Suisse
Mesures pour freiner la hausse des coûts de la santé au Parlement
Projets-pilotes, prix des médicaments génériques, création d'une organisation tarifaire nationale. Le Parlement pourra débattre du projet visant à freiner la hausse des coûts de la santé que le Conseil fédéral lui a transmis mercredi.
Les coûts des prestations médicales ne cessent d'augmenter, et cela se répercute sur les primes des assurés, a rappelé à la presse Alain Berset, ministre de la santé. Le Conseil fédéral propose au Parlement un premier paquet de neuf mesures.
Tous les acteurs obtiendront ainsi des instruments pour contribuer à la maîtrise des coûts dans l'assurance obligatoire de soin. Des économies à long terme de plusieurs centaines de millions de francs par année sont attendues. Mais il n'y aura pas de baisse brutale des coûts, a dit M. Berset.
Le projet prévoit la possibilité de mener des projets-pilotes novateurs qui exploreraient les pistes pour réduire les coûts même s'ils sortent de la loi sur l'assurance maladie. Cela permettrait par exemple de tester de nouveaux modèles d'assurance ou de mener des essais en soins intégrés.
Des projets-pilotes peuvent déjà être lancés aujourd'hui, a rappelé M. Berset. Mais cette possibilité n'est pas assez exploitée.
Prix des médicaments
Le Conseil fédéral veut aussi agir sur les prix des génériques. Ces médicaments sont deux fois plus chers en Suisse que dans les pays européens qui nous entourent, a rappelé le ministre de la santé.
Le Conseil fédéral a donc décidé d'introduire un système de prix de référence applicable aux médicaments dont le brevet a expiré. Au moins trois médicaments contenant la même substance active devront coexister sur le marché. Le prix sera fixé en fonction du prix à l'étranger et du volume du marché de la préparation d'origine.
L'assurance obligatoire ne remboursera que ce prix. Si un médicament plus cher est délivré, l'assuré devra payer la différence. Ce système devrait permettre de réaliser des économies de 300 à 500 millions de francs par année, soit entre un sixième et un quart du marché des génériques.
Certains milieux craignent que seul le médicament le moins cher soit remboursé. "Ce ne sera pas le cas", a assuré le ministre de la santé. La liberté de choix sera assurée et il y aura toujours la possibilité de se faire prescrire le médicament original.
Malgré les oppositions soulevées lors de la consultation, le Conseil fédéral n'a rien changé. L'industrie pharmaceutique, les médecins et les hôpitaux avaient estimé que cette proposition entraînerait des difficultés d'approvisionnement et mettrait en danger la sécurité des patients.
Organisation tarifaire nationale
Dans le domaine des soins ambulatoires, le Conseil fédéral veut instaurer une organisation tarifaire nationale, comme cela existe déjà pour les soins stationnaires. "Cela permettra d'éviter les blocages comme avec le TARMED", a précisé le Fribourgeois.
Le gouvernement veut aussi obliger les fournisseurs de prestations et les assureurs à conclure des conventions nationales. Celles-ci devront prévoir des mesures correctives pour les augmentations injustifiées de coûts. Pour le Conseil fédéral, la hausse des coûts doit se limiter à ce qui est médicalement justifiable.
L'organisation tarifaire sera chargée d'élaborer, d'adapter, d'actualiser les structures tarifaires obsolètes. Les partenaires auront deux ans pour sa mise en place. S'ils n'y parviennent pas, le Conseil fédéral l'instituera de manière contraignante.
Copie des factures
Par ailleurs, les fournisseurs de soins seront tenus d'envoyer systématiquement une copie de la facture après chaque traitement. Les patients pourront ainsi mieux contrôler si les prestations indiquées correspondent au traitement reçu et pourront prendre conscience des coûts.
Les assureurs disposeront quant à eux d'un droit de recours contre les décisions des cantons concernant la liste des hôpitaux, des maisons de naissance et des établissements médico-sociaux. Cette mesure permettra d'éviter une offre excédentaire et de décharger les payeurs de primes et les contribuables. Jusqu'à présent, le droit de recours n'appartenait qu'aux hôpitaux concernés par la planification cantonale.
Deuxième paquet
Le Conseil fédéral devrait mettre en consultation en janvier 2020 le deuxième volet. Celui-ci portera principalement sur l'instauration d'un objectif de maîtrise des coûts de la santé et le renforcement des soins coordonnés.
(KEYSTONE-ATS)
Vaud
Le Salon des vins des Côtes de l'Orbe attire 700 visiteurs
La 6e édition du Salon des vins des Côtes de l'Orbe à Daillens (VD) a attiré 700 visiteurs vendredi et samedi. Vingt vigneronnes et vignerons de cette appellation ont présenté leurs crus à la salle Jean Villard-Gilles. Le Tessin était l'invité d'honneur de cette édition 2024, représenté par trois caves.
Cette manifestation "conviviale offrant une immersion au c½ur des vins du pied du Jura confirme sa popularité avec une fréquentation stable", ont indiqué dimanche les organisateurs dans un communiqué.
Pour accompagner les stands dédiés à la présentation des vins, un marché de produits du terroir s'est parallèlement tenu sur place, avec la présence d'artisans de la région proposant bières, fromages, charcuteries, macarons ou encore chocolats.
