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Suisse

Flughafen Zürich a renoué avec les profits au premier semestre

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Flughafen Zürich a renoué avec les profits au premier semestre 2022, grâce à la forte reprise du trafic aérien. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Fort de la reprise du trafic aérien, Flughafen Zürich a renoué avec les profits au premier semestre 2022.

Etoffant ses revenus de près de trois quarts au regard des six premiers mois de 2021, l'entreprise en charge de l'exploitation de l'aéroport de Kloten, notamment, a dégagé un bénéfice net de 55,4 millions de francs, contre une perte nette de 45,1 millions un an auparavant.

Le résultat d'exploitation avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) a bondi à 238,3 millions de francs, contre 92,2 millions à l'issue du premier semestre 2021, indique mardi Flughafen Zürich. La marge correspondant s'est inscrite à 52%, contre 35% douze mois auparavant.

Le résultat opérationnel (Ebit) a aussi renoué avec les chiffres noirs, atteignant 96,3 millions de francs, contre une perte de 42,6 millions après six mois en 2021. La marge Ebit s'est fixée à 21%, contre une valeur négative de 16,2% un an auparavant.

Le chiffre d'affaires a quant à lui grimpé à 458,3 millions de francs, s'envolant de 74% en l'espace d'un an. Les recettes n'ont toutefois pas encore retrouvé le niveau d'avant-pandémie de Covid-19, celles-ci ayant représenté 78% du montant dégagé après six mois en 2019.

Mieux qu'attendu

Les revenus générés par les mouvements aériens ont augmenté de 140,4 millions de francs à 205,9 millions. Les recettes commerciales ont pour leur part augmenté de 54,3 millions à 252,4 millions. Les charges d'exploitation ont elles aussi progressé, soit de 48,7 millions à 220,1 millions. Au regard de 2019 toutefois, la base de coûts ajustée demeure inférieure de 11% au niveau alors atteint.

La performance d'ensemble s'est révélée supérieure aux attentes des analystes. Sondés par AWP, ces derniers avaient en moyenne anticipé un bénéfice net de 50,8 millions, un Ebitda de 214 millions et des revenus de 448,2 millions.

Entre janvier et fin juin 2022, l'aéroport de Zurich a accueilli un total de 9,1 millions de passagers, plus de quatre fois plus qu'au cours de la période correspondante de l'année précédente. Reste que la fréquentation n'a représenté que 61% de celle affichée au premier semestre 2019.

Le nombre de mouvements de vols a plus que doublé (+136%) à 97'127 décollages et atterrissages, un chiffre encore en retrait de 29% par rapport au premier semestre 2019. Le volume de fret traité a augmenté de 20% à 216'334 tonnes, un niveau quasiment identique (96%) à celui présenté à fin juin 2019.

Sur la période sous revue, les vols au départ de Zurich ont rejoint 181 destinations, ce qui équivaut quasiment à l'offre pré-pandémique. L'augmentation des revenus des partenaires commerciaux s'est révélée très encourageant, note Flughafen Zürich. Plusieurs nouveaux magasins ont été ouverts et des restaurants rénovées. Un nouvel hôtel a également débuté son activité.

Evoquant ses perspectives, l'entreprise, qui détient des participations majoritaires dans les sociétés exploitant les aéroports de Florianopolis et de Vitoria/Macaé, au Brésil et d'Antagosta et Iquique, au Chili, se veut optimiste, les opérations aériennes et commerciales restant sur une trajectoire ascendante. Le nombre de passagers sur le tarmac zurichois devrait ainsi se hisser à plus de 20 millions, un niveau toujours inférieur d'un tiers à celui présenté avant la pandémie.

En juin, les travaux préparatoires de construction de l'aéroport international de Noida, en Inde, ont débuté. Flughafen Zürich prévoit d'investir environ 750 millions de francs dans ce projet, dont le début de l'exploitation est attendue pour la fin 2024. A plus long terme, l'entreprise entend investir dès 2030 pas moins de 700 millions pour l'édification d'un nouveau terminal sur le tarmac de Kloten.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Vaud

La Ville de Vevey ouvre un hébergement d'urgence temporaire

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Caritas Vaud avait ouvert le centre d'hébergement d'urgence "Le Hublot" en 2009 à Vevey. Il a fermé en mai 2025 (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

En raison de l'absence actuelle d'hébergement d'urgence dans l'Est vaudois, et en attendant la mise en oeuvre d'une solution pérenne, la Ville de Vevey met en place une structure d'accueil temporaire dans l'abri civil du Panorama. Quatre dortoirs offrant 24 lits, une salle commune, des douches et des WC seront ouverts aux personnes sans-abri dès lundi.

La région est dépourvue d'hébergement d'urgence pour les personnes sans-abri depuis mai 2025. Une task force composée de représentants de la Ville de Vevey, de la Direction générale vaudoise de la cohésion sociale (DGCS) et de Caritas Vaud s'est constituée pour trouver des locaux adaptés et exploitables sur le long terme.

En parallèle de la recherche d'une solution durable, le Service de la cohésion sociale veveysan a saisi l'opportunité offerte par la reprise de la construction de sécurité du Panorama en mains communales afin de permettre à celles et ceux qui en ont besoin de passer la nuit dans un lieu chauffé et sécurisé, explique vendredi la ville dans un communiqué.

De 21h00 à 08h30

Baptisé "Le Lien - Vevey", en référence à sa mission de trait d'union entre les personnes sans-abri de l'Est vaudois et les actrices et acteurs spécialisés du réseau social, cet abri sera ouvert tous les jours de 21h00 à 08h30.

Ce dispositif transitoire continuera sa mission d'accueil jusqu'à ce qu'une solution pérenne soit mise sur pied. Celle-ci reste une priorité pour la Municipalité et la task force cantonale, est-il souligné.

