Culture
Grand Prix de design pour Etienne Delessert et Chantal Prod’Hom
Deux Lausannois se voient décerner cette année le Grand Prix suisse de design 2023 par l’Office fédéral de la culture: l'illustrateur Etienne Delessert et l'historienne de l’art Chantal Prod’Hom. La conceptrice de produits Eleonore Peduzzi Riva complète ce duo.
Si les Romands se souviennent de leur enfance, la plupart d'entre eux auront eu entre leurs mains un album illustré par Etienne Délessert où rôdait par exemple un crocodile et suivi les histoires de Yok-Yok à la télévision. Le graphiste de 82 ans, qui a quitté Lausanne pour rejoindre le Connecticut il y a près de 40 ans, est l'un de ceux qui auront habité l'imaginaire des enfants de cette région.
"Depuis 60 ans, Etienne Delessert, avec ses univers charismatiques et son dessin singulier, n’a pas seulement grandement contribué au renouveau du livre de jeunesse, il s’est également, tout au long de sa carrière, investi de manière remarquable dans le soutien au domaine de l’illustration et de la publication dans son travail d’éditeur et de producteur", écrit la commission fédérale de design dans un communiqué mercredi.
Graphiste de formation, Etienne Delessert s’est fait connaître à Paris et à New York d’abord dans la publicité, les affiches, puis dans l’illustration, les films d’animation et la peinture.
Collaboration avec Jean Piaget
Depuis 1967, Étienne Delessert a illustré plus de 80 livres qui ont connu un succès mondial et ont été traduits en 14 langues. Il a lui-même écrit 27 albums, notamment l’ouvrage "Comment la souris reçoit une pierre sur la tête et découvre le monde", issu d’un travail de recherche sur huit mois mené avec le psychologue suisse Jean Piaget.
Étienne Delessert s’est également fait un nom au niveau international en tant que dessinateur de presse. Il a travaillé entre autres pour The Atlantic, le New York Times, Facts, Le Monde, Siné Hebdo, et il a collaboré avec Eugène Ionesco et Jean-Claude Carrière sur des projets artistiques.
En 1973, il a créé en Suisse le studio de cinéma d’animation "Carabosse" et, en 2017, la fondation "Les Maîtres de l’Imaginaire", dont l’objectif est de promouvoir les ½uvres des dessinateurs d’Europe et des États-Unis. Étienne Delessert a remporté de nombreux prix internationaux, dont plusieurs fois la plaque de la Biennale d’illustration de Bratislava et le Prix Graphique de la Fiera del Libro de Bologne ainsi que treize médailles d’or et douze médailles d’argent de la Society of Illustrators de New York.
Une ambassadrice du design
Une autre Lausannoise a retenu l'attention de l'Office fédéral de la culture : Chantal Prod’Hom, 65 ans, qui vient de céder les rênes du Mudac, le Musée de design et d’arts appliqués contemporains, un musée qui a rejoint récemment Plateforme 10 à Lausanne aux côtés du Musée cantonal des Beaux-Arts et de Photo Elysée.
"À travers les divers rôles qu’elle a joués, Chantal Prod’Hom a influencé de manière déterminante le discours sur le design et a donné de la visibilité à cette discipline en Suisse romande. Par sa vision interdisciplinaire et internationale, elle a fait ½uvre de pionnière dans le commissariat d’expositions de design et frayé la voie à une nouvelle génération", toujours selon la Commission fédérale de design.
Dans le New York des années 1980, Chantal Prod’Hom découvre l’art contemporain et obtient un diplôme de muséologie après des premières études en archéologie à Lausanne. Au début des années 1990, à 34 ans seulement, elle fonde et dirige avec succès la Fondation Asher Edelman, où elle présente des expositions visionnaires d’artistes encore peu connus.
En 1995, le photographe Oliviero Toscani lui propose de codiriger la "Fabrica" Benetton, qui accueille de jeunes designers. Dans cette fonction, elle parcourt le monde deux années durant à la recherche de talents. C’est alors qu’elle entre pour la première fois en contact avec le design et ses méthodes.
Ces expériences et son réseau international conduisent Chantal Prod’Hom à diriger le mudac à Lausanne au début des années 2000. Son engagement en faveur du design suisse a considérablement favorisé et marqué la compréhension de cette discipline dans l’opinion publique, estime l'Office fédéral de la culture dans un communiqué. L'historienne de l'art a encore utilisé son savoir-faire pour faire émerger une génération de jeunes commissaires d’exposition spécialisés en design, apprend-on.
