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Économie

Des subventions à court terme, puis la rentabilité (repreneur)

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Les vélos de PubliBike ont trouvé un public mais ne remplissent pas encore les caisses. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

A court terme, il est "impossible de se passer complètement de subventions" pour faire tourner PubliBike, la société de location de vélos en libre-service vendue par La Poste, estime un des repreneurs dans Le Matin Dimanche. Mais le marché "est en plein essor".

Le géant jaune, se recentrant sur son activité de base, a annoncé il y a quinze jours la vente de PubliBike à trois repreneurs, pour un montant confidentiel. Un d'eux, Markus Bacher, qui était le CEO de la société jusqu'à l'annonce de la vente, ne cache pas les défis qui se posent, dans une interview au Matin Dimanche.

"Nous voulons atteindre la rentabilité en investissant dans la flotte, en ouvrant de nouveaux réseaux et en développant des partenariats avec les entreprises", dit-il. "Le nombre d'utilisateurs évolue de façon très satisfaisante."

Mais d'ajouter: "Dans la réalité, on constate qu'il est plus difficile d'exploiter un tel service sans subvention des commanditaires. Il faut du temps pour que ce type de système s'établisse dans une ville." Pendant cette période au moins, certaines subventions sont nécessaires, selon lui.

Dans le dur

Le Matin Dimanche a calculé que PubliBike - créée en 2011 par CarPostal - a été "un gouffre financier" ces dernières années pour La Poste, avec des pertes se chiffrant en millions de francs. Interrogé par l'hebdomadaire, un porte-parole de La Poste a dit que celle-ci "n'avait pas fait de profit avec PubliBike" et que des pertes ont aussi été enregistrées ces deux dernières années, sans avancer de chiffres.

PubliBike est présente dans 35 communes suisses. Avec près de 620 stations et plus de 5300 vélos, elle compte quelque 190'000 utilisateurs. Elle emploie une bonne trentaine de personnes, que les repreneurs (Markus Bacher, Thomas Binggeli et Guido Honegger) entendent conserver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Allianz relève son objectif annuel après un 3e trimestre record

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Le bénéfice net, part du groupe, a quant à lui atteint 2,85 milliards, en hausse de 13% sur un an, dépassant également les attentes des analystes. (© KEYSTONE/EPA/PETER KNEFFEL)

Le géant allemand Allianz a annoncé vendredi un résultat opérationnel (Ebit) record au troisième trimestre en hausse de 13% à 4,4 milliards d'euros (4,1 milliards en francs), grâce à un moindre impact des catastrophes naturelles. Il relève ainsi son objectif annuel.

Le premier assureur européen vise désormais un bénéfice opérationnel entre 17 et 17,5 milliards sur l'année, selon un communiqué. Il tablait auparavant sur 16 milliards, plus ou moins un milliard.

Sur les neuf premiers mois, le résultat augmente de 10,4% pour atteindre le montant record de 13,1 milliards.

La branche dommages a de nouveau tiré le bénéfice trimestriel vers le haut, du fait d'une meilleure sélection et tarification des risques, de mesures pour améliorer la qualité du portefeuille, et en raison de faibles remboursements liés aux catastrophes naturelles, explique l'assureur dans un communiqué.

De juillet à septembre, ces remboursements ont représenté 60 millions, bien moins que la moyenne des dernières années et contre 646 millions déboursés un an plus tôt.

Le chiffre d'affaires total du troisième trimestre a progressé de plus de 5% sur un an pour atteindre 42,8 milliards, soutenu par une croissance solide dans tous les secteurs d'activité comprenant, outre les dommages, la santé-vie et la gestion d'actifs.

Le bénéfice net, part du groupe, a quant à lui atteint 2,85 milliards, en hausse de 13% sur un an, dépassant également les attentes des analystes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Swiss Re a profité d'une faible sinistralité sur neuf mois

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La saison des ouragans dans l'Atlantique, officiellement comprise entre juin et novembre, s'est montrée clémente jusqu'en septembre. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le réassureur Swiss Re a subi un tassement de ses recettes sur les neuf premiers mois de l'année, mais a néanmoins engrangé davantage de bénéfices grâce à une sinistralité moindre. La feuille de route pour 2025 est maintenue.

Les revenus d'assurance ont atteint 32,00 milliards de dollars, en recul de 5,0% sur un an, indique vendredi le numéro deux mondial de la réassurance. Le bénéfice net du groupe a presque doublé (+85%) à 4,04 milliards. L'activité réassurance vie (L&H Re) a dégagé un bénéfice de 1,06 milliard, subissant un plongeon de 12%.

Les chiffres dévoilés par Swiss Re sont mitigés. Le bénéfice net décoiffe les attentes moyennes des analystes interrogés par l'agence AWP, tandis que les revenus d'assurance et le bénéfice L&H Re ont déçu

La saison des ouragans dans l'Atlantique, officiellement comprise entre juin et novembre, s'est montrée clémente jusqu'en septembre.

Après neuf mois, l'activité réassurance dommages (P&C) présentait un ratio combiné de 77,6%, contre 87,1% pour l'assurance aux entreprises (CorSo).

