Rejoignez-nous

Coronavirus

Finances publiques: la Suisse prévoit des comptes excédentaires dès 2022

Publié

,

le

La Confédération, les cantons et les assurances sociales devraient de nouveau enregistrer des résultats positifs en 2022, et l'ensemble du secteur des administrations publiques présenter un excédent de 0,6%. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les finances publiques de la Suisse devraient connaître des comptes à nouveau excédentaires dès 2022, grâce à la reprise économique qui se dessine. Et cela bien que la pandémie ait causé le plus fort repli économique depuis des décennies et des déficits records.

Ces déficits records touchent aussi bien la Confédération que les cantons et les communes, indique l'Administration fédérale des finances (AFF). Celle-ci publiait mardi les résultats définitifs pour 2019 ainsi que des projections pour les six années suivantes.

S'élevant à 1,3% du produit intérieur brut (PIB), l'excédent enregistré par les administrations publiques en 2019 constituait le meilleur résultat depuis 2008. Si les cantons et les assurances sociales ont aussi profité d'excédents, c'est la Confédération qui affichait le solde positif le plus important (0,8%).

Un déficit à 2,8% du PIB pour 2020

Les deux années suivantes - 2020 et 2021 -, les finances publiques sont profondément affectées par la pandémie et les mesures destinées à en atténuer les conséquences économiques. En 2020, la nette hausse des dépenses que la plupart des sous-secteurs ont dû assumer et les importantes pertes fiscales enregistrées par la Confédération ont fait croître le déficit de l'État à 2,8% du PIB.

Les mesures budgétaires ont coûté quelque 17 milliards de francs. Un montant principalement à la charge de la Confédération, mais aussi des cantons.

Et encore à 2,2% du PIB cette année

En raison de la persistance de la pandémie, Confédération et cantons ont encore pris pour 2021 des mesures d'envergure pour atténuer les conséquences économiques de la crise, notamment pour les cas de rigueur. Ces mesures devraient de nouveau coûter 17 milliards de francs à l'ensemble du secteur des administrations publiques.

A cause de la baisse simultanée des recettes fiscales des cantons et des communes, la charge grevant les finances publiques demeure très élevée. Le déficit cumulé des administrations publiques devrait donc encore atteindre 2,2% du PIB cette année.

Excédent de 0,6% prévu pour 2022

Mais grâce à la reprise économique qui se poursuit, les finances publiques devraient retrouver leur niveau normal en 2022, prévoit l'AFF. La Confédération, les cantons et les assurances sociales devraient de nouveau enregistrer des résultats positifs, et l'ensemble du secteur des administrations publiques présenter un excédent de 0,6%.

Les déficits étant élevés, il faut s'attendre à ce que tous les sous-secteurs voient leur dette se creuser en 2020 et 2021. Mesuré à l'aune de la quote-part des capitaux de tiers, le taux d'endettement devrait s'établir à 42,3% du PIB en 2021, puis reculer à 41% l'année suivante.

Le taux d'endettement au sens de Maastricht devrait quant à lui augmenter à 28,1%. Il reculera aussi légèrement en 2022 pour atteindre 27,3%.

Une inconnue, l'évolution de la pandémie

Les plus grosses incertitudes pesant sur les finances publiques tiennent à l'évolution de la pandémie, dit l'AFF. Si la Suisse ou ses principaux partenaires commerciaux étaient touchés par d'autres vagues de contaminations nécessitant des mesures incisives, les finances publiques pourraient de nouveau se dégrader.

À l'inverse, les déficits pourraient s'amenuiser si la pandémie évoluait favorablement et permettait de lever plus tôt que prévu les mesures de protection et l'important dispositif d'aides économiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

Publié

le

Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

Publié

le

Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

Publié

le

L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

Publié

le

Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Votre point de vue fait l’unanimité auprès des clients et de vos supérieurs. Ainsi, votre carrière avance, malgré le stress que tout ça entraîne !

Les Sujets à la Une

X