Conceptrice d’espaces de vie
"Par son travail de pionnière dans la modularité et la réinvention de matériaux traditionnels, Eleonore Peduzzi Riva, une Bâloise de 87 ans, a contribué à l’âge d’or du design industriel italien. Dans la période la plus fructueuse de son activité, elle a ½uvré comme conceptrice d’intérieurs et designer industrielle pour des fabricants renommés, revêtant diverses fonctions et dans d’innombrables projets. Bien que son nom n’apparaisse pas dans la littérature contemporaine, son ½uvre novatrice n’est pas tombée dans l’oubli et mérite d’être redécouverte et étudiée", explique également la Commission fédérale de design.
Dans les années 1980 et 1990, Eleonore Peduzzi Riva a ½uvré comme consultante pour l’image et la coordination de nombreuses marques, parmi lesquelles Abet Print, Fiorucci, ICF De Padova, Mira-X, Vistosi et Samit. Eleonore Peduzzi Riva vit à Riehen, près de Bâle, et à Milan (I).
En tant qu’architecte d’intérieur, elle se donne pour mission d’offrir aux usagers des outils pour construire eux-mêmes leur cadre de vie. On peut en voir l’exemple dans un de ses projets les plus connus, le divan à éléments composables DS 600 conçu avec Ueli Berger, Heinz Ulrich et Klaus Vogt en 1972 pour de Sede. Comme designer industrielle, notamment pour Cassina ou Artemide, ce qui l’intéresse avant tout, ce sont les expériences avec les matériaux et "tout ce qui peut pousser plus loin la discipline".
Arrivée à Milan à la fin des années 1950 pour suivre les cours de la Faculté d’Architecture du Politecnico, Eleonore Peduzzi Riva s’est aussitôt sentie à l’aise dans la communauté de jeunes architectes et artistes milanais qu’animait le désir de construire une société nouvelle, plus ouverte et libérée des formalismes académiques.
Exposition Swiss Design Awards en juin à Bâle
Cette année, les deux lauréates et le lauréat seront présentés dans des portraits vidéo diffusés dans le cadre de l’exposition gratuite Swiss Design Awards, du 12 au 18 juin 2023 à Bâle, organisée parallèlement à Art Basel et Design Miami/Bâle. Les prix, dotés de 40'000 francs chacun, seront remis le 13 juin.
Une publication consacrée au Grand Prix suisse de design 2023 paraîtra à cette occasion aux éditions Scheidegger et Spiess, avec des textes et images inédits.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
A près de 90 ans, Nana Mouskouri veut faire ses adieux à la scène
Peu avant ses 90 ans, la Grecque Nana Mouskouri, icône de la chanson populaire dans le monde, a annoncé vouloir faire ses adieux à la scène dans un entretien au magazine allemand Der Spiegel diffusé jeudi.
"Je vais encore faire quelques représentations, et puis ce sera tout", a-t-elle déclaré dans cette interview publiée sur l'édition en ligne de l'hebdomadaire.
"Je crois que j'en ai assez fait", a-t-elle ajouté.
"Je ne peux pas faire semblant d'être une jeune femme. Je ne veux pas faire souffrir les gens. Je n'ai pas le droit de monter sur scène et de chanter mal, même si le public m'applaudissait pour cela", a-t-elle encore estimé.
En 2008, Nana Mouskouri, qui a enregistré plus de 1500 chansons, avait fait ses adieux lors d'un concert à Athènes, mais dès l'année suivante elle était remontée sur scène, confiant qu'elle s'ennuyait trop loin de son public.
Le 13 octobre, Mouskouri fêtera ses 90 ans. A cette occasion sortira un album de quelques-uns de ses succès réenregistrés par un orchestre. "Quand j'entends ces enregistrements, je ne peux m'empêcher de pleurer", a-t-elle confié à Der Spiegel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Lausanne: le MCBA propose une plongée dans l'imaginaire de la mer
Pour sa nouvelle exposition, le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) propose un voyage sur le thème de mer. Les oeuvres présentées, entre enchantement et tragédie, montrent comment les artistes ont imaginé la mer du 19e siècle à nos jours.
A voir jusqu'au 12 janvier 2025, "Thalassa! Thalassa!" démarre dès le hall d'entrée du MCBA, dont la verrière a été recouverte de feuilles argentées par l'artiste lausannoise Sandrine Pelletier, comme si une vague géante s'était écrasée sur le vitrage. L'exposition se déploie ensuite sur deux étages, tous deux découpés en trois parties, comme autant de territoires à explorer: rivages, profondeurs et abysses.
