servir à maintenir certaines exportations de pièces détachées et d'éléments d'assemblage dans le cadre de collaborations industrielles entre sous-traitants suisses et des entreprises d'armement d'Etats partenaires soudainement impliqués dans un conflit armé, illustre le gouvernement dans un communiqué.
Il sera tenu de respecter les obligations internationales de la Suisse, notamment le droit de la neutralité. Les exportations vers des pays qui violent gravement et systématiquement les droits humains ne seront pas permises.
Le Parlement pourra exercer sa surveillance. Il sera impliqué en cas d'application de la compétence dérogatoire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: le Miam Festival prend des accents bruxellois ce week-end
-
VaudIl y a 2 jours
Un comité vaudois se dresse contre la loi sur l'électricité
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Lausanne: un espace de "crossfit" dans l'ancien Mövenpick
-
PeopleIl y a 2 jours
Shania Twain se force à se regarder dans le miroir quand elle est nue
-
PeopleIl y a 2 jours
Britney Spears espère que son pied cassé guérira sans opération
-
LausanneIl y a 1 jour
Automobilistes, aux feux respectez les sas à vélos
-
LausanneIl y a 2 jours
Vaud: deux scénarios sur les effets de l'initiative sur les primes
-
CultureIl y a 3 jours
La victoire de Nemo profite à l'Eurovision, selon les médias