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Culture

Elisa Shua Dusapin reçoit le National Book Award

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Elisa Shua Dusapin est la première auteure suisse à se voir décerner le National Book Award américain. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La version anglaise d'"Hiver à Sokcho" de l'écrivaine jurassienne Elisa Shua Dusapin, 29 ans, est couronnée par le National Book Award dans la catégorie "littérature traduite". Ce prix, assorti de 10'000 dollars, est l'un des plus importants du monde anglo-saxon.

Elisa Shua Dusapin est la première Suissesse à recevoir ce prix, a indiqué la maison des Editions Zoé à Keystone-ATS jeudi."Winter in Sokcho", traduction anglaise du roman d'Elisa Shua Dusapin réalisée par Aneesa Abbas Higgins s'est vu auréoler d'un National Book Award dans la catégorie "littérature traduite" à New York dans la nuit de mercredi à jeudi.

"Un roman sobre et viscéral qui explore les failles identitaires culturelles, intimes ou nationales. L’élégante traduction d’Aneesa Abbas Higgins sublime la langue d’Elisa Shua Dusapin", écrit le jury américain. Qui l'a choisie parmi 154 romans contemporains, écrits dans 27 langues différentes.

"J’ai voulu écrire un livre comme un pont entre les cultures et les langues qui m’habitent. Recevoir un prix international pour la traduction de "Hiver à Sokcho" est un immense honneur", déclare la jeune auteure.

"Dans l'écriture d'Elisa Dusapin, même le silence on l'entend", a déclaré Caroline Coutau, des Editions Zoé sur les ondes de la RTS, la première à avoir détecté le talent d'Elise Dusapin.

Ce roman est également en cours d’adaptation au cinéma par le réalisateur Koya Kamura. Déjà montrée au théâtre, mais bloquée par la pandémie, la pièce tirée du roman sera à nouveau visible sur les scènes romandes l'an prochain en commençant par Vevey.

Publié aux éditions Zoé en 2016, ce roman de la Jurassienne prend place à Sokcho, petite ville portuaire sud-coréenne non loin de la frontière avec la Corée du Nord.

La narratrice, une jeune fille qui travaille dans une petite pension, partage sa vie entre une mère poissonnière et un petit ami mannequin. L’arrivée dans la pension d’un Français auteur de bandes dessinées va bousculer sa vie monotone.

Un roman déjà primé plusieurs fois

Premier roman de l'écrivaine d'origine franco-coréenne diplômée en 2014 de l’Institut littéraire suisse de Bienne, "Hiver à Sokcho" avait marqué le monde littéraire francophone au moment de sa sortie.

Il a reçu plusieurs récompenses, dont le Prix Walser et le Prix Régine Desforge. Le prix Walser lui a permis de vivre de son écriture, une exception pour une auteure romande. Si ce nouveau prix influence les ventes et lui permet de continuer à financer son temps passé à écrire, c'est merveilleux, a-t-elle dit en substance sur les ondes de la RTS jeudi soir à Forum.

Comme elle ne pose jamais vraiment sa plume, elle ne craint pas un effet paralysant lié à l'importance de cette nouvelle distinction, comparée au Goncourt français. Quant à son processus d'écriture, elle l'intellectualise très peu: "c'est ma manière très inconsciente d'être au monde".

Elisa Shua Dusapin, née d’un père français et d’une mère sud-coréenne, a grandi entre Paris, Séoul et Porrentruy. Aux éditions Zoé, elle a également publié Les Billes du Pachinko (2018), et Vladivostok Circus (2020), sélectionné pour le prix Femina la même année. Son oeuvre est traduite ou en passe de l’être dans une douzaine de langues.

Le National Book Award décerné depuis 1950 a notamment récompensé Philip Roth, John Irving ou Louise Erdrich. Sa catégorie "littérature traduite" salue des traductions d’auteurs comme Italo Calvino, Yasunari Kawabata ou Octavio Paz.

"Winter in Sokcho" est publié aux États-Unis par Open Letter Books, l’éditeur américain entre autres de Marguerite Duras et de Mathias Énard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Ciné au Palais: seize documentaires récents pour petits et grands

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La 11e édition de Ciné au Palais (de Rumine) aura lieu les 1er et 2 février prochains (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pour sa 11e édition les 1er et 2 février, Ciné au Palais propose seize documentaires récents pour petits et grands. Les projections qui se déroulent au Palais de Rumine à Lausanne seront suivies par des rencontres avec leurs réalisateurs ou des spécialistes. L'entrée aux films et aux musées est gratuite.

