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Économie

L'action Credit Suisse poursuit sa descente aux enfers

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Le titre Credit Suisse chutait lourdement mercredi, pénalisé par une aversion au risque touchant le secteur bancaire et les déclarations du principal actionnaire du groupe bancaire zurichois qui a exclu tout nouveau soutien financier. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'action Credit Suisse a lourdement chuté mercredi, dans un marché alimenté par les craintes pour le secteur bancaire. Le principal actionnaire du groupe bancaire zurichois a encore jeté de l'huile sur le feu en excluant tout nouveau soutien financier.

A la clôture de la Bourse suisse, le titre du numéro deux bancaire helvétique s'enfonçait de 24,2% à 1,697 franc, se rattrapant quelque peu après un nouveau plus bas historique à 1,55 franc et dans un important volume de 497,3 millions d'actions échangées. Depuis le début de l'année, la nominative a perdu 38,4%.

La capitalisation boursière continuait aussi à s'effondrer à 6,8 milliards de francs, à comparer aux 59 milliards du rival UBS ou aux 11,3 milliards de Julius Bär.

Cette chute s'inscrit dans le contexte d'un mouvement généralisé d'aversion aux risques touchant les titres bancaires, écrivent les analystes de Capital Economics dans un commentaire. "Alors que les marchés financiers semblaient s'être apaisés après la saga (de la banque californienne en faillite) SVB, le mouvement de vente de titres bancaires en Europe a repris ce matin en raison de craintes sur la solidité de Credit Suisse", ont-ils souligné.

Capital Economics rappelle que Credit Suisse, classée d'importance systémique par le régulateur suisse, est d'une importance plus cruciale pour l'économie mondiale que des banques régionales américaines. Son bilan est bien plus important que celui de SVB et plus interconnecté mondialement. "Credit Suisse n'est pas seulement un problème pour la Suisse, mais au niveau mondial".

Cela pourrait aussi avoir un impact sur la décision de politique monétaire jeudi de la Banque centrale européenne (BCE), qui pourrait dans ce contexte tendu adopter une position attentiste, ont-ils ajouté.

"Un crochet gauche et droit"

Arthur Jurus, stratégiste Senior auprès de la banque Oddo BHF, a pour sa part indiqué que le CDS (Credit default swap, couverture de défaillance) à cinq ans de Credit Suisse était à +625 points de base (pb), "en hausse de 200pb en quelques jours et à son plus haut niveau historique".

"Credit Suisse s'est pris un crochet gauche et droit en peu de temps", ont illustré les experts d'Activtrades dans une note. Ces derniers se demandent si la banque "pourrait être mise KO", comme le suggère l'envolée des CDS.

En France, la Première ministre Elisabeth Borne a demandé aux autorités suisses de régler les problèmes de l'établissement de la Paradeplatz. "Ce sujet est du ressort des autorités suisses. Il doit être réglé par elles", a-t-elle affirmé devant le Sénat.

Cette nouvelle chute intervient après une série de mauvaises nouvelles pour le secteur bancaire en général et pour Credit Suisse en particulier depuis lundi. Le principal actionnaire de Credit Suisse, le saoudien Saudi National Bank (SNB), a ainsi exclu mercredi un nouveau soutien à la banque zurichoise en difficulté.

Interrogé sur Bloomberg TV sur d'éventuelles nouvelles aides financière à Credit Suisse, le président de SNB, Ammar Al Khudairy a répondu "c'est clairement non pour plusieurs raisons, parmi lesquelles figurent des raisons régulatoires et statutaires".

Credit Suisse avait annoncé en octobre dernier un vaste plan de restructuration, comprenant notamment une augmentation de capital de 4 milliards de francs. SNB s'était alors engagée à hauteur de 1,5 milliard, raflant 9,9% du capital-actions de la banque avec cette opération.

Mardi, Credit Suisse avait reconnu dans son rapport annuel continuer à lutter contre les sorties de liquidités, qui ont ralenti mais sans que la tendance s'inverse. "Ces reflux se sont stabilisés à des niveaux bien moindres, mais n'ont pas encore inversé la tendance à la date de publication du rapport", avait précisé l'établissement dans le document. Le groupe zurichois avait subi l'année dernière des retraits massifs de liquidités de 123,2 milliards de francs, dont 110,5 milliards au seul quatrième trimestre.

