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Suisse

Envolée des attaques informatiques contre des sociétés suisses

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Entre août 2020 et le même mois de cette année, quelque 2694 fraudes informatiques ciblant des sociétés helvétiques ont été diagnostiquées par l'américain Recorded Future, a révélé le magazine alémanique Beobachter (archives). (© KEYSTONE/AP/Alexander F. Yuan)

Les attaques informatiques contre des sociétés suisses se sont envolées ces 12 derniers mois. Face à la recrudescence des actes de cybercriminalité, de nombres entreprises se sont résolues à payer des rançons ou à s'assurer spécialement contre ce genre de risque.

Entre août 2020 et le même mois de cette année, quelque 2694 fraudes informatiques ciblant des sociétés helvétiques ont été diagnostiquées par l'américain Recorded Future, a révélé jeudi le magazine alémanique Beobachter.

La société américaine spécialisée en cyberintelligence a répertorié les attaques où des données ont été volées et ensuite publiées sur le Darknet. Sur les cinq dernières années, quelque 4799 attaques contre des adresses IP basées en Suisse ont été enregistrées. L'analyse concerne des actions de cybercriminels qui n'ont pas donné suite au paiement d'une rançon par la société visée.

Selon le magazine, le chiffre définitif des attaques pourrait être bien plus élevé, un grand nombre d'entreprises payant discrètement les montants exigés par les cybercriminels, pour la plupart basés en Europe de l'Est, en Russie, en Corée du Nord ou en Iran.

"Les rançonneurs exigent actuellement entre 3% à 5% du chiffre d'affaires annuel d'une société", a expliqué Abdelkader Cornelius, spécialiste en cybersécurité auprès de l'américain Cybereason. Environ 40% des victimes paient la rançon, dont le montant moyen par entreprise est estimé à 180'000 dollar (près de 167'000 francs), a-t-il précisé dans le Beobachter.

De nombreuses sociétés suisses ont été victimes de criminels ces derniers mois. Les auteurs de l'attaque informatique perpétrée en juillet dernier contre le site de comparaison en ligne Comparis ont exigé le versement d'une rançon de 450'000 euros (environ 479'000 francs). L'entreprise zurichoise a choisi de payer, après avoir obtenu un rabais, pour récupérer ses données.

Le fabricant de matériel ferroviaire Stadler, la Banque cantonale de Neuchâtel, la CGN, le groupe technologique Saurer, les cliniques Pallas ou le fournisseur de l'industrie pharmaceutique Siegfried figurent parmi les victimes récentes, ainsi que la commune vaudoise de Rolle.

Sur les sept premiers mois de l'année, quelque 12'815 rapports sur des "cyberincidents" ont été comptabilisés par le Centre national pour la cybersécurité (NCSC), dépassant déjà le niveau de 2020 (10'606).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Voyage dans le temps archéologique au Palais de Rumine à Lausanne

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Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) dans le palais de Rumine à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" est à découvrir du 21 novembre prochain au 7 février 2027 (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" propose de découvrir comment la science construit le regard sur le passé. A bord d'une machine à voyager dans le temps, le public plonge dans le 19e siècle et traverse la grande histoire de l'archéologie. A voir du 21 novembre prochain au 7 février 2027.

"L'exposition explore deux siècles d'histoire de la discipline et questionne notre rapport aux civilisations anciennes, entre fascination, découvertes et stéréotypes hérités du 19e siècle", expliquent les responsables du musée au Palais de Rumine. Elle a été conçue par le MCAH, en collaboration avec le Naturéum.

"Destination archéologie" invite le public à embarquer dans une machine à voyager dans le temps pour vivre une expérience immersive sur plus de 1200 m2, mêlant objets, images, science et imagination. Le parcours propose cinq dates-clés, de 1798 à 1914, durant lesquelles "l'archéologie s'invente et se transforme, interrogeant les liens entre savoirs scientifiques, idéologies national(ist)es et représentations du passé", souligne le MCAH.

Quelles influences des clichés?

