Suisse
Fusion nucléaire: le tokamak de l'EPFL fête ses 30 ans
Le tokamak de l'EPFL fête ses 30 ans. La haute école lausannoise a célébré jeudi en grande pompe l'anniversaire de cet instrument de recherche sur la fusion nucléaire.
L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) n'a pas attendu les crises climatiques et énergétiques pour s'engager dans la recherche d'une source d'énergie propre, sûre et potentiellement inépuisable, indique-t-elle dans un communiqué.
Depuis la création du Centre de recherche en physique des plasmas (CRPP) en 1961 et la mise en service du Tokamak à configuration variable (TCV) dès 1992, la haute école s'est constituée en acteur majeur de la recherche en fusion nucléaire. Son objectif: reproduire les réactions qui ont lieu au c½ur des étoiles.
Anneau métallique
Les scientifiques sont déjà capables d'obtenir des réactions de fusion nucléaire sur Terre. Le défi, c'est de les maintenir sur la durée et de récolter la chaleur qui en découle afin de la transformer en électricité.
A l'EPFL, c'est précisément dans une chambre dite à confinement toroïdal, le tokamak, que l'on étudie la façon d'y arriver. Le tokamak - acronyme dérivé du russe - se présente comme un anneau métallique entouré d'électro-aimants.
Les scientifiques y chauffent à plus de 100 millions de degrés un gaz de deutérium - un isotope de l'hydrogène - pour le transformer en plasma et générer des collisions très énergétiques entre les noyaux des atomes. Le champ magnétique permet au plasma de rester au centre de la chambre sans en toucher les parois.
"C'est un peu comme si on reproduisait une petite étoile sur Terre", schématise Yves Martin, adjoint du directeur de la Faculté des sciences de base Swiss Plasma Center de l'EPFL, interrogé par Keystone-ATS. L'idée étant de reproduire l'énergie du soleil, complète-t-il.
Coeur inchangé depuis 30 ans
Le CRPP, devenu en 2015 Swiss Plasma Center, occupe environ 200 personnes en recherche ou aux études. Il est reconnu comme l'une des plates-formes de recherche en fusion les plus importantes d'Europe en raison de ses caractéristiques et de sa flexibilité.
"Nous avons construit tout cela avant l'existence d'internet, et le c½ur de la machine est toujours le même aujourd'hui", note Basil Duval, responsable des systèmes de mesures du TCV, cité dans le communiqué.
Pour marquer ce jubilé, le Swiss Plasma Center accueillait jeudi différentes personnalités, notamment des représentants du consortium EUROfusion, en charge de plusieurs initiatives dont la mise au point des fondements théoriques est testée au TCV. Le conseiller fédéral Guy Parmelin devait prononcer un discours en fin de journée.
Une approche unique
Parce qu'il est "à configuration variable", le TCV sert principalement à étudier l'effet de la forme du plasma sur ses caractéristiques (température, qualité du confinement) ainsi qu'à investiguer de nouvelles formes de plasma.
Il permet aussi d'étudier la configuration du "divergeur", un dispositif permettant de contrôler l'échappement de l'énergie du c½ur du plasma, qui est l'un des défis à résoudre pour que les plasmas puissent être maintenus, sans endommager le réacteur, pendant de longues durées.
Dans une récente collaboration, le Swiss Plasma Center s'est associé avec Google DeepMind afin d'appliquer des techniques d'apprentissage profond et d'intelligence artificielle à la gestion en temps réel des paramètres contrôlant le plasma. Ces méthodes ont été appliquées pour la première fois à des plasmas réels au sein du TCV.
Le tokamak est entouré de systèmes de chauffage (micro-ondes et injection de particules chaudes) et de beaucoup de systèmes de mesures (température, densité, rayonnement, fluctuations et autres paramètres cruciaux).
Dans les usines à fusions du futur, la chaleur produite par les réactions de fusion alimentera des turbines, comme dans les centrales actuelles à fission, afin de produire de grandes quantités d'une électricité durable et sans émissions de gaz à effet de serre ni de déchets radioactifs à longue durée de vie, conclut l'EPFL.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Un jeune de 25 ans perd la vie à Nyon
Un grave accident de la route s'est produit sur la route de Genève à Nyon dans la nuit de samedi à dimanche vers 1 heure du matin. L'un des occupants du véhicule est décédé, l'autre a été blessé.
