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Suisse

"Fuites" au DFI: Chiesa veut la publication des auditions de Berset

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Le président de l'UDC exige la publication des procès-verbaux d'audition d'Alain Berset dans l'affaire dite des coronaleaks (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'UDC exige la publication des procès-verbaux d'audition d'Alain Berset dans l'affaire des fuites dans son département. La population a droit à la transparence, a déclaré le président du parti Marco Chiesa.

L'UDC exige du président de la Confédération des explications complètes, a ajouté M. Chiesa dans une interview samedi aux journaux alémaniques du groupe Tamedia. Le chef du Département fédéral de l'intérieur (DFI) aurait pu s'expliquer depuis longtemps. Selon le Tessinois, Alain Berset est "seul responsable".

Apparemment, il y a eu "un pacte entre l'éditeur Ringier et le DFI", a précisé le conseiller aux Etats UDC dans l'interview: "L'objectif était qu'en fin de compte Berset soit le meilleur dans les médias. C'est pourquoi nous avons maintenant une crise institutionnelle".

La "Schweiz am Wochenende" avait rapporté il y a une semaine que l'ex-chef de la communication d'Alain Berset, Peter Lauener, avait transmis à plusieurs reprises à Ringier des informations confidentielles sur les mesures anti-Covid prévues par le Conseil fédéral. L'hebdomadaire s'appuyait, selon ses propres affirmations, sur des courriels et des procès-verbaux d'audition dont la rédaction disposait.

Question de démission

Pour le président de l'UDC, la question de savoir si Alain Berset était au courant des activités de son porte-parole est d'une importance secondaire: s'il ignorait ce qu'avait fait M. Lauener, ce serait "un échec flagrant de direction"; s'il était au courant, il n'est de toute façon plus nécessaire de poursuivre la discussion, a déclaré Marco Chiesa.

Celui-ci ne demande pas directement au ministre de la Santé de démissionner, contrairement au conseiller national Alfred Heer (UDC/ZH). Le président de la Confédération devrait en tirer lui-même les conséquences, s'est-il contenté de dire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Moins facilement contourner les obligations militaires en Suisse

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Il doit être plus difficile pour les doubles nationaux de se soustraire à leurs obligations militaires suisses, estime le National (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les doubles nationaux doivent moins facilement pouvoir contourner les obligations militaires suisses. Le National a adopté mercredi, dans une version amendée, une motion du Conseil des Etats en ce sens. Ce dernier devra se prononcer à nouveau.

Dans son texte, le conseiller aux Etats Mauro Poggia (MCG/GE) ciblait les Franco-suisses, en demandant qu'il ne leur soit plus possible de se soustraire à leurs obligations militaires en Suisse en participant à la "Journée défense et citoyenneté" en France. La Chambre du peuple est allée plus loin: tous les doubles nationaux suisses ne doivent plus pouvoir remplacer le service militaire en Suisse par un "pseudo-service" dans le deuxième pays d'origine.

Ainsi, pour être reconnu, le service militaire accompli par les doubles nationaux suisses à l'étranger doit être comparable à celui effectué en Suisse. Dans le cas contraire, les personnes concernées doivent payer l'intégralité de la taxe d'exemption de l'obligation de servir en Suisse.

Cette demande correspond à celle d'une motion de Stefanie Heimgartner (UDC/AG), encore pendante au National.

Nombre négligeable

Le Conseil fédéral était opposé au texte. Seul le nombre de conscrits "perdus" en France a une influence sur les effectifs de l'armée helvétique, a indiqué le ministre de la défense Martin Pfister. En moyenne, au cours des dix dernières années, 731 personnes concernées n'ont pas été incorporées par an en Suisse.

C'est pourquoi le gouvernement s'est dit disposé à entamer des négociations avec la France. Mais il refusait de revoir les dispositions pour les sept pays avec lesquels la Suisse a des accords en la matière. Cela créerait de l'insécurité juridique à long terme, a estimé M. Pfister.

Et de relever que le nombre de personnes concernées dans les autres pays que la France est tellement négligeable qu'entamer des négociations nuirait à la réputation de la Suisse. Sans succès. Au vote, la motion a été adoptée par 147 voix contre 25. Les oppositions sont venues des Vert-e-s. Une douzaine de socialistes se sont abstenus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Voitures neuves: les hybrides rechargeables continuent de séduire

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Le mois dernier, les voitures électriques ont progressé de 15% en Suisse. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En novembre, le nombre de voitures de tourisme mises en circulation est resté pratiquement stable sur un an, selon la statistique officielle de la Confédération. Les hybrides rechargeables et les véhicules électriques ont toujours la cote auprès des Suisses.

