Suisse
Experte: la recherche au Cern pourrait être retardée sans la Russie
La collaboration avec les instituts de recherche russes au sein de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern), dont le siège est à Genève, se termine fin novembre. Cela pourrait avoir des conséquences pour la science, selon une experte allemande.
"La Russie a une forte expertise en ingénierie", déclare Beate Heinemann, du centre de recherche Deutsches Elektronen-Synchrotron (Desy) à Hambourg, à l'agence de presse allemande dpa. "Ce n'est pas que certaines recherches soient désormais impossibles en raison de la fin de la coopération, mais cela rend les choses plus difficiles et il pourrait y avoir des retards". Mme Heinemann est directrice du domaine de la physique des particules du Desy.
"Nous espérons qu'il n'y aura pas de perte majeure dans le rendement scientifique", renchérit le directeur de la recherche et de l'informatique du Cern, Joachim Mnich. Les scientifiques russes ont transféré autant que possible leur expertise à leurs collègues. "Nous ne pouvons pas continuer à exploiter un composant du détecteur, mais ce n'est pas une grande lacune", a déclaré M. Mnich.
Pour mémoire, en réaction à l'invasion militaire de l'Ukraine, le Conseil du CERN avait décidé en juin 2022 de mettre fin à la coopération avec la Russie et son allié bélarusse. Cette mesure entrera en vigueur le 30 novembre pour Moscou et est déjà en vigueur depuis le 27 juin pour Minsk. Les deux pays sont liés au CERN par des accords de cinq ans, et l'organisation a décidé de les résilier à leur échéance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
Suisse
Les symboles nazis devraient être interdits en Suisse
Croix gammées ou salut hitlérien devraient être interdits dans l'espace public suisse. Le Conseil fédéral a mis en consultation un avant-projet de loi spéciale visant les symboles nazis.
Il y a urgence à agir, estime vendredi le gouvernement. Les incidents antisémites se multiplient en Suisse.
Le projet, qui répond à une demande du Parlement, vise les représentations les plus connues du national-socialisme: croix gammée, salut hitlérien ou encore les chiffres 18 et 88 utilisés comme signes de reconnaissance. Une amende de 200 francs est prévue en cas d'infraction.
Des exceptions sont prévues lorsque ces symboles sont utilisés à des fins éducatives, scientifiques, artistiques ou journalistiques. Mais certaines limites devront être respectées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le Conseil fédéral refuse l'impôt sur les grosses successions
Les grosses fortunes ne doivent pas être plus taxées pour financer des mesures climatiques. Le Conseil fédéral rejette l'initiative de la Jeunesse socialiste demandant un impôt de 50% sur les successions et les donations à partir d'un montant exonéré de 50 millions.
Le gouvernement a décidé vendredi de ne pas proposer de contre-projet à l'initiative populaire "Pour une politique climatique sociale financée de manière juste fiscalement" (initiative pour l'avenir). Le texte a été déposé en février dernier.
Pour les initiants, cet impôt rapporterait environ six milliards de francs par an. Le produit de cet impôt reviendrait pour deux tiers à la Confédération et pour un tiers aux cantons.
Selon le Conseil fédéral, l'impôt ne rapporterait qu'environ 100 à 650 millions. De plus, l'initiative pourrait entraîner une diminution des recettes fiscales. La Suisse deviendrait moins attrayante pour les personnes fortunées.
L'initiative mènerait aussi à de mauvaises incitations en matière de protection du climat. Et elle créerait de l'insécurité juridique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
La Suède, la Slovénie et le Kosovo contre la Suisse
Cette fois, la Suisse n’a pas été vernie. Effectué à Zurich, le tirage au sort du tour préliminaire de la Coupe du monde 2026 lui propose un voyage bien tourmenté.
La sélection de Murat Yakin figure dans un groupe de quatre équipes avec la Suède, la Slovénie et le Kosovo. Seul le vainqueur de ce groupe sera qualifié directement pour la phase finale aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique de cette première Coupe du monde à 48 équipes. Le deuxième aura encore une chance de se qualifier avec les barrages, deux matches à gagner contre un autre deuxième de groupe ou contre l’une des quatre équipes repêchées par le truchement de la Ligue des Nations.
Isak et Gyökeres en fers de lance
Tête de série lors de ce tirage au sort, la Suisse devra se qualifier directement pour justifier son rang. Mais sa tâche semble bien ardue. Avec la Suède, son "bourreau" lors du huitième de finale de la Coupe du monde 2018 à St. Petersbourg, Murat Yakin et ses joueurs seront opposés à deux attaquants de classe mondiale, Alexander Isak et Viktor Gyökeres. Dignes héritiers de Zlatan Ibrahimovic, les joueurs de Newcastle et du Sporting risquent bien d’affoler une défense qui fut en souffrance et automne lors de la Ligue des Nations. Absente de la Coupe du monde 2022 et de l’Euro 2024, la Suède brûle vraiment de renouer avec un passé glorieux.
La Slovénie présente également des arguments. Cet été à l’Euro, elle a partagé l’enjeu devant le Danemark, la Serbie et l’Angleterre avant de ne s’incliner qu'aux tirs au but face au Portugal en huitième de finale. Avec le gardien Jan Oblak (Atlético Madrid) et l’attaquant Benjamin Sesko (Leipzig), elle possède dans ses rangs deux individualités qui peuvent également faire la différence.