Les valeurs bancaires en souffrance

Lundi déjà, la semaine avait mal commencé pour Credit Suisse, suite aux déboires de plusieurs banques américaines.

Aux Etats-Unis, Silicon Valley Bank (SVB) a été fermée vendredi par les autorités. Sa disparition représente non seulement la plus grande faillite bancaire depuis celle de Washington Mutual en 2008, mais aussi la deuxième plus grosse défaillance d'une banque de détail aux Etats-Unis. La banque, spécialisée dans le financement des jeunes pousses, ne parvenait plus à faire face aux retraits massifs de ses clients, principalement des acteurs de la tech, et ses ultimes tentatives de lever de l'argent frais n'ont pas abouti.

La vague de retraits qui a suivi a provoqué la défaillance de deux autres banques, Signature Bank et Silvergate Bank, plus petites mais connues pour leurs liens particuliers avec le milieu des cryptomonnaies.

L'ensemble du secteur bancaire était en souffrance ce mercredi. A Wall Street, Capital One (-4,8%), Citigroup (-5.6%) et Wells Fargo (-4,9%) reculaient.

En Europe, BNP Paribas chutait de 9,7%, Société Générale de 12%, ING de 9,8%, Commerzbank de 8,8%, Deutsche Bank de 9,3% et Unicredit de 9,1%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

BLS achève les travaux d’assainissement du tunnel du Lötschberg

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Dès samedi, les restrictions de circulation des trains disparaitront et le ferroutage reprendra à cadence semi-horaire (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les travaux d’assainissement de la voie ferrée dans le tunnel de faîte du Lötschberg seront terminés à la fin de la semaine. Ils ont duré six ans et ont coûté au total 180 millions de francs. Les restrictions de circulation des trains disparaitront dès samedi.

Au cours des six dernières années, l’ancienne voie ferrée en gravier dans le tunnel entre Kandersteg (BE) et Goppenstein (VS) a été remplacée par une voie ferrée moderne en béton, a indiqué jeudi la compagnie BLS.

Dès samedi, le ferroutage reprendra à cadence semi-horaire. "En cas de forte affluence, jusqu’à six trains navettes-autos par heure et par direction peuvent emprunter le tunnel. De plus, après le changement d’horaire en décembre, les trains RegioExpress s’arrêteront à nouveau à toutes les stations de la rampe sud du Lötschberg", a ajouté BLS.

La nouvelle voie ferrée en béton présente divers avantages: la conduite dans le tunnel est plus calme et la durée de vie est plus longue et nécessite moins d’entretien. Le tunnel peut désormais être emprunté en continu sur les deux voies par des trains de marchandises avec des semi-remorques de quatre mètres de haut (couloir de quatre mètres).

Dans la partie nord du tunnel, des dommages ont été constatés sur la voie ferrée en béton sur une longueur d’environ 50 mètres. Dans cette section du tunnel, de l’eau contenant des sulfates se répand sur la voie ferrée, ce qui provoque ponctuellement des fissures superficielles et un effritement du béton. BLS a précisé définir "actuellement la procédure à suivre pour réparer ces dommages".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'inflation ralentit encore la cadence en septembre

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Les prix de l’essence, du mazout et du diesel ont diminué en septembre (archives). (© KEYSTONE/DPA/DANIEL REINHARDT)

La hausse des prix à la consommation en Suisse a de nouveau ralenti en septembre, profitant d'une forte décélération des prix des produits importés, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

L'inflation a augmenté de 0,8% sur un an en septembre, après avoir progressé de 1,1% en août et de 1,3% en juillet.

Sur un mois par contre, l'indice de prix à la consommation (IPC) s'est replié de 0,3% en septembre, après avoir stagné en août et s'être replié de 0,2% en juillet, selon les statistiques de l'OFS.

Ces données sont mitigées comparé aux prévisions des économistes interrogés par l'agence AWP. Ces derniers prévoyaient en effet que le renchérissement s'établisse entre 0,9% et 1,2% sur un an en septembre et de -0,3% à +0,1% sur un mois.