La direction table toujours sur un bénéfice net de plus de 4,4 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

"Une très bonne discussion" sur les droits de douane, dit Parmelin

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Guy Parmelin et sa délégation ont eu des entretiens "à différents niveaux" à Washington (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Le ministre de l'économie Guy Parmelin s'est montré optimiste jeudi après sa visite à Washington pour discuter des droits de douane américains. "Nous avons eu une très bonne discussion et avons pu clarifier presque tous les points", a-t-il dit à la radio SRF.

"Dès que ces points auront été définitivement clarifiés, de plus amples informations seront communiquées", a précisé le conseiller fédéral. Selon les informations provenant des Etats-Unis, il n'a fait qu'une brève apparition devant les médias pour des raisons d'horaire.

Accompagné de la secrétaire d'Etat à l'économie (SECO), Helene Budliger Artieda, M. Parmelin s'est rendu à Washington dans la nuit de mercredi à jeudi. Des discussions "à différents niveaux" ont eu lieu dans l'après-midi (heure locale), a déclaré Markus Spörndli, porte-parole du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR).

Echanges "très positifs"

M. Parmelin a notamment rencontré le représentant de la Maison-Blanche pour le commerce (USTR) Jamieson Greer. "Les échanges ont été très positifs", a déclaré à la presse un haut responsable américain ayant participé à la réunion entre les deux hommes, cité par l'AFP.

Selon cette source requérant l'anonymat, les Suisses "sont très conscients de la nécessité de réduire" les déséquilibres commerciaux. La Maison Blanche affirme que les Etats-Unis importent plus de produits helvétiques qu'ils n'en exportent vers la Confédération.

"Ils nous ont présenté des plans en ce sens", a ajouté le responsable, cité par l'AFP, laissant entendre que les droits de douane visant les produits suisses pourraient être réduits.

Il s'agissait du troisième entretien de M. Parmelin avec les autorités américaines en quelques mois, pour tenter d'abaisser la surtaxe douanière de 39% qui frappe depuis août les produits suisses, l'une des plus élevées imposées par le président américain Donald Trump.

Peu avant l'entrée en vigueur des droits de douane de 39% en août, le Vaudois et la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter s'étaient rendus à Washington. Une rencontre avec le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio n'avait toutefois pas abouti à un résultat concret.

Proche d'un accord, dit Bloomberg

En septembre, Guy Parmelin s'est rendu à nouveau aux Etats-Unis à la dernière minute et y a mené des discussions au niveau ministériel. Le 7 novembre, il a été annoncé que le conseiller fédéral avait à nouveau échangé avec M. Greer dans une discussion jugée "constructive".

Lundi soir, l'agence financière Bloomberg avait affirmé, citant des sources anonymes, que la Suisse était proche d'un accord ramenant les droits de douane à 15%, soit au même niveau que ceux appliqués aux principaux concurrents des entreprises suisses, soit de l'Union européenne, du Japon ou de la Corée du Sud.

Lundi également, évoquant la Suisse lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche lundi, Donald Trump a déclaré: "Nous travaillons à un accord pour baisser un peu leurs droits de douane". Il n'a toutefois pas voulu donner de chiffres précis, se contentant d'ajouter: "Nous travaillons sur quelque chose pour aider la Suisse".

Ce sont surtout les industries horlogère et médicale ainsi que celle des machines, des équipements électriques et des métaux qui devraient profiter de droits de douane plus bas, a indiqué UBS à l'agence AWP. L'alignement des droits de douane avec l'UE devrait en outre réduire la pression exercée sur les exportateurs suisses et éviter qu'ils ne délocalisent leur production vers l'UE ou les Etats-Unis, a souligné pour sa part la Banque cantonale de Lucerne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Prix à la production et à l'importation reculent encore en octobre

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Les montres figurent parmi les principaux vecteurs de baisse des prix. (archive) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les prix à la production comme ceux à l'importation ont suivi une pente descendante en octobre. L'indice PPI calculé par l'OFS s'est ainsi affaissé pour un quatrième mois d'affilée, de 0,3% en glissement mensuel et de 1,7% sur un an pour s'établir à 105,0 points.

Les prix des produits manufacturiers se sont érodés de 0,1% sur un mois pour le marché intérieur et de 0,2% pour l'exportation, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiés jeudi. Les montres, les instruments et appareils de mesure ou de contrôle, les équipements électriques ou encore la ferraille ont constitué les principaux vecteurs de baisse sur un mois.

Les prix des produits chimiques et pharmaceutiques, représentant près du tiers de la production totale, ont stagné en glissement mensuel et chu de plus de 3% sur un an. Aucune des grandes familles de produits n'a connu de renchérissement par rapport au mois de septembre.

A l'importation, ce sont surtout les préparations pharmaceutiques, les produits informatiques, électroniques ou optiques, ainsi que l'essence et certains fruits qui ont allégé la facture. Les pièces de monnaie par contre ont renchéri, de même que les métaux non-ferreux et leurs produits dérivés.

Hors matières premières et groupes de produits éminemment volatils, l'inflation sous-jacente s'est inscrite en négatif de 0,2% sur un mois et de 1,3% sur un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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