"De la campagne d'Egypte de Napoléon à la découverte des sites lacustres en Suisse, en passant par les fouilles de sites antiques, préhistoriques et médiévaux, ces nouvelles connaissances se diffusent très vite dans la population et engendrent des stéréotypes dont les 20e et 21e siècles ont hérité". Ces clichés continueront-ils à influencer l'homme dans le futur? questionne l'expo.

Cette dernière raconte aussi comment se construisent ces nouveaux savoirs fondés sur les découvertes vaudoises et européennes du 19e siècle, entre sciences du passé et sciences naturelles. Elle propose également "un contrepoint critique sur ces connaissances acquises, en montrant leur profond renouvellement grâce aux récentes avancées dans les domaines de la génétique, des datations ou en conservation-restauration".

Pour étayer ces propos, l'exposition met en lumière plus de 1500 objets, restes humains et spécimens des collections du MCAH et du Naturéum, datant du Paléolithique au 21e siècle. Ils proviennent d'Egypte, de Grèce, d’Italie, de France et de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Anières vote sur la création d'un réseau de chauffage à distance

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Un projet de chauffage à distance, alimenté par l'eau du lac, est contesté par référendum à Anières (GE). La population se prononcera le 30 novembre. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Anières (GE) vote dimanche 30 novembre sur un crédit de construction de 19,5 millions de francs pour la réalisation d'un réseau de chauffage à distance alimenté par l'eau du lac. Les partisans défendent une réponse durable aux défis énergétiques alors que les référendaires fustigent un projet "inabouti et démesuré".

Porté par l'exécutif de la commune, ce réseau de chauffage permettra de raccorder tous les bâtiments du centre du village, dont l'école, la crèche et la mairie. Les habitations hors du tracé du réseau pourront bénéficier d'une contrepartie financière pour remplacer leur chaudière à gaz ou à mazout par une pompe à chaleur.

L'objectif est de renforcer l'utilisation des énergies renouvelables et d'assurer l'indépendance énergétique d'Anières. L'exécutif défend "une solution pérenne pour l'avenir de la commune". L'eau sera puisée à une profondeur de 37 mètres pour être distribuée par des conduites enterrées dans 39 sous-stations.

Aussi du froid

Tous les bâtiments sur le tracé pourront être raccordés. Mais il n'y a aucune obligation. Selon les autorités communales, 90% des propriétaires ont manifesté leur intérêt pour un raccordement. La pompe à chaleur (PAC), qui est indispensable, doit être installée par le propriétaire, à ses frais. A noter que ce réseau peut aussi rafraîchir les maisons par forte chaleur.

Le crédit de 19,5 millions de francs a été voté en décembre 2024. Selon les autorités, il ne fallait pas attendre davantage, car les autorisations de construire arrivent à échéance en juin 2026. Passé ce délai, il faudra les redéposer avec un risque de nouvelles exigences de la part des services de l'Etat et des surcoûts.

Investissement démesuré

Des membres du PLR ont lancé le référendum estimant que le projet avait été voté dans la précipitation, sans clarifier les risques financiers. Les référendaires dénoncent un investissement total, qui avoisinerait les 25 millions de francs, un montant démesuré pour ne chauffer que le centre du village. Ils affirment également que les coûts de construction et d'entretien sont sous-estimés.

Au-delà de l'aspect financier, les référendaires remettent en cause le bilan écologique de ce réseau de chauffage à distance, sans compter des nuisances considérables pour les habitants du centre du village qui subiront des travaux. Ils s'opposent à un projet inadapté pour le village et proposent d'étudier des alternatives pour réduire la dépendance aux carburants fossiles importés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève: une vingtaine de films palestiniens à l'honneur

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A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" présentera une vingtaine de films du 26 au 30 novembre (image d'archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" (PFCE) débutera le 26 novembre aux cinémas du Grütli et au Musée d'ethnographie de Genève (MEG), jusqu'au 30 novembre. Au programme, 22 films réalisés entre 1960 et aujourd'hui.

