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Coronavirus

Covid-19: majorité favorable à la fin de presque toutes les mesures

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Sans masque au musée: des visiteurs jeudi au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une nette majorité de la population suisse soutient la levée de presque toutes les mesures contre la pandémie de coronavirus, révèle un sondage commandé par la SSR. Seules 28% des personnes interrogées estiment que le Conseil fédéral agit de manière précipitée.

En revanche, 39% des sondés estiment que le gouvernement est trop hésitant, écrit l'institut de recherche Sotomo dans son 10e "Moniteur Corona" publié jeudi. Un tiers (33%) considèrent que le rythme d'ouverture est approprié.

C'est en Suisse italienne que le scepticisme est le plus grand. Mais là aussi, les personnes qui auraient souhaité une ouverture plus lente sont en minorité (42%).

Jeunes plus impatients

La majorité des moins de 35 ans estiment que la normalisation est trop lente. La base de l'UDC souhaiterait aussi davantage de rapidité. 76% des partisans de ce parti trouvent le Conseil fédéral trop hésitant. La base du PS est à l'inverse la plus encline à juger le rythme trop rapide, 42% des électeurs socialistes émettant des réserves.

Si l'on considère l'ensemble des dix enquêtes menées depuis le début de la pandémie, on constate qu'un groupe de population de plus en plus important rejette les restrictions. Selon les auteurs de l'étude, cette évolution est largement indépendante du déroulement de la pandémie.

Ambivalence sur le masque

Concernant les masques, l'image n'est pas très claire: 55% des personnes interrogées ont certes indiqué être favorables à une suppression générale de l'obligation d'en porter, mais 55% se sont en même temps prononcées pour une obligation dans les magasins et 61% pour une obligation dans les transports en commun.

Pour Sotomo, cela montre que la population n'a pas une position très ferme sur la question. Elle fait également preuve de souplesse sur le certificat Covid-19 en cas de détérioration de la situation épidémiologique: si 64% soutiennent la suppression générale de l'obligation de ce document, une majorité de 55% est favorable à son maintien en tant qu'instrument.

Plus d'optimisme, pas d'euphorie

Concernant l'évolution future de la pandémie, 50% des personnes interrogées se montrent plutôt ou très optimistes et seulement 16% plutôt ou très pessimistes. La confiance est donc plus grande qu'à l'été 2020, lorsque après la fin de la première vague beaucoup avaient cru à une fin rapide de la pandémie, souligne Sotomo.

En outre, la situation économique est perçue plus positivement que jamais auparavant pendant la crise, malgré l'inflation, la nervosité sur les marchés boursiers et les tensions autour de l'Ukraine. Une petite majorité de 51% s'attend toutefois à de nouvelles mesures contre le coronavirus l'hiver prochain. Seule une minorité de 41% ne s'y attend pas.

Moins de conflits en privé

Par rapport à l'enquête de l'automne dernier, la peur des conflits dans l'environnement privé, par exemple autour de la politique Covid ou de la vaccination, a nettement diminué, passant de 45 à 30%.

Selon les auteurs de l'étude, cela s'explique par la votation sur la loi Covid-19 de fin novembre. Le résultat du sondage montre que la démocratie directe contribue à moyen terme à l'intégration sociale, bien que les campagnes de votation puissent augmenter le potentiel de conflit à court terme.

Le sondage en ligne a été réalisé entre le 4 et le 13 février, c'est-à-dire à un moment où les propositions d'ouverture du Conseil fédéral étaient déjà connues, mais où celui-ci n'avait pas encore pris de décision. Au total, 33'673 personnes y ont participé. Leurs données ont ensuite été pondérées par Sotomo de manière à ce que les résultats soient représentatifs.

La représentativité du sondage est comparable à celle d'un échantillon aléatoire avec une marge erreur de +/-1,2 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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