Suisse
Galenica rachète Lifestage Solutions pour le soin à domicile
Galenica rachète Lifestage Solutions, un prestataire de services numériques pour les organisations de soins à domicile et les maisons de retraite. L'acquisition permettra de se renforcer sur un marché en forte croissance.
Lifestage Solutions a développé une plateforme commerciale numérique pour les organisations de soins à domicile et les maisons de retraite, qui facilite les activités quotidiennes de ses clients, précise le communiqué. Elle permet par exemple de commander "de manière entièrement automatisée" du matériel médical, des produits de soins et des prestations "nécessaires à la prise en charge quotidienne des patients, comme la livraison de repas".
A l'avenir, les prestations de Galenica pourront être intégrées sur la plateforme, avec notamment la distribution stationnaire et en ligne de médicaments, l'intégration de la gamme de produits de Careproduct ainsi que l'extension des offres et prestations de Bichsel et Mediservice dans le domaine des soins à domicile. Galenica espère également renforcer sa filiale Medifilm sur le marché des maisons de retraite. Elle espère également réaliser des synergies dans les secteurs des achats et de la logistique.
Fondée en 2014, Lifestage emploie une quarantaine de collaborateurs et a réalisé en 2020 un chiffre d'affaires de 9,4 millions de francs. Après son intégration, l'entreprise sera gérée par l'unité de services Healthcare de Galenica en tant que division autonome. Tous les collaborateurs, y compris l'équipe de développement informatique, le site de l'entreprise à Otelfingen ainsi que l'entrepôt à Eriswil seront repris.
En Suisse, environ 1100 organisations de soins à domicile accompagnent près de 400'000 patients pour des soins de longue durée. A cela s'ajoutent quelque 1600 maisons de retraite accompagnant environ 160'000 patients de longue durée. Etant donné l'évolution démographique, ce marché va devenir de plus en plus important, affirme Galenica.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Genève
La Ville de Genève aide les jeunes dans leur recherche d'emploi
La Ville de Genève a annoncé lundi avoir mis en place une aide financière consacrée à l'employabilité des jeunes. Le budget est de 400'000 francs. La mesure, prise dans le cadre de la nouvelle politique municipale de la jeunesse, pourrait bénéficier à environ 350 personnes.
L'aide ponctuelle est plafonnée à 1000 francs par année et par jeune. Cette somme est un coup de pouce à la personne qui se lance sur le marché du travail. Elle doit permettre, par exemple, d'acheter du matériel informatique pour sa recherche d'emploi, d'entamer une formation ou d'obtenir son permis de conduire.
Pour mettre en oeuvre cette mesure, la Ville de Genève a développé un partenariat avec l'association Autonomia. L'objectif de cette prestation est de réduire l'impact de la précarité financière affectant les jeunes dans leur parcours vers l'emploi et de renforcer leur capacité d'action, explique la municipalité.
D'autres mesures sont prévues dans le cadre de cette nouvelle politique de la jeunesse adoptée par la Ville de Genève, notamment pour favoriser l'accès des jeunes à des logements abordables. A l'avenir, une attention nouvelle sera aussi portée sur les 12-14 ans, afin de leur assurer un soutien accru.
"Nous voulons donner à la jeunesse une place centrale, en lui offrant le pouvoir d'agir sur son futur et en valorisant son potentiel", relève, cité dans le communiqué de la Ville de Genève, la conseillère administrative et maire Christina Kitsos, chargée du département municipal de la cohésion sociale et de la solidarité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Quincy Jones: des liens très forts avec le Montreux Jazz Festival
Le Montreux Jazz Festival (MJF) a rendu hommage lundi à son ambassadeur et fidèle ami Quincy Jones. Chaque été, durant plus de trente ans, la manifestation aura été la deuxième maison du producteur et trompettiste américain, décédé dimanche.
"Quincy Jones est venu pour la première fois au MJF en 1990. Il en a été le coproducteur entre 1991 et 1993. C'était le début d'une grande amitié avec Claude Nobs qui l'appelait son 'frère d'une autre mère' ", s'est remémoré Mathieu Jaton, patron du MJF lors d'un entretien avec Keystone-ATS.
En 1991, le duo organise un coup de maître, le concert de légende de Miles Davis qui décédera quelques semaines plus tard. Depuis, Quincy Jones est revenu chaque année, mettant sur pied de grandes soirées sur mesure avec des musiciens de tous les continents et générations: de Phil Collins à Petula Clark en passant par Al Jarreau, Herbie Hancock, Simply Red, ou encore Jon Batiste.
"Depuis la mort de Claude Nobs en 2013, Quincy a redoublé de présence et de disponibilité", raconte Mathieu Jaton. "En 2019, le concert de son 85e anniversaire avait réuni toute une jeune génération d'artistes, pour un moment très symbolique. Depuis le Covid, il n'est pas revenu, pour des raisons de santé".
Toujours des projets incroyables
"Tout comme Claude Nobs, Quincy avait une vision de la musique élargie et s'intéressait à tous les styles. C'était la qualité qui comptait. Il est le premier à avoir amené le hip hop à Montreux au début des années 90. Il a également donné une énorme crédibilité au festival", souligne le patron du MJF.
Quand Quincy Jones arrivait à Montreux, il déclarait "I'm back home". "Infatigable, il avait toujours des projets incroyables. Il allait aux jam sessions, aimait à découvrir les jeunes musiciens. Il a rencontré à Montreux des nouveaux talents, tels que Jacob Collier ou Alfredo Rodriguez, qu’il a pris sous son aile en tant que producteur et mentor. Il était toujours disponible", relève Mathieu Jaton.
