Suisse
Multinationales responsables: l'économie fait front
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L'économie reste sur ses gardes face à l'initiative "pour des multinationales responsables". Quatre organisations faîtières sont montées au front mardi, deux semaines après que le comité économique a plaidé pour le "non".
Lors d'une conférence de presse en ligne, les présidents d'Economiesuisse, de l'Union suisse des arts et métiers (USAM), de l'Union patronale suisse et de l'Union suisse des paysans (UPS) ont dénoncé une initiative "nuisible". Elle s'appuierait sur les mauvais instruments.
Le président d'economisuisse, Christoph Mäder, a souligné l'engagement des entreprises suisses en faveur des droits de l'homme et des normes environnementales internationales. L'initiative "pour des multinationales responsables" ne tient, selon lui, pas compte de la souveraineté des Etats. Par conséquent, elle rendrait beaucoup plus difficile la coopération axée sur le dialogue entre entreprises, Etats et firmes locales.
Plutôt que développer des marchés au bénéfice des populations locales, les entreprises suisses devraient, dans ce cas, éviter tout risque et revoir leur engagement, en particulier dans les pays du tiers-monde, a-t-il ajouté.
"Un autogoal en pleine crise du Covid"
Les faîtières craignent que la Suisse ne marque un "autogoal" en acceptant l'initiative dans un contexte de crise économique. "Si l'initiative est acceptée, la Suisse en tant que site économique subira un préjudice durable", a déclaré Valentin Vogt, président de l'Union patronale suisse.
Le président de l'USAM, Fabio Regazzi, dénonce "un dénigrement de l'économie" par les initiants. Il craint qu'en cas d'acceptation du texte les risques juridiques ne se répercutent sur les fournisseurs et d'autres acteurs. "Cet effet domino finirait par frapper l'entreprise dont le service juridique est le moins doté. Celui qui n'accepterait pas de signer un tel contrat serait simplement exclu de la chaîne d'approvisionnement", a-t-il expliqué.
En cas de "oui" le 27 novembre, les entreprises agricoles seront également fortement touchées selon Markus Ritter, président de l'UPS. Il a notamment cité les entreprises partenaires des secteurs agricole et alimentaire qui ont des fournisseurs à l'étranger. "Il est presque impossible pour les agriculteurs de vérifier si les règles sont respectées lorsqu'ils importent par exemple de l'engrais, du carburant ou des machines de l'étranger", a-t-il déclaré.
Répercussions juridiques
L'initiative et "son énorme charge administrative" servirait les intérêts des avocats et non les populations locales, selon Felix Dasserm, partenaire et avocat de la société Homburger.
Le contre-projet mis au point par le Conseil fédéral et le Parlement place en revanche la Suisse à la pointe de la protection des droits de l'homme et de l'environnement, ont affirmé les quatre faîtières. Les règles de transparence contenues dans la proposition sont bien plus efficaces que des actions en responsabilité, a déclaré Felix Dasserm.
A contrario des quatre faîtières opposées au texte, un comité d'entrepreneurs "Economie pour des entreprises responsables" s'est engagé fin octobre en faveur de l'initiative. Le comité réunit près de 300 dirigeants d'entreprises.
Deux sondages voient actuellement une majorité de personnes en faveur de l'initiative. Selon le premier sondage de la SSR publié en octobre, 63 % des sondés, contre 33% de "non", se disaient en faveur de l'initative. Tamedia, compte 57% de "oui", contre 42% de "non".
Suisse
Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 2, 4, 15, 21 et 48 et les étoiles 6 et 12.
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Ligne CFF Cossonay- Eclépens interrompue en raison d'un sanglier
Le trafic ferroviaire sur la ligne Cossonay/Penthalaz - Eclépens (VD) a été brièvement interrompu mardi soir à la suite d'une collision avec un sanglier vers 19h45. Les trains ont pu à nouveau circuler trois quarts d'heure plus tard, a indiqué la compagnie sur son site internet.
Les lignes TGV, IC5, IR57, R1, R2, R3 et R4 ont été concernées, selon le portail CFF. La compagnie n'exclut pas des retards et d'éventuelles suppressions au-delà de 20h30. Elle conseille aux voyageurs de consulter l'horaire en ligne pour leur déplacement.
Durant la durée de la perturbation, les voyageurs entre Genève-Aéroport, Genève, Morges, Lausanne et Bienne, Soleure ont circulé via Berne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Réforme de la loi sur l'énergie: risque sérieux d'un référendum
Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi le deuxième débat sur l'importante réforme de la loi sur l'énergie, sans pouvoir le terminer. Les discussions ont à nouveau été longues, disputées et âpres. Un important compromis de la gauche a été refusé par la droite sur l'assainissement des petits bâtiments. Dépitée, la gauche radicale songe à lancer un référendum.
Il avait fallu cinq séances pour arriver à bout de la première lecture de cette révision de la loi sur l'énergie (LVLEne) proposée par le Conseil d'Etat, ses 80 articles et les plus de 90 amendements proposés, eux, par la Commission de l'environnement et de l'énergie. Le deuxième débat a duré toute l'après-midi pour n'arriver qu'au fameux article 32 sur les bâtiments énergivores, déjà très longuement discuté en premier débat.
