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Économie

BHP risque une lourde amende pour une catastrophe environnementale

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Le barrage avait cédé près de la ville de Mariana, dans l'Etat de Minas Gerais, libérant une gigantesque coulée de boue qui avait totalement submergé le village de Bento Rodrigues, faisant 19 morts et privant plus de 600 personnes de leur domicile. (archives) (© KEYSTONE/AP/FELIPE DANA)

Une procédure au Royaume-Uni visant le géant minier australien BHP pour sa responsabilité dans la rupture d'un barrage de déchets au Brésil en 2015 a vu le montant des dommages et intérêts demandés exploser à 36 milliards de livres (40,1 milliards de francs).

Les sommes réclamées avaient été estimées à 10 milliards de livres en décembre par le cabinet Pogust Goodhead, qui représente les demandeurs, pour un événement qui avait fait 19 morts et avait provoqué une catastrophe considérée comme la pire tragédie environnementale de l'Histoire du Brésil.

Elles ont explosé en raison d'une "augmentation sans précédent" du nombre de plaignants dans ce recours collectif qui sera examiné à partir d'avril 2024, mais aussi "des intérêts qui courent depuis plus de 7 ans", explique le cabinet mercredi dans un communiqué.

Si elle était validée par la justice britannique, cette somme serait "la plus importante au monde en relation avec une catastrophe environnementale", affirme le cabinet, précisant qu'elle a été calculée en se basant "sur des principes bien établis du droit brésilien et international".

Le cabinet dénombre plus de 700'000 demandeurs, soit 500'000 de plus qu'en décembre, dont 46 municipalités brésiliennes, des milliers d'entreprises et plusieurs peuples autochtones.

Le barrage avait cédé près de la ville de Mariana, dans l'Etat de Minas Gerais, libérant une gigantesque coulée de boue qui avait totalement submergé le village de Bento Rodrigues, faisant 19 morts et privant plus de 600 personnes de leur domicile.

La coulée s'était ensuite répandue jusqu'à l'océan Atlantique sur 650 kilomètres à travers le lit du fleuve Rio Doce. Sur son passage, elle a tué des milliers d'animaux, dévasté des zones de forêt tropicale protégées, et 280'000 personnes s'étaient retrouvées sans accès à l'eau.

"Plus de sept ans plus tard, les victimes souffrent quotidiennement des ravages provoqués par l'effondrement du barrage", selon Tom Goodhead, le patron du cabinet cité dans le communiqué, estimant que le montant des compensations demandées "expose les investisseurs (de BHP) à des niveaux de risque extraordinaire".

BHP "conteste les réclamations dans leur intégralité et continuera à se défendre" dans cette affaire, a réagi l'entreprise mercredi auprès de l'AFP, estimant notamment que la plainte est redondante avec d'autres procédures judiciaires en cours au Brésil.

L'entreprise cite aussi "le travail de la Fondation Renova" dont les programmes ont financé jusqu'ici "plus de 28 milliards de reais" (près de 5 milliards d'euros) en "compensation financière et en travaux de réparation".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Économie

Les mères travaillent plus et les jeunes veulent moins d'enfants

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Les pères sont plus investi dans les tâches domestiques, notamment en ce qui concerne les soins apportés aux enfants. ©APA/HANS KLAUS TECHT

Les modèles familiaux ne bougent pas vraiment depuis 10 ans dans le canton de Vaud. Les femmes sont néanmoins plus actives professionnellement après avoir eu un enfant. Le non désir d'enfant augmente lui fortement.

C’est ce qui ressort d’une étude publiée par Statistique Vaud. Les mères sont 84% à travailler avant la naissance de leur premier enfant, c’est 18% de plus qu’il y a 10 ans. "Parmi les femmes qui travaillaient à plein temps avant la naissance de leur premier enfant, 45% d’entre elles ont continué à occuper leur poste au même taux, 42% sont passées à un temps partiel entre 50% et 89% et 14% ont descendu leur taux à moins de 50%", peut-on lire dans le rapport. 

Après avoir eu un enfant, le modèle familial le plus répandu est donc celui où le père continue son activité à temps plein alors que la mère réduit son taux de travail. Comment expliquer cela?

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud

En revanche, la répartition des tâches ménagères s’est équilibrée.

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud

On voit néanmoins un certain changement de mentalité du côté des pères.

