Suisse
Gauche et syndicat refusent de faire un cadeau aux multinationales
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Les multinationales et les plus riches ne devraient pas bénéficier d'allègements fiscaux supplémentaires. La gauche et les syndicats ont lancé mardi un référendum contre la première étape de l'abolition du droit de timbre.
Le projet est vieux d'une douzaine d'années. A la session d'été, le Parlement a décidé d'avancer par étapes et approuvé la suppression du droit de timbre sur le capital. Les coûts pour l'Etat sont estimés entre 200 et 250 millions de francs.
Participation minimale
Actuellement, le droit de timbre est avant tout payé par les grandes entreprises et les sociétés financières, qui sont déjà sous-imposées, ont rappelé plusieurs orateurs d'un comité interpartis, réunissant les socialistes, les Verts et les syndicats, devant les médias à Berne.
Le secteur financier ne paie notamment pas de TVA, que ce soit sur ses produits ou sur les transactions, a précisé Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse. Les revenus du capital ne sont pas non plus imposés. "Il n'est donc que plus juste que le secteur financier paie au moins une taxe d'émission."
"Le droit de timbre, c'est le minimum du minimum pour rétablir une certaine équité entre les acteurs économiques", a abondé Florence Germond. Et la conseillère municipale lausannoise de pointer que les communes sont elles soumises à la TVA, quand elles construisent des écoles ou effectuent toutes autres prestations. Tout comme le restaurateur chez qui l'on boit son café chaque matin.
Pour la socialiste, "il n'est pas adéquat de favoriser un secteur au détriment d'un autre." D'autant plus que les grandes entreprises financières n'ont pas souffert de la crise du coronavirus. Ce sont les PME, généralement exemptées du droit de timbre, qui ont été les plus touchées. Or elles ne bénéficieront pas de la réforme.
La population passe à la caisse
"Le projet suit une nouvelle fois le principe: Faire des cadeaux aux grandes entreprises et laisser la population payer l'addition", a dénoncé Cédric Wermuth, co-président du PS. "En temps normal, cette politique de redistribution du bas vers les haut est déjà inadéquate. Mais au sortir de la crise, elle devient franchement obscène", a complété Florence Germond.
La Lausannoise a également pointé le mauvais timing pour les autorités. "Les finances publiques sont en difficulté suite à la crise du coronavirus. Ce n'est pas le moment de les affaiblir." Pour compenser ses pertes, la Confédération lancera des programmes d'économie qui se répercuteront en cascade sur les villes et les communes. Le financement des transports publics ou des crèches serait notamment touché.
Les recettes fiscales manquantes impacteraient également la politique climatique suisse, a estimé Franziska Ryser, vice-présidente des Verts. Et la conseillère nationale de dénoncer une "faute fatale". "Une politique climatique ambitieuse ne fonctionne qu'avec des finances publiques solides."
Tactique du salami
Le comité s'insurge encore contre la "tactique du salami" décidée par la majorité bourgeoise du Parlement. Après la suppression du droit de timbre sur le capital, ce sont toutes les autres variantes que le projet veut abolir. Les pertes se chiffreraient alors à plus de deux milliards.
Une tactique du salami qui n'en est pas à ses balbutiements, a souligné Cédric Wermuth. Dans les années 1990, le droit de timbre d'émission a été réduit progressivement de 3 à 1% et l'impôt sur le capital supprimé. La décennie suivante a vu plusieurs autres réductions. En 2011, la RIE II a introduit le principe de l'apport en capital, ainsi que l'octroi de privilèges pour les dividendes.
Sport
Une deuxième finale du top 10 pour Scott Brash
La finale du Top 10, l’une des deux épreuves phares du CHI de Genève est revenue à Scott Brash. L’Ecossais avait déjà enlevé cette finale en 2014.
Montant Hello Chadora Lady, il a devancé de 0’’16 l’Américain Kent Farrington. Les deux premiers ont été les seuls à réussir le sans-faute sur les deux parcours. L’Allemand Richard Vogel a pris la troisième place. Quant à Steve Guerdat, il s’est classé au huitième rang.
Triple vainqueur de l’épreuve (2010, 2018 et 2023), Steve Guerdat n’a pas tenu la distance. Montant Venard de Cerisy, le Jurassien a réussi un sans-faute lors de la première manche. Seulement, il devait faire tomber deux barres sur son second parcours pour voir son rêve de s’imposer une quatrième fois s’envoler.
"Il me manque encore quelque chose", avouait-il quelques instants après son concours. Opéré à deux reprises cette année au dos, il est bien conscient que sa condition ne lui permet pas encore d’évoluer dans le registre qui lui a permis de signer de si nombreux exploits. Il espère toutefois tirer son épingle du jeu lors du Grand Prix de dimanche au même titre que Martin Fuchs, qui n'a pas pu se qualifier pour la finale du top 10 qu'il avait remportée l'an dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La cagnotte de 15,93 millions est tombée à l’Euro Millions
Une personne a trouvé la combinaison gagnante du tirage de l’Euro Millions de vendredi. Elle remporte au total 15,93 millions de francs. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 7, 25, 30, 37 et 41 et les étoiles 5 et 11.