Au total, 25'216 véhicules à moteur ont été mis en circulation en Suisse en novembre 2025, ce qui représente une petite progression de 1% sur un an, rapporte mercredi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans son relevé mensuel.

Par catégorie, 19'587 voitures de tourisme ont rejoint les routes helvétiques le mois dernier, soit un léger recul de 1% par rapport à novembre 2024. Dans le détail, le nombre de nouveaux véhicules à essence sur le marché a diminué de 10%, les moteurs diesel de 18% et les hybrides normales de 8%. En revanche, les hybrides rechargeables ont bondi de 35% et les voitures électriques ont progressé de 15%.

Entre janvier et novembre 2025, les nouvelles immatriculations pour les voitures de tourisme affichent également une diminution, de 2%. Les véhicules à essence ont reculé de 19% et les moteurs diesel de 27%. A l'opposé, les hybrides normales ont connu une hausse de 4%, les hybrides rechargeables de 26% et les voitures électriques de 15%.

A noter également que les motocycles perdent de la vitesse: les nouvelles mises en circulation s'inscrivent en baisse de 5% en novembre. Au total, 1649 deux-roues ont trouvé preneurs ce mois-là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Plus de 135'000 signatures pour l'initiative anti-armes nucléaires

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Le comité d'initiative va remettre le 23 décembre plus de 135'000 signatures pour que la Suisse rejoigne le Traité d'interdiction contre les armes nucléaires (TIAN) (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'initiative pour que la Suisse rejoigne le Traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN) a abouti. Plus de 135'000 signatures seront remises le 23 décembre à la Chancellerie fédérale, a annoncé mercredi la Campagne pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN).

L'initiative populaire, lancée en juillet 2024, a reçu "un large soutien dans toutes les régions du pays", a ajouté l'ONG à Genève, s'exprimant au nom de l'Alliance pour l'interdiction des armes nucléaires. La Suisse n'a aucune influence sur les politiques nucléaires des puissances dotées, mais elle serait "fortement" affectée par leurs conséquences, estime un membre du comité, Annette Willi.

Malgré une pression de la société civile et une demande du Parlement fédéral pour que la Suisse rejoigne le TIAN, le Conseil fédéral temporise depuis des années. Il met en avant des raisons de politique de sécurité, alors que les pays dotés de cet armement sont hostiles à l'accord.

"Il n'est pas acceptable que d'autres Etats dictent notre politique en matière d'armes nucléaires", insiste Mme Willi. Près d'une centaine de pays ont signé cet arrangement et 74 en sont Etats parties.

Celui-ci était entré en vigueur en 2021. Il interdit l'utilisation, le développement, la production, les essais, le stationnement, le stockage et la menace d'utilisation d'armes nucléaires. Mais aussi d'assister quiconque pour ces activités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Swatch Group confirme des perquisitions en Italie

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Le groupe horloger biennois Swatch est dans le collimateur des enquêteurs italiens, suspecté d'imposer des prix de vente à ses revendeurs. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Swatch Group a confirmé mercredi à AWP que le gendarme de la concurrence italien (AGCM) avait mené mardi des inspections dans les locaux de la société en Italie. Celui-ci soupçonne l'horloger biennois de se livrer à des pratiques anti-concurrentielles.

Les enquêteurs suspectent notamment Swatch Group d'imposer des prix de vente à ses revendeurs dans le pays.

L'agence de presse française AFP a révélé mardi que l'entreprise suisse, tout comme le groupe horloger japonais Citizen, qui compte la marque genevoise Frédérique Constant mais aussi Bulova, Vagary et Alpina, étaient dans le collimateur des enquêteurs italiens.

L'AGCM a ouvert une enquête et mené des inspections dans les locaux italiens des deux groupes pour "vérifier une éventuelle violation de l'article 101 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE), consistant en la fixation des prix publics affichés sur les canaux en ligne de leurs distributeurs agréés".

Mesures de rétorsion ?

"Nous confirmons que les autorités italiennes ont visité les locaux de Swatch Group Italie afin d'obtenir des informations concernant une possible pratique non conforme sur les procédures de prix de nos marques Tissot Italie et Mido Italie. Le groupe coopère et participe pleinement à cette procédure et souhaite faire toute la lumière sur cette violation potentielle de Tissot Italie et Mido Italie", a déclaré sur ce sujet à AWP un porte-parole de Swatch.

Selon le gendarme italien de la concurrence, Swatch Group et Citizen surveilleraient en parallèle les prix pratiqués par leurs revendeurs, avec des mesures de rétorsion pour ceux qui proposent des remises. Le porte-parole n'a pas réagi sur ce point précis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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