Coronavirus
Crédits urgents approuvés par une délégation des finances
La délégation des finances du Parlement approuve tous les crédits urgents demandés par le Conseil fédéral pour lutter contre les effets de la crise du coronavirus sur l’économie. D'un montant de 30,7 milliards de francs, ils pourront être octroyés rapidement.
Il s’agit de crédits urgents pour lesquels il est impossible d’attendre l’approbation du Parlement par la voie ordinaire, a expliqué lundi le président de la délégation des finances, le conseiller aux Etats Peter Hegglin (PDC/ZG). Les risques financiers sont trop importants.
Le Conseil fédéral peut procéder à ces dépenses pour tous les crédits d'engagement et crédits supplémentaires. Le train de mesures proposé par le gouvernement doit être considéré comme un paquet global. Le Parlement devra approuver ces crédits ultérieurement, dans le cadre d’une session extraordinaire.
C'est probablement la première fois que la délégation des finances prend une telle décision pour un montant de cette envergure, a ajouté la conseillère nationale Ursula Schneider Schüttel (PS/FR), membre de la délégation.
Cautionnement autorisé
La délégation, composée de membres des deux conseils, a notamment longuement discuté du crédit d’engagement urgent d’un montant de 20 milliards de francs pour les aides au titre des liquidités et des cas de rigueur pour les entreprises, selon son président. Elle salue le fait que tous les acteurs aient élaboré des solutions dans l'urgence pour soutenir financièrement l’économie, en particulier les PME.
Bien que consciente du risque élevé de pertes, la délégation estime que le cautionnement solidaire est pertinent dans la situation actuelle. Même si elle était arrivée à la conclusion lors de son enquête sur les cautionnements solidaires de la flotte suisse de haute mer par la Confédération, qu’il ne faudrait plus y avoir recours, a relevé M. Hegglin.
Mais la situation est différente de celle des navires de haute mer. Les prêts cautionnés par la Confédération constituent le bon instrument pour couvrir, rapidement et sans bureaucratie, les besoins de liquidités des entreprises concernées.
Vendredi dernier, le Conseil fédéral a arrêté un train de mesures à hauteur de 30,7 milliards de francs en faveur de l'économie et de la société, fondant ses décisions sur le droit de nécessité. Il s’agit notamment de mesures dans le domaine des assurances sociales.
Des mesures doivent aussi permettre d'atténuer les conséquences financières pour les entreprises par des cautionnements solidaires et la renonciation temporaire aux intérêts moratoires dans le domaine de la TVA et de l’impôt fédéral direct. Des solutions sont aussi prévues pour les cas de rigueur dans les domaines du sport et de la culture.
Quatre ministres entendus
La délégation s’est réunie dimanche et lundi. Elle a entendu le ministre des finances Ueli Maurer, le chef du Département fédéral de l’économie Guy Parmelin, le ministre de la santé Alain Berset, la cheffe du Département fédéral de la défense Viola Amherd, ainsi que des représentants de l’administration.
La délégation des finances transmet le dossier aux commissions des finances des deux conseils. Ils devront procéder à l’examen préalable des crédits supplémentaires et fixer le calendrier. Concernant le frein à l’endettement et l’établissement du futur budget, la délégation recommande aux commissions d’examiner la question du caractère exceptionnel des mesures.
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Une meilleure surveillance en parallèle du versement des indemnités
Les indemnités en cas de réduction de l'horaire de travail ont été utilisées de manière opportune durant la crise du coronavirus, selon la commission de gestion du National. Elle a cependant pointé des améliorations possibles, notamment en matière de contrôles.
Les indemnités ont été versées rapidement aux entreprises touchées par l'arrêt des activités ordonné par le Conseil fédéral, a salué jeudi la commission dans un communiqué. Et le Secrétariat d'Etat à l'économie a apporté un soutien adéquat aux organes d'exécution dans les cantons.
Toutefois, il a dû fixer des priorités et a donc reporté certains contrôles, faute de ressources suffisantes. Or ces contrôles et la prévention des abus doivent accompagner le processus dès le départ.
Les contrôles encore en cours doivent être effectués dans les délais en vigueur. Ils visent à garantir que les indemnités perçues indûment puissent être réclamées aux entreprises fautives.
La commission a formulé sept recommandations au Conseil fédéral. Celui-ci a jusqu'au 1er mars 2024 pour prendre position.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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