Lors du prochain tirage mardi, 16 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Recours contre l'ouverture des magasins le dimanche 21 décembre
A Genève, les syndicats SIT et Unia ont déposé un recours contre l'autorisation d'ouvrir les magasins le dimanche 21 décembre. Pour les syndicats, le canton a "interprété de façon abusive" une décision du Tribunal fédéral.
Le recours a été déposé mercredi devant la Chambre administrative de la Cour de justice, indiquent vendredi le SIT et Unia dans un communiqué. Ils s'opposent à l'autorisation octroyée par l'office cantonal de l’inspection et des relations de travail (OCIRT), qui répondait une requête des associations patronales Genève Commerces et NODE.
Cette autorisation a été délivrée alors qu’aucune convention collective de travail (CCT) étendue ne protège les employés, dénoncent les syndicats. Ils demandent l'annulation de la décision de l’OCIRT.
Le peuple genevois aurait dû se prononcer en novembre sur le projet de loi d’ouverture de deux dimanches à Genève sans autorisation. Mais le Conseil d'Etat avait annulé la votation suite à un arrêt du Tribunal fédéral.
Les juges de Mon Repos ont estimé que la loi genevoise sur les heures d'ouverture des magasins (LHOM) violait le droit supérieur. En cause, la disposition qui conditionne les ouvertures le dimanche à l'existence d'une CCT étendue. Une révision prochaine de la loi est attendue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Construction: entrepreneurs et syndicats ont trouvé un accord
Les entrepreneurs et les ouvriers du bâtiment représentés par les syndicats se sont mis d'accord sur une nouvelle convention collective de travail (CCT) dans le secteur de la construction. Ils l'ont annoncé vendredi après la dixième série de négociations.
Il a notamment été convenu d'introduire une nouvelle planification du temps de travail à partir du 1er janvier 2027, selon le communiqué de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) et des syndicats Syna et Unia. A noter qu'à partir d'une certaine mesure, le temps de déplacement comptera à l'avenir comme des heures supplémentaires.
Cette convention a une durée de six ans, de début 2026 à fin 2031, mais le résultat des négociations doit encore être approuvé par les instances décisionnelles des deux parties, précise le communiqué. Au cours des négociations intenses, les deux camps se sont rapprochés et sont convaincus d'avoir trouvé une solution qui rendra le secteur de la construction plus attractif pour les employés actuels et la relève.
Une CCT pour 80'000 travailleurs
La convention collective nationale dans le secteur de la construction existe depuis le 1er janvier 2023 et expire à la fin de cette année. Elle régit les salaires et les conditions de travail des quelque 80'000 personnes employées dans le secteur de la construction en Suisse.
Les entrepreneurs et les syndicats se sont longtemps écharpés pour dessiner les contours de ce nouveau texte. Sans un nouvel accord, il y aurait eu un vide juridique et, dans le pire des cas, selon les syndicats ces dernières semaines, une grève nationale dans le secteur. Les syndicats ont notamment critiqué le refus des entrepreneurs d'accorder des horaires de travail compatibles avec une vie de famille. Ils réclamaient également le paiement des temps de trajet vers les chantiers et une augmentation salariale substantielle.
Il a également été convenu dans la nouvelle CCT que les entreprises pourraient choisir un modèle de temps de travail avec une durée quotidienne constante et, en contrepartie, davantage d'heures supplémentaires et de réduction du temps de travail. À l'avenir, une réglementation simplifiée des heures supplémentaires et la possibilité de créer un compte de vacances pour les employés qui souhaitent accumuler des heures supplémentaires seront également applicables.
L'accord comprend également un paquet salarial, une protection contre l'inflation et "des augmentations substantielles des suppléments et des indemnités dans le secteur des travaux souterrains". Répondant à Keystone-ATS, le porte-parole de la SSE Matthias Engel a déclaré que ce paquet salarial représentait une augmentation de plusieurs pourcents sur la durée totale de la convention.
Plainte pas retirée
Du côté des constructeurs, une assemblée extraordinaire des délégués se tiendra le 17 décembre 2025 pour décider du résultat définitif. Pour les syndicats Syna et Unia, les conférences professionnelles qui statueront sur le résultat des négociations auront lieu respectivement les 20 et 24 janvier 2026.
Selon M. Engel, la SSE ne retirera pas la plainte pour violation présumée de la paix du travail, qui a récemment été déposée auprès du tribunal de paix à Zurich. Du moins tant que des grèves sont encore envisagées, a ajouté le porte-parole de la SSE.
A l'automne, les ouvriers du bâtiment de plusieurs villes de Suisse avaient organisé des manifestations pour obtenir un résultat satisfaisant dans les négociations.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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