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Crédits urgents approuvés par une délégation des finances

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La délégation des finances des Chambres fédérales approuve les crédits urgents demandés par le Conseil fédéral pour atténuer les effets de la crise du coronavirus (Archives - ©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)
La délégation des finances du Parlement approuve tous les crédits urgents demandés par le Conseil fédéral pour lutter contre les effets de la crise du coronavirus sur l’économie. D'un montant de 30,7 milliards de francs, ils pourront être octroyés rapidement.

Il s’agit de crédits urgents pour lesquels il est impossible d’attendre l’approbation du Parlement par la voie ordinaire, a expliqué lundi le président de la délégation des finances, le conseiller aux Etats Peter Hegglin (PDC/ZG). Les risques financiers sont trop importants.

Le Conseil fédéral peut procéder à ces dépenses pour tous les crédits d'engagement et crédits supplémentaires. Le train de mesures proposé par le gouvernement doit être considéré comme un paquet global. Le Parlement devra approuver ces crédits ultérieurement, dans le cadre d’une session extraordinaire.

C'est probablement la première fois que la délégation des finances prend une telle décision pour un montant de cette envergure, a ajouté la conseillère nationale Ursula Schneider Schüttel (PS/FR), membre de la délégation.

Cautionnement autorisé

La délégation, composée de membres des deux conseils, a notamment longuement discuté du crédit d’engagement urgent d’un montant de 20 milliards de francs pour les aides au titre des liquidités et des cas de rigueur pour les entreprises, selon son président. Elle salue le fait que tous les acteurs aient élaboré des solutions dans l'urgence pour soutenir financièrement l’économie, en particulier les PME.

Bien que consciente du risque élevé de pertes, la délégation estime que le cautionnement solidaire est pertinent dans la situation actuelle. Même si elle était arrivée à la conclusion lors de son enquête sur les cautionnements solidaires de la flotte suisse de haute mer par la Confédération, qu’il ne faudrait plus y avoir recours, a relevé M. Hegglin.

Mais la situation est différente de celle des navires de haute mer. Les prêts cautionnés par la Confédération constituent le bon instrument pour couvrir, rapidement et sans bureaucratie, les besoins de liquidités des entreprises concernées.

Vendredi dernier, le Conseil fédéral a arrêté un train de mesures à hauteur de 30,7 milliards de francs en faveur de l'économie et de la société, fondant ses décisions sur le droit de nécessité. Il s’agit notamment de mesures dans le domaine des assurances sociales.

Des mesures doivent aussi permettre d'atténuer les conséquences financières pour les entreprises par des cautionnements solidaires et la renonciation temporaire aux intérêts moratoires dans le domaine de la TVA et de l’impôt fédéral direct. Des solutions sont aussi prévues pour les cas de rigueur dans les domaines du sport et de la culture.

Quatre ministres entendus

La délégation s’est réunie dimanche et lundi. Elle a entendu le ministre des finances Ueli Maurer, le chef du Département fédéral de l’économie Guy Parmelin, le ministre de la santé Alain Berset, la cheffe du Département fédéral de la défense Viola Amherd, ainsi que des représentants de l’administration.

La délégation des finances transmet le dossier aux commissions des finances des deux conseils. Ils devront procéder à l’examen préalable des crédits supplémentaires et fixer le calendrier. Concernant le frein à l’endettement et l’établissement du futur budget, la délégation recommande aux commissions d’examiner la question du caractère exceptionnel des mesures.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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