Les policiers dépêchés sur place "ont constaté qu’un véhicule dont les occupants ne se trouvaient plus à bord était la proie des flammes", écrit la police cantonale vaudoise dans un communiqué. La première victime, un Suisse 25 ans, a été héliportée au CHUV où elle est décédée. La seconde victime, un Suisse de 21 ans, a été transportée à l'hôpital de Nyon, puis au CHUV. Ses jours ne sont pas en danger.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes et les circonstances exactes de l'accident. Elle a nécessité la fermeture de la route jusqu'à dimanche en fin de matinée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Cueillette de champignons: contrôles impératifs faute d'antidote
La rupture de stock actuelle de l’antidote utilisé en cas d’intoxication aux amanites phalloïdes est problématique. Tox Info Suisse urge les amateurs de faire impérativement contrôler toute cueillette par un organe officiel de contrôle des champignons.
L’antipoison utilisé en cas d’intoxications aux amanites phalloïdes n’est pas disponible ni en Suisse ni à l’étranger, et ce jusqu’à mi-novembre au moins, rappelle lundi Tox Info Suisse. D’autres options thérapeutiques sont limitées.
Chaque année, Tox Info Suisse recense plusieurs centaines de cas d'intoxications aux champignons, dont quelque cas graves. Les intoxications aux amanites phalloïdes qui ne sont pas traitées de façon appropriée peuvent être mortelles.
Afin de limiter au maximum le nombre de dommages potentiellement graves pour la santé, la population est invitée à faire contrôler tous les champignons cueillis soi-même par un poste de contrôle des champignons. Les adresses de ces lieux de contrôle dans le voisinage sont disponibles sur www.vapko.ch.
www.vapko.ch.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Migros Tessin sera livré depuis Lucerne
La coopérative Migros Lucerne se chargera, jusqu'en 2030, de la logistique pour son homologue du Tessin, en assurant le transport des marchandises via le tunnel du Gothard. Le nombre d'employés touchés par cette réorganisation n'est pas connu.
La coopérative Migros Lucerne "assurera la préparation des commandes" pour tous les magasins de l'enseigne au Tessin "avec ses installations et systèmes automatisés dans la centrale d'exploitation de Dierikon", situé au nord de la grande ville de Suisse centrale, précise le communiqué publié lundi.
Les marchandises seront classées par magasin et chargées dans des conteneurs qui arriveront de nuit au Tessin par le train après avoir franchi le tunnel du Gothard. À partir de Sant'Antonino, les camions prendront le relai pour acheminer les conteneurs aux magasins. Le site de Sant'Antonino est maintenu et conserve sa fonction de noeud logistique important au Tessin, a assuré le géant orange.
"Ce projet phare en matière de logistique montre comment nous pouvons exploiter les synergies entre les coopératives régionales", a déclaré Mattia Keller, directeur de Migros Tessin, cité dans le communiqué.
Le distributeur ajoute qu'un "accompagnement sera proposé ces cinq prochaines années au personnel de Migros Tessin impacté par le changement afin de lui permettre de trouver une solution d'avenir au sein ou en dehors de Migros Tessin", sans toutefois préciser leur nombre.
"Grâce à la simplification du paysage logistique, cette solution est non seulement bénéfique pour les coopératives Lucerne et Tessin, mais aussi pour l'ensemble du groupe Migros", a expliqué Guido Rast, directeur de Migros Lucerne, en omettant de donner des chiffres sur les économies réalisées. En février dernier, le géant orange a annoncé une vaste restructuration, comprenant des suppressions de postes et des cessions d'activités.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Le ciel suisse trop nuageux pour observer les aurores boréales
Des aurores boréales ont été visibles dans la nuit de dimanche à lundi près de la frontière du nord-est de la Suisse. Le ciel helvétique était quant à lui souvent trop couvert pour observer le phénomène.
Le spectacle naturel a pu être photographié depuis le Vorderälpele autrichien, indique lundi le service météorologique Meteonews sur X. Ce dernier a publié des images de la vallée du Rhin avec un ciel rougeoyant en arrière-plan.
Des aurores boréales étaient attendues ce week-end en raison d'une forte tempête géomagnétique solaire. Le phénomène survient lorsque le soleil projette de grandes quantités de plasma dans l'espace.
L'agence météorologique américaine NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) s'attendait vendredi à des tempêtes de catégorie G3. Les aurores boréales observées en Suisse en mai dernier avaient été déclenchées par une tempête de catégorie G5, la plus élevée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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