La mer y est vue sous tous ses aspects. Le rivage, par exemple, peut être celui des muses du tableau "Soir antique" d'Alphonse Osbert - qui sert d'affiche à l'exposition -, où la mer et l'horizon sont sources d'émerveillement. Ces mêmes rivages sont aussi évoqués sous une forme moins romantique, avec par exemple plusieurs tableaux sur le début du tourisme balnéaire, voire dramatique, à l'image de photos de migrants échoués sur des plages espagnoles.
Après les rivages, l'exposition devient "verticale" avec une descente dans les profondeurs et les abysses. Cette plongée se fait notamment au travers de deux classiques littéraires, "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne et la "Petite sirène" d'Andersen. Mais aussi grâce aux différents objets et oeuvres exposés, de collections de coquillages aux représentations des abysses par les surréalistes, en passant par des extraits des premiers documentaires sur les animaux marins.
Coraux en crochet
Le clou de l'exposition tient sans doute au projet "Crochet Coral Reef", soit la création en crochet de récifs coralliens. Cette oeuvre collaborative s'est développée à travers le monde sous l'initiative de deux soeurs australiennes, Margaret et Christine Wertheim. A Lausanne, ce sont six îles coralliennes qui sont exposées, créées par 4000 adeptes du crochet pour le musée Burda à Baden-Baden en Allemagne. Sous ses apparences joyeuses et archi-colorées, cette installation "immersive" se veut, surtout, comme une action artistique en réaction à la mort programmée des coraux.
Jeudi lors de la présentation de l'exposition à la presse, les deux commissaires Catherine Lepdor et Danielle Chaperon ont expliqué qu'elles n'avaient pas conçu "une exposition sur la mer, mais sur l'imaginaire de la mer". Un imaginaire qui embrasse toutes sortes d'émotions, même si ce sont surtout des tonalités sombres et angoissantes qui ressortent de l'exposition.
Celle-ci se clôt d'ailleurs sur une oeuvre de Miriam Cahn, "Notre fond de mer", où une femme et son enfant sombrent dans les abysses. Juste à côté, une installation vidéo de Yael Bartana montre, sur fond noir et avec une bande-son anxiogène, une pluie ininterrompue d'objets évoquant des drames collectifs, notamment des guerres et naufrages.
"Le titre de l'exposition, Thalassa ! Thalassa ! (c'est-à-dire mer ! mer !) est un cri de joie. Mais cette tonalité de joie n'est plus vraiment actuelle aujourd'hui", a remarqué Catherine Lepdor, évoquant les drames liés à la mer et les différentes atteintes à sa biodiversité.
Pour créer cette exposition, le MCBA s'est appuyé sur ses propres collections, ainsi que sur plusieurs prêts de collections privées et de musées suisses ou européens, à l'image par exemple du musée d'Orsay et du Petit Palais à Paris ou de musée de la Vie romantique à Vienne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Un docteur lié à la mort de Matthew Perry plaide coupable
Le médecin de Los Angeles soupçonné d'être lié à la mort par surdose de kétamine de Matthew Perry, la vedette de la série télévisée "Friends", a plaidé coupable mercredi devant un tribunal de Californie. Il risque jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.
Mark Chavez, 54 ans, a reconnu avoir illégalement contribué à fournir de la kétamine à l'acteur, qui incarnait Chandler dans la série culte. Ce professionnel, qui a été interdit de pratiquer la médecine, évite ainsi un procès.
Le prononcé de sa peine aura lieu le 2 avril 2025. Le docteur Chavez est l'un des cinq suspects impliqués dans le décès du comédien, selon la justice américaine.
La mort de Matthew Perry, retrouvé inconscient dans son jacuzzi en octobre 2023, avait choqué les fans de "Friends" et suscité une pluie d'hommages à Hollywood. L'acteur avait parlé publiquement de ses problèmes d'addiction.
Dépression
Il prenait de la kétamine de manière supervisée dans le cadre de sessions de thérapie contre la dépression. Mais cet anesthésiant légal est parfois détourné à des fins stimulantes ou euphorisantes, et il est retombé dans l'addiction à l'automne 2023, selon le parquet fédéral. Cette rechute l'a poussé dans les griffes de médecins "sans scrupules", affirment les autorités.
D'après l'enquête, un autre médecin, Salvador Plasencia, a eu un rôle bien plus important pour nourrir l'addiction de M. Perry. C'est lui qui aurait organisé "l'exploitation" de l'acteur malade, selon Anne Milgram de la DEA, l'agence fédérale antidrogue.
"Je me demande combien ce crétin va payer", a écrit en septembre 2023 le docteur Plasencia, dans un SMS exhumé par l'enquête. Après le décès de M. Perry, il a "falsifié des dossiers médicaux" pour tenter de légitimer son action, selon le parquet. M. Plasencia doit être jugé en mars et plaide non coupable. Il risque jusqu'à 120 ans de prison.