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud

Le fait que les femmes travaillent plus après avoir eu un enfant peut s’expliquer par le contexte économique et les prix qui augmentent, mais pas que. 

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud

Dans seulement 20% des cas, les deux parents travaillent à plein temps. 

Les jeunes ne veulent pas d'un enfant unique

Près de la moitié des jeunes désirent avoir deux enfants. Un quart en veut 3 ou plus et 9% ne souhaitent avoir qu’un enfant. Concernant les jeunes qui ne veulent pas d’enfants, ils étaient 6% il y a 10 ans. Un chiffre qui a fortement augmenté aujourd’hui.

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud

L’indicateur conjoncturel de fécondité était de 1,33 en 2023. Pour assurer le renouvellement de la population, il devrait être d’environ 2,1.

L'enquête permet également d'identifier certains besoins des familles.

Amélie de FlaugerguesStatisticienne et cheffe de projet à Statistique Vaud
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Culture

Les cloches de Notre-Dame de Paris donnent à nouveau de la voix

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Peu avant 10h30, les cloches se sont élancées une à une, actionnées par des moteurs, jusqu'à former un ballet harmonieux, selon des journalistes de l'AFP sur place. Cinq minutes bouleversantes pour ceux qui y ont assisté. (© KEYSTONE/AP/AURELIEN MORISSARD)

A moins d'un mois de la réouverture de Notre-Dame de Paris, les huit cloches du beffroi nord ont retenti pour la première fois depuis l'incendie d'avril 2019. Leur remise en fonction marque un pas de plus vers la résurrection de la cathédrale.

Peu avant 10h30, les cloches se sont élancées une à une, actionnées par des moteurs, jusqu'à former un ballet harmonieux, selon des journalistes de l'AFP sur place. Cinq minutes bouleversantes pour ceux qui y ont assisté.

"On a tous ressenti une émotion intense, c'est une voix qui s'étend, qui rapproche. On est le 8 novembre et Notre-Dame nous dit 'je suis là, je vous attends'", a déclaré à l'AFP le père Guillaume Normand, vice-recteur de la cathédrale.

Les huit cloches n'avaient plus retenti dans le ciel de Paris depuis le 15 avril 2019, date de l'incendie qui a ravagé la cathédrale, chef d'oeuvre de l'art gothique bâti il y plus de 850 ans.

"Premier essai concluant"

"C'est une belle étape, importante, symbolique", a salué Philippe Jost, responsable de la restauration de Notre-Dame de Paris. Car "toutes les cloches ensemble, c'est la première fois".

"Tout n'est encore parfait. On va régler ça à la perfection mais ce premier essai est concluant", a déclaré, ému, Alexandre Gougeon, de l'entreprise Gougeon, chef de projet de la repose des cloches pour le groupement ATC, saluant "un bel aboutissement".

Ce signal sonore marque une étape supplémentaire dans la résurrection de l'une des plus grandes cathédrales d'Occident, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, et un des monuments les plus visités d'Europe.

De 800 kg à 4 tonnes

Lors de l'incendie, les flammes avaient atteint une partie du beffroi nord de l'édifice, qui a dû être restauré. Pour ce faire, les huit cloches de cette tour ont été déposées avec soin, nettoyées de la poussière de plomb et restaurées, la plupart en Normandie, avant de regagner leur écrin initial.

De "Gabriel", et ses plus de quatre tonnes, à la plus petite "Jean-Marie" (800 kg environ), baptisée en hommage au cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris de 1981 à 2005, ces huit cloches ont fait leur retour à Notre-Dame mi-septembre lors d'une cérémonie en petit comité et ont été bénies à l'occasion.

250 entreprises, 700 millions d'euros

A un mois de sa réouverture, Notre-Dame de Paris a retrouvé sa silhouette familière et s'apprête à recevoir ses premiers visiteurs le 7 décembre, avant une messe le lendemain.

Le chantier aura mobilisé 250 entreprises, des centaines d'artisans et coûté près de 700 millions d'euros, financés par 846 millions d'euros de dons.

Les contours de la cérémonie du 7 décembre restent toutefois flous, mais "il y aura de très bons artistes, de très grands artistes de renommée internationale, c'est ce que mérite la cathédrale", a déclaré vendredi Philippe Jost sur RTL, levant le voile sur un secret bien gardé.

Des articles de presse ont évoqué la présence de l'ex-Beatles, Paul McCartney, une éventualité encore jamais confirmée.