Le Service veveysan de la cohésion sociale s'appuie sur un partenaire privé pour la gestion de cette structure provisoire. Dans un premier temps, les frais de mise à disposition des locaux et de l'exploitation sont assumés par la Ville de Vevey, avec le soutien du Canton de Vaud, explique encore le communiqué.

Pour rappel, le centre d'hébergement d'urgence de Caritas Vaud à Vevey, "Le Hublot", avait fermé ses portes en mai dernier pour une durée indéterminée. Ouvert en 2009, il avait permis d'offrir chaque année plusieurs milliers de nuitées à des personnes sans-abri.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'ex-président irakien Barham Saleh nommé à la tête du HCR

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L'ancien président irakien Barham Saleh a été nommé à la tête du HCR, l'agence de l'ONU pour les réfugiés (archives). (© KEYSTONE/AP/KARIM KADIM)

L'ex-président irakien Barham Saleh, une personnalité kurde, a été nommé à la tête du HCR, l'agence de l'ONU pour les réfugiés, a indiqué vendredi à l'AFP une source onusienne, souhaitant garder l'anonymat.

Il va succéder en janvier à l'Italien Filippo Grandi. Le HCR, comme beaucoup d'autres organisations, fait face à des coupes dans l'aide internationale, et a été contraint de supprimer plus d'un quart de ses effectifs depuis le début de l'année, soit près de 5000 collaborateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Hausse des frais et disponibilité en baisse après la fusion CS-UBS

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Des adaptations ponctuelles des procédures de contrôle des concentrations sont jugées nécessaires (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La fusion entre les deux plus grandes banques du pays Credit Suisse et UBS a érodé la compétitivité dans certains segments de marché. Le Conseil fédéral ne constate pourtant "aucun effet négatif généralisé sur la concurrence", selon un rapport publié vendredi.

Une étude de BAK Economics réalisée sur mandat du Secrétariat à l'économie (Seco) montre que la fusion UBS-CS a érodé la compétitivité dans certains domaines, précise le document. La fusion s'est en effet traduite par une diminution de la concurrence dans les crédits aux entreprises d'un montant important, les financements syndiqués structurés, les émissions d'emprunts en francs suisses et la conservation globale de titres.

"Aucun effet négatif généralisé n'a pu cependant être constaté sur les prix, les marges ou les positions de négociation; plus précisément, les effets observés ne peuvent être mis sur le compte de la fusion de manière univoque", écrit le Conseil fédéral.

Le gouvernement estime toutefois nécessaire d'adapter les procédures de contrôle des concentrations. Cela vaut en premier lieu pour la procédure applicable lorsque l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) se substitue à la Commission de la concurrence (Comco) dans le cadre de fusions bancaires. Le Conseil fédéral examinera dans quelle mesure la coopération entre les deux organes de surveillance peut être améliorée dans le cadre de l'entraide administrative.

Le Conseil fédéral juge inopportune l'introduction de l'instrument de l'enquête sectorielle dans le droit suisse de la concurrence, dont l'examen a été expressément souhaité par le Conseil national. Cela augmenterait la charge administrative et l'insécurité juridique pour les entreprises.

Le rapport publié vendredi fait suite au postulat 23.3444 "Fusion UBS-CS. Évaluation de l'importance du point de vue du droit de la concurrence et de l'économie nationale" déposé le 4 avril 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Les sapins de Noël coûteront un peu plus cher cette année

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Les prix des sapins de Noël sont en légère hausse cette année (achives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les consommateurs suisses devront débourser davantage pour acheter un sapin de Noël cultivé en territoire helvétique. Le salut ne viendra pas des sapins étrangers, dont la hausse des prix devrait être plus soutenue encore.

Pour la première fois depuis plus de dix ans, le prix des sapins de Noël suisses augmente légèrement. La hausse devrait toutefois être "modérée", a assuré Philipp Gut, directeur de l'association IG Suisse Christbaum, auprès de l'agence AWP. Cette hausse doit être contenue entre 1 et 2% et au pire ne pas dépasser 5%.

Une augmentation plus vive est attendue pour les conifères produits à l'étranger, par exemple au Danemark qui a connu des gelées et où la surproduction s'est normalisée. L'offre sera donc limitée et les prix devraient grimper en conséquence. L'inflation plus importante dans l'Union européenne qu'en Suisse devrait aussi peser.

Du côté de la grande distribution, Coop s'attend à des prix stables pour les petits spécimens mais à un renchérissement des grands modèles, en raison des coûts de transport et de logistique plus élevés. Chez Migros, les prix varient selon les régions.

Sur internet pas plus de 150 cm

Le géant orange assure s'approvisionner à 90% en Suisse, quand son concurrent bâlois indique ne proposer que des résineux estampillés à la croix blanche. Sa filiale Jumbo se fournit à 85% dans le pays. Aldi propose des sapins Nordmann cultivés dans l'Union européenne.

Commerçants et faîtière évoquent une demande stable pour les arbres de Noël. L'attrait pour des résineux d'origine suisse devrait donc se poursuivre.

Le commerce en ligne des sapins de Noël joue quant à lui encore un rôle mineur dans les ventes de fin d'année. Les producteurs traditionnels sont encore peu présents sur ce segment, a constaté Philipp Gut. Les clients sont en effet attachés à pouvoir voir et toucher le produit avant de l'acquérir. Et l'achat fait encore partie des réjouissances de l'Avent.

Aldi, Migros et Coop ne proposent que des conifères en magasin. Seule Jumbo, filiale de Coop, permet de commander des arbres de 150 centimètres de haut. Landi, aux mains de Fenaco, propose des événements festifs autour de la vente de sapins.

cg/ls/sc/ck/rr

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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