Comme souvenir personnel, le patron du festival se rappelle leur première rencontre. "C'était en 1994 et je faisais le service au chalet de Claude Nobs. Je coupais le saumon Balik de Quincy. C'est devenu une tradition", sourit-il. Loin de la superstar inaccessible, "c'était un homme merveilleux, d'une générosité incroyable".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Nouveau bâtiment de recherche "hors bruit" prévu dès 2026 à l'EPFL
La recherche fondamentale s'appuie aujourd'hui sur des instruments si sensibles qu'ils doivent être comme coupés du monde. Ce défi a été au centre de la conception de l'Advanced Science Building, qui sera érigé sur le campus de l'EPFL à Ecublens dès 2026.
Les bureaux Kaan Architecten et Celnikier & Grabli Architectes (Rotterdam et Paris) ont remporté le mandat d'études lancé en 2022. Le bâtiment offrira des bureaux et des laboratoires de pointe sur sept niveaux, dont deux souterrains, a indiqué lundi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.
Que l'on parle de physique quantique, de nanotechnologies, de biologie, de chimie ou de matériaux, la recherche fondamentale atteint aujourd'hui de tels degrés de finesse qu'il devient extrêmement complexe d'isoler les outils de mesure des bruits extérieurs.
"Si nous voulons que l'EPFL puisse rester à la pointe de la recherche, il est indispensable de construire un bâtiment offrant les conditions requises par ces expériences, voire davantage", explique Anna Fontcuberta i Morral, future présidente de l'EPFL, citée dans le communiqué. L'Advanced Science Building (ASB) remplira précisément ce rôle.
Un silo central sur ressorts
Dire "bruit" dans ce contexte dépasse largement le son. Perturbations électromagnétiques, vibrations physiques, variations d'humidité ou de température sont autant d'externalités dont il faut s'affranchir pour ne pas fausser des expériences dont l'échelle est parfois celle de l'atome.
Combiner ces contraintes avec l'élaboration d'un immeuble capable d'accueillir des plateformes technologiques ouvertes à la communauté scientifique et vingt-six groupes de recherche - soit jusqu'à 600 personnes - a été un exercice hors normes pour les bureaux ayant participé au mandat d'études parallèles lancé en 2022.
Parmi les solutions retenues figure un silo central, monté sur ressorts et dissocié du reste du bâtiment, qui regroupe toute la technique, fatalement génératrice de diverses formes de perturbations. Les espaces de circulation, de préparation et d'expérimentation s'organisent autour du silo, par couches successives.
Un bâtiment à vivre
Les espaces de bureaux, qui font la part belle au bois, sont modulables et ouverts sur le campus, le lac et les montagnes. Ils sont complétés par des espaces de rencontre placés près des zones de circulation, autant d'éléments qui feront de l'ASB un bâtiment accueillant et agréable, dont le parvis sera largement arborisé.
"Il existe moins de dix lieux proposant de telles capacités", souligne Ambrogio Fasoli, vice-président associé pour la recherche: "Tous ont été visités durant l'élaboration de notre projet, ce qui nous a permis de retenir à chaque fois leurs meilleurs atouts et d'éviter un certain nombre d'écueils".
D'un coût avoisinant les 200 millions de francs, l'Advanced Science Building sera mis à l'enquête en 2025, avant une phase de construction qui s'étendra de 2026 à 2029.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Etagnières: une plaque apposée à côté du portrait de l'Abbé Pierre
La communauté Emmaüs d'Etagnières (VD) conserve "pour l'instant" la fresque représentant l'Abbé Pierre sur le mur d'entrée de son magasin. Elle vient toutefois d'y ajouter une plaque explicative "condamnant formellement" les violences sexuelles attribuées au fondateur du mouvement Emmaüs.
Cette plaque est aussi "un acte de solidarité envers les victimes, auxquelles vont nos premières pensées", explique lundi le directeur de la communauté d'Etagnières, Gaël Ramé, contacté par Keystone-ATS. Il ajoute que la question sur le maintien ou non de cette fresque a fait l'objet d'un débat interne et demeure "ouverte".
L'oeuvre, réalisée il y a plusieurs années par un compagnon de la communauté vaudoise, représente certes l'Abbé Pierre, mais elle "fait aussi partie de notre histoire", relève M. Ramé. Il remarque également que l'abbé déchu n'est pas seul sur la fresque, mais qu'il est entouré de compagnons (avec des portraits authentiques), "ce qui lui donnait tout son sens."
M. Ramé précise que toutes les autres images représentant l'Abbé Pierre, notamment dans la brocante, ont été retirées. De plus, comme l'a décidé récemment la Fédération Emmaüs Suisse (FES), ni l'image de l'abbé ni ses citations ne sont désormais utilisées sur les différents supports de communication.
Pas de désaffections
Pour le directeur de la communauté d'Etagnières, la deuxième plus ancienne du pays après celle de Genève, il faut toutefois "résister à la tentation de la table rase et assumer l'histoire d'Emmaüs et les zones d'ombre effroyables de l'Abbé Pierre".
Et d'ajouter: "Nous sommes tournés vers les victimes, mais aussi vers les compagnons, collaborateurs et bénévoles qui ont beaucoup souffert" depuis les premières révélations en juillet dernier.
Alors que la crise n’est pas encore terminée et qu’il faudra du temps pour la digérer, "notre mission se poursuit", insiste le responsable. Il relève qu'à Etagnières comme dans les autres communautés romandes, l'affaire n'a pas engendré de désaffections ou baisses de dons. La fréquentation de la brocante ne faiblit pas non plus. "La clientèle nous exprime plutôt sa solidarité", indique-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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