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Suisse

De plus en plus de services administratifs demandés en ligne

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Grâce au portail EasyGov.swiss, les entreprises ont eu plus recours aux services administratifs que la population (archives). (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

Commander un extrait du casier judiciaire ou remplir sa déclaration d'impôts: de plus en plus de Suisses utilisent Internet pour les services administratifs. La demande est supérieure à l'offre, selon une étude publiée mardi.

En 2021, la population (+6%) et les entreprises (+5%) ont eu davantage recours aux prestations administratives par voie électronique qu'en 2018, selon l'étude nationale sur la cyberadministration 2022. La majorité effectue au moins la moitié de leurs démarches par ce biais. Les personnes interrogées apprécient la flexibilité temporelle et géographique ainsi que le gain de temps qui en découlent.

Les Romands (55%) ont plus recours aux services en ligne que les Suisses alémaniques (52%) et les Tessinois (32%) pour une offre comparable dans toutes les régions linguistiques. Les citadins (53%) sont de plus grands usagers que la population rurale (47%).

La catégorie des 25 à 54 ans utilise le plus les prestations de cyberadministration (55%). Suivent les 55-64 ans (49%), les 18-24 ans (46%) et les 65-70 ans (43%).

Pas tous les services ne sont connus

La déclaration d'impôts en ligne est le service le plus prisé: trois quarts des contribuables l'utilisent. La déclaration d'impôts sous forme papier est appelée à disparaître, note l'enquête représentative menée auprès de la population, des entreprises et de l'administration.

La demande a été forte aussi quant à la commande en ligne d'un extrait du casier judiciaire ou du registre des poursuites: 40% des personnes interrogées y ont eu recours en 2021, contre 28% en 2018.

D'autres services existent mais ne sont pas toujours connus. C'est le cas par exemple pour commander une attestation de domicile ou remplacer son permis de conduire.

Cette difficulté à trouver les offres adéquates constitue un frein à l'utilisation des prestations de cyberadministration, selon l'étude. Le manque de confiance dans la protection des données joue aussi un rôle, même si le droit de consultation des données a été peu exercé (une personne sur dix). Les jeunes de 18 à 24 ans sont moins soucieux que leurs aînés par rapport à l'utilisation que les autorités font de leurs données.

Davantage utilisé par les entreprises

Les entreprises ont eu plus souvent recours aux services administratifs que la population, grâce au guichet EasyGov.swiss. Celui-ci centralise pour elles les demandes électroniques de permis ou d'inscriptions.

La population souhaite aussi une telle centralisation: près d'un tiers des personnes interrogées sont favorables à un portail rassemblant les offres de la Confédération des cantons et des communes. Les services doivent pouvoir être disponibles sur mobile.

L'enquête a été menée par l'Administration numérique suisse (ANS) et le Secrétariat d'Etat à l'économie en collaboration avec l'institut de sondage indépendant DemoSCOPE. Elle regroupe 2619 réponses de la population, 1407 d'entreprises, 16 des départements fédéraux, 25 des autorités cantonales et 1007 des communes.

Deux études similaires ont déjà été publiées en 2017 et en 2019. Elles doivent permettre aux autorités de recueillir des informations sur les prestations électroniques souhaitées.

La Confédération, les cantons et les communes entendent concevoir leur offre numérique de sorte à ce que le canal électronique devienne à l'avenir le premier choix de contact. L'ANS, opérationnelle depuis janvier, coordonne les trois niveaux étatiques en matière de cyberadministration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Légère baisse du nombre de mesures de surveillance

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Les mesures de surveillance des communications sont principalement ordonnées pour élucider des infractions graves (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les mesures de surveillance des télécommunications ont reculé de 8% en 2023 par rapport à l'année précédente. Cette évolution est due principalement à la baisse du nombre de recherches par champ d’antennes, soit des communications effectuées par la téléphonie mobile.

Par rapport à 2022, près de 35% de recherches par champ d'antennes en moins ont été ordonnées, indique jeudi le service de Surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (SCPT). Une baisse de 12% a aussi eu lieu dans le nombre de surveillances rétroactives (7125 contre 8114).

Une hausse du nombre de surveillances en temps réel a par contre été observée, passant de 1218 à 1244. Les recherches d'urgence ont également légèrement augmenté (1022 contre 912) et les recherches de personnes condamnées sont passées de 9 à 37.

Les mesures de surveillance des communications sont principalement ordonnées pour élucider des infractions graves. Ordonnées par les autorités de poursuite pénale ou le Service de renseignement de la Confédération, elles sont mises en oeuvre par le SCPT.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Davantage de colonies d'abeilles - moins d'apiculteurs

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La densité des colonies s'est accrue au cours de la dernière décennie, garantissant une pollinisation efficace des plantes cultivées et sauvages dans la plupart des régions (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Malgré des pertes annuelles considérables, le nombre de colonies d'abeilles détenues en Suisse a légèrement augmenté au cours des dix dernières années. En revanche, le nombre d'apiculteurs diminue.

Alors que le nombre de colonies d'abeilles avait chuté après les années 1990, la décennie écoulée a marqué un tournant, relève une nouvelle publication d'Agroscope publiée jeudi. La Suisse comptait ainsi plus de 183'000 colonies en 2022, contre 165'000 en 2014.

La densité des colonies s'est également accrue au cours de la dernière décennie, garantissant une pollinisation efficace des plantes cultivées et sauvages dans la plupart des régions. En 2022, la densité était de 4,4 colonies par km2, un niveau légèrement au-dessus de l'Union européenne.

En revanche, le nombre d'apiculteurs diminue continuellement en Suisse depuis les années 1940. En 2022, on en comptait encore 16'500 officiellement enregistrés, soit le niveau le plus bas jamais atteint.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le Locle: Gaëtan Dubois renonce à entrer à l'exécutif

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Gaëtan Dubois renonce à son élection au Conseil communal du Locle (archives9. (© KEYSTONE)

Le PLR Gaëtan Dubois, âgé de 25 ans, renonce à entrer au Conseil communal du Locle (NE) pour des raisons professionnelles. Le PLR avait créé la surprise dimanche en obtenant la majorité à l'exécutif de la Mère-Commune, bastion de la gauche.

"Ma situation professionnelle a changé entre ma décision de me mettre en liste et l’élection de ce dimanche. J’ai dans l’intervalle signé un contrat dans une société internationale avec un plan de carrière, qui me permet d’obtenir à terme un diplôme d’expert-comptable. Les chances que cette opportunité se représente dans quatre ans, soit à la fin de mon mandat, sont très faibles", a indiqué jeudi Gaëtan Dubois dans un communiqué.

"Compte tenu de mon âge, il était pour moi improbable que j’arrive 3e de la liste du PLR", a ajouté Gaëtan Dubois. Comme l'élection se joue à la proportionnelle, c'est le premier des viennent-ensuite, soit Catherine Jeanneret, qui a obtenu deux voix de moins que Gaëtan Dubois, qui entrera finalement au Conseil communal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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