Les flacons de kétamine coûtaient environ 12 dollars aux médecins impliqués, mais étaient revendus "2000 dollars" à l'acteur.
L'autre accusée au centre du dossier est Jasveen Sangha, une vendeuse de drogue connue à Hollywood comme la "reine de la kétamine". Cette Américano-Britannique de 41 ans a vendu le flacon de kétamine qui a tué l'acteur et risque la prison à perpétuité. Elle doit également être jugée en mars et plaide non coupable.
L'assistant personnel de Matthew Perry et un intermédiaire sont également poursuivis par la justice.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Des scientifiques percent le secret de "La Jeune Fille à la perle"
Des scientifiques pensent avoir percé le secret derrière la renommée de "La Jeune Fille à la perle" du peintre Johannes Vermeer, après avoir mesuré l'effet de l'oeuvre sur le cerveau de ceux qui la contemplent.
Le musée Mauritshuis de La Haye, qui abrite l'oeuvre mondialement connue, a demandé à des neuroscientifiques de mesurer l'activité cérébrale des spectateurs observant le portrait ainsi que d'autres oeuvres exposées dans l'établissement.
Ils en ont conclu que le spectateur se retrouve pris dans ce qu'ils appellent une "boucle d'attention soutenue" (Sustained Attentional Loop), un phénomène neurologique qui selon les scientifiques serait propre à "La Jeune Fille à la perle".
Le regard du spectateur est dans un premier temps attiré par l'oeil de la jeune fille. Il se déplace ensuite vers sa bouche, glisse vers la perle, et remonte de nouveau vers l'oeil - et ainsi de suite.
Cette boucle d'attention est la raison pour laquelle on s'attarde plus longtemps sur ce tableau que les autres, explique Martin De Munnik, de la société de recherche Neurensics qui a mené l'étude.
"Vous êtes obligé d'être attentif, que vous le vouliez ou non", a-t-il ajouté.
En mesurant l'activité cérébrale des participants, les scientifiques ont également découvert une forte stimulation du précuneus, la partie du cerveau qui gouverne la conscience et l'identité personnelle.
"On s'attendait à ce que la jeune fille soit spéciale. Mais le 'pourquoi' nous a également surpris", a déclaré M. De Munnik.
"Pourquoi connaissez-vous cette peinture et pas les autres ? Grâce à ce je ne sais quoi".
Selon lui, il s'agit de la première étude de ce type qui utilise les technologies de l'électroencéphalogramme (EEG) et de l'IRM afin de mesurer une réaction neurologique face à une oeuvre d'art.
Le cerveau ne ment pas
Les scientifiques ont également comparé la réaction du cerveau lorsque le spectateur contemple le tableau original dans le musée et lorsqu'il regarde une reproduction.
Ils ont également constaté que l'émotion ressentie par le spectateur était dix fois plus forte que pour un poster.
Pour mener à bien leur étude, les scientifiques ont attaché un capteur oculaire ainsi que des électrodes autour des têtes de chacun des 10 participants afin de suivre leur activité cérébrale face à des peintures originales et des reproductions.
Martine Gosselink, directrice du Mauritshuis, estime que ces découvertes soulignent l'importance de se rendre au musée pour voir des oeuvres originales.
"Il est très important de s'intéresser à l'art, qu'il s'agisse de photographie, de danse ou des oeuvres de l'âge d'or néerlandais", a-t-elle déclaré lors d'un entretien avec l'AFP.
"Le cerveau ne ment pas", a-t-elle ajouté.
Dans ses oeuvres, Vermeer attire souvent l'attention sur un point précis, peignant les détails environnants de manière floue, explique Mme Gosselink.
Cependant, "La Jeune Fille à la perle" comporte trois points de focalisation : l'oeil, la bouche et la perle. Selon la directrice du musée, cela la distingue des autres peintures de Vermeer.
"Ici, nous voyons quelqu'un qui vous regarde vraiment, alors que dans tous les autres tableaux de Vermeer, on voit quelqu'un qui écrit ou bien qui fait des travaux d'aiguille, a-t-elle déclaré.
M. De Munnik a déclaré qu'il serait intéressant de réaliser des études similaires sur d'autres peintures célèbres, comme la Joconde de Léonard De Vinci.
"Les gens appellent parfois ("La Jeune Fille à la perle") la Joconde du Nord, mais je pense que les temps changent, alors peut-être que la Joconde est devenue la Jeune Fille du Sud", plaisante Mme Gosselink.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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