Ciné au Palais propose de voyager dans le temps et dans l’espace, avec "Les mots qu'elles eurent un jour", un film qui raconte l'histoire de militantes indépendantistes algériennes. "L'extinction invisible", lui, décrit les efforts d'un groupe de scientifiques pour sauver la biodiversité microbienne.

Les spectateurs pourront également découvrir un documentaire très récent de Steven Spielberg, "La vie sur notre planète", une fresque des débuts de la vie aquatique. Ou rencontrer d'autres cultures dans "Marcher sur l’eau" et s'émerveiller devant "Le Chêne" et son casting d'animaux extraordinaires. Quant au film d’animation "Four Faces of the moon", il permettra de découvrir l'histoire coloniale du Canada.

Ciné au Palais est un week-end de documentaires et de rencontres sur des sujets en lien avec la nature, l'histoire ou des débats de société. Cet événement annuel est organisé le premier week-end de février par le Naturéum, le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire et la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.

cineaupalais.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La 13e édition d'Art Genève investit Palexpo dès jeudi

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Le Salon Art Genève aura lieu de jeudi à dimanche à Palexpo: 81 galeries internationales seront présentes à ce rendez-vous dédié à l'art contemporain (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La 13e édition d'Art Genève se déploiera à Palexpo de jeudi à dimanche prochain. Au total, 81 galeries internationales d'art moderne et contemporain exposeront leurs oeuvres. A découvrir également: 22 projets institutionnels.

Parmi les nouvelles institutions suisses présentes à Art Genève figurent le Kunst Museum Winterthur, le MASI Lugano, le Musée des Beaux-Arts Le Locle (MBAL), la Fondation Plaza, la Fondation Gandur pour l'Art, la Fondation Opale et le Centre d'Art de Bienne. Ces institutions présentent des projets faisant écho à leurs programmations respectives.

Genève est représentée à ce salon par le biais du MAMCO et du Centre d'Art Contemporain Genève. Le Musée d'art et d'histoire (MAH) présentera en parallèle une grande exposition dédiée à l'artiste Carole Bove. Les Fonds cantonaux et municipaux proposeront aussi différentes ½uvres.

Une louche géante

La programmation accentue aussi son envergure internationale, relèvent les organisateurs. La Cranford Collection de Londres présentera une exposition intitulée "Crash". La Fondation CAB de Bruxelles et Saint-Paul-de-Vence proposera des oeuvres de son artiste en résidence Nicolas Chardon, et la Collection Scharf-Gerstenberg de Berlin propose une projection sur le travail de Goya.

Lancée en 2024, la section solo rassemble cette année quatorze galeries. Art Genève dévoile aussi la deuxième édition de "Sur-mesure", une plateforme dédiée aux oeuvres grand format. La nourriture a été retenue comme thème principal. Six oeuvres vidéo projetées en boucle et une sculpture géante d'une louche et d'une cuillère sont à voir.

Musique en immersion

Art Genève propose aussi un volet musical. L'Orchestre de la Suisse romande (OSR) présentera ainsi la première application mobile grand public de réalité virtuelle permettant une immersion au c½ur d'un orchestre symphonique.

Et en marge du salon, des performances musicales intitulées "WOLFTONES" se dérouleront au Grand Théâtre de Genève. Il s'agit d'explorer le phénomène dit "du loup", un parasite acoustique présent notamment chez certains instruments à cordes.

www.artgeneve.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'actrice d'"Emilia Pérez" dénonce une "haine terrible"

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Karla Sofia Gascon est devenue la première comédienne ouvertement transgenre nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice (archives). (© KEYSTONE/AP/Eduardo Verdugo)

L'Espagnole Karla Sofia Gascon, nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans "Emilia Pérez", a dénoncé vendredi la "haine terrible" la visant en raison de sa transidentité. Dans le film, elle tient le rôle d'un trafiquant drogue qui change de sexe.

"Je vais me mettre à pleurer, mais c'est vraiment moche. C'est toujours la même chose, non?", a déploré l'Espagnole lors d'une conférence de presse en Uruguay à l'occasion du festival international du film José Ignacio (JIIFF).

"On fait face à une haine terrible juste parce qu'on fait un film, qu'on est différent, même si je ne me considère pas différente de qui que ce soit, mais égale à tout le monde, aussi différente que tout le monde, parce qu'il n'y a personne de pareil", a regretté l'actrice.