Le ralentissement des prix à la consommation pendant le mois sous revue est essentiellement le fruit de la forte baisse des tarifs pour les produits importés (-2,7% sur un an et -0,5% sur un mois), alors que les prix des produits locaux ont progressé de 2,0% sur un an et reculé de 0,2% comparé au mois précédent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Zurich Insurance veut dévoiler ses prochaines ambitions financières

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Zurich Insurance, dirigé par Mario Greco, compte dévoiler ses nouvelles ambitions financières en novembre (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'assureur Zurich Insurance veut présenter en novembre ses prochains objectifs financiers pour la période 2025 à 2027, après avoir répété pouvoir dépasser ceux du précédent cycle.

Le groupe zurichois "est en bonne voie de dépasser tous ses objectifs actuels" fixés pour la période allant de 2023 à 2025. Il a également estimé que "l'évolution du marché présente toujours des chances attrayantes" que l'assureur compte saisir, a-t-il indiqué dans un communiqué publié jeudi.

Les futurs objectifs financiers seront dévoilés le 21 novembre, lors de la journée dédiée aux investisseurs qui sera organisée par le groupe à Londres.

Début août, la direction avait dit prévoir pour la période 2023 à 2025 une progression supérieure à 10% du bénéfice par action. Une croissance d'environ 5% des revenus est anticipée dans l'assurance dommages et dans l'unité Farmers, ainsi qu'un bénéfice opérationnel dans l'assurance-vie au moins aussi élevé qu'en 2023. L'assureur avait alors estimé être en mesure "de dépasser" l'ensemble de ses objectifs financiers.

La rémunération des actionnaires anticipe un taux de reversement de 75% du bénéfice net sous forme de dividendes, en plus du programme de rachat d'actions à hauteur de 1,1 milliard de francs lancé en février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

France: la FDJ rachète le géant suédois des jeux d'argent en ligne

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La Francaise des Jeux (FDJ) compte ainsi devenir un "champion européen des jeux d'argent et de hasard" (archives). (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La Française des Jeux dévoile jeudi les résultats de son offre publique d'achat (OPA) sur l'opérateur suédois Kindred, propriétaire du site Unibet, qui devrait lui permettre de devenir un "champion européen des jeux d'argent et de hasard".

Évaluée à 2,6 milliards d'euros (2,4 milliards de francs), cette opération serait la plus grosse de l'histoire de la FDJ, héritière de la loterie française créée en 1933 et entrée en Bourse fin 2019.

Annoncée en janvier, l'OPA a été close mercredi soir, avec plus d'un mois d'avance sur le calendrier initial, la FDJ ayant obtenu mi-septembre le feu vert de l'Autorité de la concurrence en France.

Les résultats de l'offre seront annoncés à la clôture du marché jeudi.

Considéré comme une "étape majeure" pour le groupe par sa présidente Stéphane Pallez, le rachat de Kindred devrait lui permettre de se renforcer sur le marché des jeux en ligne en devenant "un acteur international de premier plan".

Kindred Group, qui emploie environ 2500 personnes, est l'un des principaux opérateurs mondiaux de jeux en ligne, avec des activités en Europe et en Australie.

Ses neuf marques (Unibet, bingo.com, 32 Red, Maria Casino...) lui ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires de 1,21 milliard de livres sterling en 2023 (1,45 milliard d'euros).

En France, l'acquisition d'Unibet permettra à la FDJ de devenir "le troisième opérateur du secteur des paris sportifs et des jeux en ligne en concurrence".

La FDJ a déjà finalisé l'année passée le rachat de ZEturf, deuxième opérateur du marché français des paris hippiques en ligne, pour une valorisation de l'entreprise de 175 millions d'euros.

Elle a également racheté en 2023 Premier Lotteries Ireland (PLI), "pour une valeur d'entreprise de 350 millions d'euros", devenant pour la première fois de son histoire opérateur d'une loterie à l'étranger.

La réalisation de l'OPA sur Kindred reste soumise notamment à l'acquisition par FDJ d'au moins 90% du capital.

Mi-septembre, le groupe indiquait que "cinq actionnaires (Corvex Management LP, Premier Investissement SAS, Eminence Capital, Nordea et Veralda), représentant au total 26,72% des actions en circulation de Kindred, se sont engagés de manière irrévocable à apporter leurs titres à l'offre".

Le groupe a également acquis auprès de Veralda 1,11% des actions en circulation de Kindred en mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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