Pour mémoire, le projet gouvernemental avait décidé de différencier petits et grands propriétaires en matière de délais accordés pour assainir ces "passoires énergétiques". La commission a, elle, aménagé les délais des bâtiments concernés, soit classés F et G selon le Certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).
Concrètement, la commission proposait d'abolir les délais d'assainissement pour les bâtiments de moins de 750 m2 (petits propriétaires) afin d'obtenir la note D. Pour les bâtiments de plus de 750 m2 (grands propriétaires), le délai a été rallongé de cinq ans (à 2040) pour ceux appartenant à la classe F. Il reste à 2035 pour la classe G.
"Détricotage de la loi"
En commission, ces différents assouplissements de délais avaient été compensés par un nouveau principe, consistant à établir comme élément déclencheur le moment d'un changement de propriétaire. Lorsque l'ensemble d'un bâtiment change de propriétaire, une prise en compte des travaux à effectuer permet de planifier un assainissement. La commission proposait de fixer un délai de cinq ans à tout nouveau propriétaire pour effectuer les travaux de mise en conformité.
En premier débat, une proposition du PLR visant à supprimer complètement cette compensation avait été acceptée à trois voix près. Au grand dam de la gauche, qui avait parlé de "détricotage de la loi" et des équilibres trouvés en commission.
Mardi, c'est le député écologiste Alberto Mocchi qui est revenu avec une proposition de compromis, histoire de "ne pas vider la loi de sa substance". Il a suggéré un nouvel amendement pour les bâtiments de moins de 750 m2 , introduisant la notion de "vente" d'un bâtiment (plutôt que "transfert") et rallongeant le délai de cinq à dix ans pour l'assainissement.
L'idée était d'éviter de faire croire qu'il n'y a "pas besoin" d'assainissement énergétique pour les petits bâtiments et petits propriétaires. Cette "main tendue, ce pont et ce pas important", selon la gauche, envers les préoccupations de la droite a été refusé à une voix près (73 non contre 72 oui). La version édulcorée, moins contraignante, du premier débat a ainsi été maintenue.
"Obstruction climatique"
"Le projet de loi arrive à son terme. Il a été complètement démantelé et démembré", a lancé, dépité, le socialiste Laurent Balsiger. Tout aussi écoeurée, l'élue de la gauche radicale (EP) Mathilde Marendaz a clairement brandi la menace d'un référendum, lancé par sa formation. Pour d'autres raisons, l'UDC avait, lors de l'entrée en matière, sous-entendu une telle possibilité aussi.
L'électricité était dans l'air dès le début de ce deuxième débat. Mme Marendaz avait auparavant déjà vertement critiqué le PLR et l'UDC. "Ils n'ont eu de cesse de proposer de nouveaux amendements qui ont saturé le débat et vidé le projet de loi de sa substance (...) C'est de l'obstruction climatique", a-t-elle lancé. "Nous devons être à la hauteur de l'Histoire, défendre la science et le bien commun, et ne pas céder aux lobbies", a-t-elle clamé.
Plus d'air pour les communes
Grâce à la droite et certains Vert'libéraux, le plénum a aussi confirmé son refus de modifications plus contraignantes pour les communes, leur laissant ainsi une plus grande marge de manoeuvre dans deux volets: l'application de la politique énergétique par l'élaboration d'un plan énergétique/climatique et l'obligation de réaliser une planification énergétique dans leurs plans directeurs.
Un autre amendement proposé par la commission a été une nouvelle fois refusé, s'agissant cette fois-ci des chauffages à distance. L'Etat et les communes encouragent ces installations alimentées au moins à 70% par des énergies renouvelables ou issues de la récupération de chaleur respectant les règles de priorisation des ressources. C'est la mention "avec pour objectif 90% en 2040" qui a encore échoué une fois.
Pour rappel, cette réforme vise à développer le recours aux énergies renouvelables locales, à diminuer la consommation énergétique, à remplacer les installations de chauffage à énergie fossile tout en renforçant l'accompagnement des différents acteurs impliqués. But: tendre décisivement vers la neutralité carbone en 2050, objectif du Plan climat vaudois, ainsi que vers plus de souveraineté énergétique pour le canton, qui importe 84% de son énergie.
Le deuxième débat pourrait se terminer mardi prochain. Mais un troisième sera de toute manière nécessaire, lui, pas avant janvier 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Des syndicats accusent les HUG de violer la loi sur le travail
Deux syndicats accusent les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) de continuer à violer la loi sur le travail, dix ans après une demande de mise en conformité. Ils ont listé mardi soir neuf dispositions légales qui ne sont pas honorées selon eux.
Le Syndicat interprofessionnel des travailleurs et travailleurs (SIT) et le Syndicat des services publics (SSP) rappellent que l'Office cantonal d'inspection des relations du travail (OCIRT) avait pointé des violations il y a dix ans dans un audit.
Les deux syndicats ciblent désormais des planifications hebdomadaires qui dépassent les 50 heures et une annualisation des semaines de travail du lundi au dimanche. Ils dénoncent aussi des entorses sur le temps d'habillage, les pauses, le travail de nuit, les temps de repos ou encore des garanties de ne pas travailler 12 dimanches par an au moins.
Le SSP et le SIT estiment qu'il manque au moins 750 postes supplémentaires. Interrogé par Keystone-ATS, le service de presse des HUG a répondu ne pas pouvoir prendre position avant mercredi matin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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