Défi relevé

Seule certitude à ce stade: le président Emmanuel Macron prendra la parole "dans la cathédrale". "Si on sera le 7 décembre devant Notre-Dame de Paris rouverte, c'est parce qu'il a lancé ce défi de (reconstruction en) 5 ans", a souligné M. Jost.

Notre-Dame accueillait 12 millions de visiteurs en 2017. Le diocèse et l'établissement public s'attendent à en recevoir "14 à 15 millions" après la réouverture, ce qui s'accompagnera d'une nouvelle signalétique, d'un plan de circulation repensé et d'un système de réservation en ligne.

Lorsqu'ils entreront dans la cathédrale, fidèles et visiteurs découvriront un axe central épuré, un tout nouveau mobilier liturgique minimaliste en bronze brun, un mur-reliquaire contemporain en bois de cèdre et pavés de verre formant une auréole et abritant la couronne d'épines du Christ, et une cathédrale lumineuse.

Les murs encrassés par l'incendie et le temps ont retrouvé la blondeur de leurs pierres. Contempler la cathédrale rénovée est "un émerveillement", a assuré M. Jost.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Monte dei Paschi di Siena: bond du bénéfice net sur neuf mois

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Monte Dei Paschi di Siena n'exclut pas de dépasser son objectif de bénéfice annuel avant impôts de 1,3 milliard d'euros (archives). (© KEYSTONE/AP/LUCA BRUNO)

La banque italienne Monte dei Paschi di Siena (MPS) a vu son bénéfice net bondir de 68,6% à 1,56 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de l'année. L'établissement a tiré profit du rebond des revenus des commissions et de ceux des opérations d'intérêt.

Pour l'ensemble de l'année, la plus vieille banque du monde a confirmé vendredi sa prévision d'un bénéfice avant impôts de 1,3 milliard d'euros, mais n'exclut pas de dépasser cet objectif. "Nous sommes confiants que nous pouvons également aller au-delà de cet objectif" dans la mesure où le dernier trimestre devrait être comparable "à la moyenne des trimestres précédents", a commenté le PDG Luigi Lovaglio, lors d'une conférence avec des analystes.

Sur neuf mois, le bénéfice avant impôts a grimpé de 18,9% à 1,09 milliard d'euros. Sur le seul troisième trimestre, le bénéfice net a augmenté de 31,4% à 406,7 millions d'euros, malgré un léger recul du revenu net d'intérêts, compensé par une forte hausse des commissions.

Ce bénéfice trimestriel est nettement supérieur au consensus des analystes de Factset qui tablaient en moyenne sur 325 millions d'euros. La banque a enregistré une hausse de 6,9% de ses revenus sur neuf mois, à 2,86 milliards d'euros, autre signe de l'amélioration continue des comptes de Monte dei Paschi, considérée longtemps comme le maillon faible du secteur bancaire italien.

Les commissions, qui avaient reculé de 3,1% sur l'ensemble de l'exercice 2023, ont rebondi de 10,7% sur neuf mois, atteignant 1,09 milliard d'euros. Les revenus nets d'intérêts ont augmenté de 4,7% à 1,76 milliard d'euros, dans un contexte de taux élevés sur les marchés.

Après avoir affiché un bénéfice net de 2,05 milliards d'euros en 2023, la banque de Sienne avait versé en mai des dividendes à ses actionnaires pour la première fois depuis treize ans. Le ratio de fonds propres CET1, qui mesure la solidité financière de la banque, a augmenté à 18,3% fin septembre, contre 18,1% fin juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Plus de 400'000 frontaliers travaillent désormais en Suisse

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Plus de la moitié des frontaliers travaillant en Suisse sont domiciliés en France (image symbolique). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Fin septembre 2024, quelque 403'000 personnes avec une autorisation frontalière (permis G) travaillaient en Suisse. Leur nombre a augmenté de 2,4% comparé au troisième trimestre 2023.

Un peu plus de la moitié de la main-d'oeuvre frontalière était domiciliée en France (57,4%), indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Une part relativement importante résidait également en Italie (23%) ainsi qu'en Allemagne (16,4%).

Ces cinq dernières années, le nombre de frontaliers est passé de 339'000 au 3e trimestre 2019 à 403'000 au 3e trimestre 2024, observe l'OFS. Cela représente une croissance de 19%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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