Première transgenre nommée

Le film du Français Jacques Audiard, odyssée musicale sur la transition de genre d'un trafiquant de drogue mexicain, a récolté 13 nominations aux plus prestigieux prix du cinéma, faisant de lui la production non anglophone la plus nommée de tous les temps.

Karla Sofia Gascon est devenue la première comédienne ouvertement transgenre nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice. La cérémonie doit avoir lieu le 2 mars. "Ils [ses détracteurs] sont allés jusque dans mon village pour voir s'ils se souvenaient de moi", a raconté l'actrice.

"Ce sont des bêtises, parce que cela fait 30 ans et quelques que je n'y suis plus allée. Il y en aura toujours un pour dire: 'Oh, oui, je me souviens qu'il jouait au football'. Menteurs!", a-t-elle dénoncé, fustigeant ceux qui prétendent savoir "seulement pour passer à la télévision".

Karla Sofia Gascon avait joué dans de nombreuses séries (telenovelas) mexicaines avant d'annoncer sa transition de genre en 2018. Dans "Emilia Pérez", elle tient le rôle d'un trafiquant drogue, à la fois avant et après son changement.

L'ensemble des actrices du film a reçu le prix d'interprétation féminine au festival de Cannes 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Rougemont: une salle de concert et un musée pourraient voir le jour

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Le projet de musée et de salle philarmonique à Rougemont est prévu sur la parcelle entre la route cantonale et le parking de la Videmanette. Il serait construit en souterrain. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un projet culturel d'envergure pourrait voir le jour à Rougemont. Soutenu par un investisseur privé, il prévoit une salle de concert et un musée. Une task force des cantons de Vaud et de Berne a été créée, Gstaad nourrissant une intention similaire.

"Le projet a été lancé à la suite d'une demande des autorités communales et cantonales qui souhaitaient lutter contre la désertification du Pays d'Enhaut", explique à Keystone-ATS Ermes Elsener, directeur de l'hôtel-restaurant Valrose à Rougemont et chef du projet. Il revenait sur une information du "Anzeiger von Saanen", reprise par d'autres médias.

La Municipalité a approché Yann Guyonvarc'h, homme d'affaires et propriétaire du Valrose à Rougemont. Entrepreneur passionné par les nouvelles technologies, "ce Franco-Suisse est amoureux de la région. Amateur d'art et de musique, il souhaite aider ce projet à se réaliser", glisse M. Elsener.

Tunnel et souterrain

Dans le détail, le projet prévoit une ambitieuse construction en souterrain, sur la parcelle entre la route cantonale et le parking de la Videmanette, sur une surface d'environ 26'000 m2. Avantage, notamment en hiver, un tunnel devrait relier le centre culturel directement à la gare du Montreux-Oberland bernois (MOB).

La salle philharmonique pourrait accueillir entre 1200 et 1500 spectateurs. Quant au musée, il accueillerait des collections d'oeuvres impressionnistes. "Pour le Pays-d'Enhaut, cette institution pourrait devenir le pendant de la Fondation Giannada à Martigny", illustre M. Elsener.

D'autres infrastructures pourraient suivre, comme un hôtel cinq étoiles ou des logements pour environ 200 nouveaux collaborateurs. D'un montant estimé à environ 100 millions, le projet serait entièrement financé de manière privée.

Vaud ou Berne

Les premiers plans ont été réalisés et présentés aux parties. "Les échos sont très positifs que ce soit de la commune, du canton ou du MOB", se réjouit le chef de projet. "Mais tout est encore ouvert", précise-t-il. Parmi les difficultés, le responsable a mentionné le dézonage du terrain qui se situe en terrain agricole.

Autre obstacle, un projet similaire mené par le Conseil de fondation du Gstaad Concert Hall à quelque huit kilomètres de là. Il prévoit une nouvelle salle de concert de 1200 places afin de remplacer l'actuel chapiteau de 1800 places. A ce stade, "nous en sommes au même point", souligne M. Elsener. "Aucun des deux projets n'a reçu d'autorisation de la part de son canton respectif".

Interrogé sur la concurrence entre les deux propositions, Ernes Elsener préfère évoquer "une alternative". Selon lui, "mieux vaut avoir deux projets qu'aucun. Les deux cantons concernés ont créé une task force. Nous attendons leur réponse".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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