Retrouvailles avec le Kosovo
Enfin, la Suisse n’a pas oublié qu’elle a été incapable de battre le Kosovo lors du tour préliminaire de l’Euro 2024. Dirigé désormais par l’éphémère entraîneur du FC Zurich Franco Foda, le Kosovo peut vraiment brouiller les cartes dans ce groupe. Surtout si Edon Zhergrova évolue enfin en sélection dans le registre qui est le sien à Lille. L’ancien joueur du FC Bâle est, comme Isak et Gyökeres, un attaquant capable de forcer la différence à tout moment, le type de joueur que Murat Yakin ne possède plus vraiment dans ses rangs...
On ignore encore le calendrier des matches. Mais Murat Yakin a sans doute apprécié le fait de figurer dans un groupe de quatre, et non dans un groupe de cinq. Il pourra ainsi bénéficier de deux matches amicaux lors du rassemblement de mars pour peaufiner sa préparation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Vaud réactive son fonds de soutien à l'industrie
Le Canton de Vaud vient en aide à son industrie. Le Conseil d'Etat a annoncé vendredi une série de mesures pour soutenir ce secteur, dont la réactivation du Fonds de soutien à l'industrie.
Déjà utilisé à deux reprises, lors de la crise du franc fort en 2015 puis durant la pandémie, ce fonds est doté de 23,2 millions de francs. Quelque 13 millions proviennent du solde des deux dernières utilisations, auquel le Conseil d'Etat a ajouté 10 millions avec des excédents des comptes 2022 du canton.
Cette réactivation intervient alors que l'industrie vaudoise, comme ailleurs en Suisse, souffre du ralentissement de l'économie mondiale, de l'influence du franc fort, d'un cadre réglementaire exigeant ou encore de la concurrence étrangère.
"Nous recevons de nombreux signaux du terrain et nous devons y répondre", a expliqué Isabelle Moret, la conseillère d'Etat en charge de l'économie, devant la presse à Y-Parc à Yverdon-les-Bains. Selon la ministre, il revient à l'Etat de prendre des mesures pour "préserver l'industrie du canton, ses emplois, son savoir-faire et sa compétitivité".
Conditions à remplir
S'adressant essentiellement aux PME, ce fonds propose des subventions non remboursables pour des projets d'investissement. L'Etat peut financer au maximum 50% d'un projet, avec un plafond à 300'000 francs. Le fonds peut aussi être utilisé pour cautionner des crédits bancaires.
Pour bénéficier d'une aide, l'entreprise doit prouver "un recul avéré" de ses affaires, par exemple au niveau de son carnet de commandes, a indiqué Raphaël Conz, chef du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI). "Les canards boiteux", à savoir les entreprises en faillite ou liquidation, ne peuvent pas en bénéficier.
Les sociétés demandeuses doivent également être enregistrées sur sol vaudois et bénéficier d'un véritable outil de production (machines, équipements, etc) dans le canton, a précisé M. Conz.
Canton "pionnier"
Parmi les autres mesures dévoilées vendredi figure un autre fonds, mis à disposition des entreprises pour les accompagner vers une industrie plus durable. Des aides jusqu'à 30'000 francs peuvent notamment être octroyées pour "mettre sur pied un réseau d'experts" et venir en aide aux PME dans cette transition. Vaud lance aussi un programme intitulé iNNdustry, qui vise en particulier à encourager l'innovation.
Pour Isabelle Moret, le Canton de Vaud fait figure de "pionnier" dans l'aide au secteur industriel, tant au niveau "des outils que des moyens financiers mis à disposition". L'élue PLR ne souhaite toutefois pas parler de politique industrielle, mais de plan d'action.
L'action étatique demeure ainsi "libérale" dans la mesure notamment où le soutien s'adresse à tout le secteur industriel, et non pas à une branche en particulier. "Ce n'est pas à l'Etat de choisir quelle industrie sera porteuse à l'avenir", a-t-elle affirmé.
La ministre a aussi insisté sur les "effets de levier" que cherche à créer le Canton. Celui-ci se contente ainsi de donner "un coup d'accélérateur" pour permettre aux entreprises d'innover, a-t-elle relevé.
"Au bon moment"
Egalement présent devant la presse à Yverdon, Philippe Miauton, directeur général de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI), a salué un plan d'action qui arrive "au bon moment". La situation du secteur n'est "pas dramatique, mais préoccupante", a-t-il dit.
Selon lui, les mesures annoncées vendredi doivent contribuer à "la préservation de la variété du tissu économique vaudois", qui est l'une des grandes forces du canton.
Dans un communiqué, Unia salue le même jour la réactivation effective du fonds de soutien à l'industrie. "Projet lancé lors des premières assises de la place industrielle vaudoise suscitées par notre syndicat en 2008, le fonds offre un soutien au maintien de la place industrielle vaudoise lors des périodes de ralentissement de l'économie", écrit-il.
"A la demande des partenaires sociaux, le nouveau règlement accorde une attention plus importante aux respects des conditions de travail dans l'examen des dossiers", poursuit-il. Unia "regrette" en revanche que le fonds ne prévoie pas de dispositif permettant de déplafonner les aides limitées à 300'000 francs pour des cas d'envergure. Le syndicat espère que la réactivité nécessaire soit au rendez-vous si de nouveaux cas de plus grande ampleur se présentent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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