"Depuis 23 mois, partout dans le monde, la société civile descend dans la rue pour montrer sa solidarité avec le peuple palestinien. Elle dénonce l’horreur du génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie et l’impunité d’Israël", soutient le PFCE dans un communiqué. La production cinématographique qui s'est ralentie a poussé le festival à s'intéresser aux films d'il y a trente ans et plus.

Les thèmes évoqués par ces films ont surpris par leur similarité avec ceux d'aujourd'hui, indique le communiqué. "La place des femmes dans la société, la liberté dans l'art de filmer les corps et l'effacement programmé de la culture" s'y retrouvent.

Cinq cinéastes palestiniens viendront présenter leurs films à Genève lors du PFCE. Comme Laila Abbas, réalisatrice de la comédie dramatique "Thank you for banking with us!", qui ouvrira le festival au MEG.

Le festival sera aussi l'occasion de découvrir l'exposition "Je suis palestinienne, j'ai le droit de broder comme les Palestiniennes" de Nur Dasoki, artiste diplômée de la Haute école des arts dramatiques à Genève. Elle "affirme une identité multiple nourrie par l'exil, la transmission et la création", célèbre la résistance culturelle palestinienne et "questionne l'appartenance à travers les fils de la diaspora".

www.palestine-fce.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Un modèle permet de simuler en 3D des éboulements en montagne

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Johan Gaume a développé avec l'aide de collègues un nouveau modèle 3D. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Mis au point par des chercheurs suisses, un nouveau modèle en 3D prédit les éboulements en montagne. L'effondrement destructeur à Blatten (VS) a été correctement anticipé par cet outil. Des simulations ont été faites sur une dizaine d'autres sites en Suisse.

Les conséquences d'un effondrement du Spitzen Stein, au-dessus de Kandersteg (BE), ont ainsi été analysées, a indiqué Johan Gaume à Keystone-ATS. Le scientifique travaille à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich et à l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SFL). Il a participé au développement de ce modèle 3D.

L'instrument a fait ses preuves une première fois en 2023, à Brienz (GR). Après l'évacuation du village, le modèle a correctement décrit comment la masse rocheuse s'immobiliserait juste avant les premières maisons. Les chercheurs avaient partagé leurs conclusions avec les autorités cantonales avant la survenance de l'éboulement.

Au printemps, alors que le village de Blatten était menacé par l'effondrement d'un pan de montagne, des simulations ont été faites par les chercheurs à cet endroit. Le but était de tester ce modèle en trois dimensions unique, avec un scénario encore plus complexe que celui de Brienz.

A Blatten, il n'y avait en effet pas seulement de la roche et des débris qui menaçaient de dévaler sur le village, mais aussi de la glace. Par ailleurs, la physionomie du terrain dans ce coin du Valais s'avérait beaucoup plus complexe que celle étudiée dans les Grisons.

Fiable

La simulation réalisée à l'aide du modèle 3D a montré que l'éboulement allait presque atteindre le hameau de Weissenried. A priori, "cela semblait peu réaliste", a relevé M. Gaume. Les chercheurs, dubitatifs, ont alors voulu discuter de ces résultats avec d'autres collègues avant d'en faire part aux autorités.

Entretemps, la catastrophe s'est produite à Blatten et la simulation qui avait été effectuée avant l'effondrement s'est finalement avérée exacte. "Maintenant, nous savons que nous disposons d'un instrument digne de confiance et nous pouvons nous préparer aux prochains événements", a déclaré M. Gaume.

Contrairement à ses prédécesseurs, le nouvel outil de simulation a l'avantage de travailler en trois dimensions. "Les éboulements sont des processus 3D complexes que notre modèle est capable de reproduire", a souligné le chercheur. L'instrument peut notamment prévoir comment une masse rocheuse se comportera face à un obstacle.

Avec leur modèle, les chercheurs simulent les pires catastrophes envisageables. Il est désormais possible de simuler les effets d'un éboulement sur un plan d'eau. La chute d'un important volume rocheux dans un lac peut, par exemple, entraîner un raz-de-marée qui pourrait submerger certaines infrastructures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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