Samedi, le salon a également accueilli une étape du championnat vaudois de dégustation, le "Verre d'or", avec six vins issus de cépages régionaux à déguster à l'aveugle. Vendredi soir, la manifestation a organisé une masterclass dédiée à la découverte du Pinot noir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Plongée dans les eaux profondes du Léman à la Maison de la Rivière
La Maison de la Rivière à Tolochenaz (VD) propose jusqu'au 23 mars 2025 une plongée dans les profondeurs du lac Léman. Elle expose le travail de Michel Roggo, photographe suisse renommé pour son exploration des milieux subaquatiques en eau douce. En 2024, il a consacré son temps à étudier, explorer et photographier les eaux du Léman et de son bassin versant.
"Cette exposition inédite dévoile ses plus belles images d'un milieu aquatique à la fois familier et encore méconnu. A travers son objectif, Michel Roggo capture la beauté discrète de cet univers: un ballet des perches, une parade de reproduction de carpes et des herbiers foisonnants où vivent alevins et invertébrés", indique la Maison de la Rivière dans un communiqué.
"A travers ses images saisissantes, il révèle les trésors cachés sous la surface et encourage le public à explorer ce monde fascinant", poursuit le communiqué. "Au fil de sa carrière et de ses nombreuses expéditions autour du monde, Michel Roggo a transformé notre vision du monde subaquatique grâce à son talent de photographe. Il révèle la richesse et la fragilité de ce monde, sensibilisant le public à la préservation de ces écosystèmes".
Michel Roggo est né à Fribourg en 1951. Pêcheur, il côtoie les milieux aquatiques d'eau douce dès le plus jeune âge et devient photographe professionnel dès 1987. Il est depuis internationalement reconnu comme un spécialiste de la photographie d'eau douce et il a réalisé plus de 150 expéditions autour de la planète.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Une zone de rencontre au coeur du village de Bossy est contestée
Collex-Bossy (GE) votera dimanche 24 novembre sur un crédit de 630'000 francs destiné à créer une zone de rencontre au coeur du village de Bossy. Contesté par référendum, ce projet prévoit d'aménager la route d'Ornex sur environ 200 mètres dans le but d'améliorer la sécurité des piétons.
Cet aménagement répond aux préoccupations exprimées depuis plusieurs années par des Bossiotes au sujet du trafic sur cette route. La vitesse sera réduite à 20 km/h dans cette zone de rencontre sécurisée. Le projet prévoit aussi un lien entre la laiterie, qui est amenée à devenir le lieu de vie du village, et la place de jeu.
Pour les référendaires, le coût de ce projet est excessif. De plus, il va au-delà des demandes relatives à la sécurité de la route. Les opposants craignent aussi que le rétrécissement de la route n'entrave les manoeuvres et la circulation des véhicules agricoles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le réaménagement du centre de Meyrin se joue dans les urnes
Les Meyrinois se prononcent le 24 novembre sur un crédit de plus de 87 millions destiné au réaménagement du centre-ville. Initié en 2016, le projet Coeur de cité prévoit la construction d'une maison de la citoyenneté et l'aménagement d'espaces publics extérieurs.
Ce projet-phare de la législature 2021-2025 vise à requalifier le périmètre de la place des Cinq-Continents. Le crédit de 87,4 millions de francs a été accepté à la quasi-unanimité du Conseil municipal. Lancé par un comité rassemblant des ex-élus de plusieurs partis, le référendum est soutenu uniquement par l'UDC.
La maison de la citoyenneté accueillera la nouvelle mairie. Près de la moitié de ce bâtiment en bois de quatre étages sera dévolue au public. La population pourra notamment venir effectuer ses démarches administratives. Une salle et un jardin suspendu seront réservés pour les cérémonies. Il y aura aussi un tea-room.
Le projet prévoit la création d'un parc arboré, d'un bois et d'une fontaine agrémentée de brumisateurs. Plus de 250 arbres doivent être plantés ainsi que 15'000 m2 de prairie. Une place publique est conçue sur deux niveaux: l'un à l'entrée inférieure du centre commercial et un autre plus haut, qui se déploiera au-dessus du parking souterrain de 475 places, actuellement en chantier.
D'ici fin 2027
L'objectif de la Municipalité est de créer un espace pour y développer une vie sociale animée, articulée autour d'équipements publics, de commerces et de services. L'autorisation de construire a été délivrée en septembre. En cas d'approbation, les travaux débuteront en 2025. Le parc public sera terminé en 2026 et la maison de la citoyenneté inaugurée à fin 2027.
Les référendaires dénoncent un projet "démesuré et surdimensionné". Selon leur comité, l'actuelle mairie aurait pu être agrandie et transformée plutôt que de construire un "mastodonte". "A l'heure où le pouvoir d'achat est en berne, de telles dépenses somptuaires ne se justifient pas", ajoute-t-il.
Manège en sursis
Les Meyrinois se prononceront également sur l'avenir du manège équestre qui bénéficie d'un droit de superficie sur un site communal jusqu'en 2026. Passé cette échéance, il doit libérer le terrain afin d'y accueillir des manifestations, comme la fête des écoles ou celle du 1er Août.
Estimant que ce manège fait partie du patrimoine historique de la commune, le PLR et l'UDC ont lancé une initiative pour prolonger ce délai, le temps de déplacer et reconstruire le manège sur un autre site communal. Un contre-projet limite ce délai à quatre ans, soit jusqu'en 2030, tout en ajoutant une disposition sur le respect du bien-être animal.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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