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Culture

Grand Prix suisse de design pour S. Bartsch, V. Huber et B. Streuli

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RuPaul, Billy Beyond et Susanne Bartsch au Club Copa à New York en 1990. (© Susanne Bartsch/OFC)

Susanne Bartsch, icône de mode, Verena Huber, architecte d’intérieur et Beat Streuli, photographe, reçoivent le Grand Prix suisse de design 2022. Décerné par l'Office fédéral de la culture (OFC), ce prix est doté de 40'000 francs pour chacun.

La Zurichoise Susanne Bartsch, 60 ans, a acquis une notoriété internationale en 1989 lorsqu’elle a organisé pour la première fois son Love Ball - un événement caritatif pour la recherche sur le sida, écrit l'OFC dans un communiqué mardi. Grâce à ses tenues excentriques, à ses maquillages expressifs et à son style unique, elle est devenue une icône de mode et une muse pour d’innombrables créateurs de mode.

Un documentaire sur Netflix

Netflix lui a consacré un documentaire en 2017. Joy Ahoulou, expert en mode de la Commission fédérale de design, qualifie cette pionnière des droits de la communauté LGBTQI et de la reconnaissance des personnes vivant avec le VIH/sida de "brillante ½uvre d’art totale" et d’"icône du style". Susanne Bartsch vit et travaille à New York.

Après la mode, l'architecture: la Bâloise Verena Huber, 84 ans, s’est intéressée de près aux questions d’habitat et d’aménagement des lieux de vie en tant qu’architecte d’intérieur, chercheuse, auteure et enseignante. À ses premiers travaux personnels dans les années 1970 ont succédé des commandes plus importantes ayant pour objets restaurants, bateaux, bibliothèques ou l’aménagement intérieur de la tour du personnel soignant de l’hôpital universitaire de Zurich, construite par Jakob Zweifel.

Architecture d’intérieur

Parallèlement, elle a beaucoup écrit sur les potentialités et les limites de l’architecture d’intérieur. Avec onze autres architectes d’intérieur, elle a fondé en été 2021 les Archives d’architecture intérieure Suisse (AI-S).

Tout au long de sa carrière, Verena Huber s’est tenue à l’écart "d’une esthétique vide de sens et d’une conformité à tous égards", selon Jörg Boner, président de la Commission fédérale de design. Verena Huber vit et travaille à Zurich.

Art du portrait de rue

Vient ensuite la photographie avec Beat Streuli, 65 ans. Ses travaux ont été exposés pour la première fois en 1986 au Kunsthaus d’Aarau. Grâce à des bourses lui permettant d’être en résidence dans les ateliers de la Cité des Arts et de la Fondation Cartier à Paris ainsi qu’à l’Istituto Svizzero à Rome, il a pu effectuer de longs séjours dans ces deux capitales.

De nombreuses expositions ont suivi dans des galeries et des musées en Suisse et à l’étranger. En 2019, il a publié Fabric of Reality, l’un de ses ouvrages les plus complets à ce jour. Pour Tatyana Franck, membre de la Commission fédérale de design jusqu’en 2021, Beat Streuli est l’un des principaux représentants de l’art du portrait de rue.

Beat Streuli vit et travaille à Wädenswil (ZH) et à Bruxelles. Né à Altdorf (UR), il a fréquenté des écoles d’art à Zurich et à Bâle, avant d’être étudiant invité de la Hochschule der Künste de Berlin, où il a passé la majeure partie des années 1980.

Exposition Swiss Design Awards

Les travaux des lauréates et du lauréat de cette année seront présentés lors de l’exposition Swiss Design Awards, qui se tiendra parallèlement à Art Basel et Design Miami/Bâle. L’entrée est libre.

L’exposition, dans le cadre de laquelle les Grands Prix de design suisse 2022 seront remis le 14 juin, a été en grande partie conçue par les lauréats des Swiss Design Awards. En outre, une publication complète sur le Grand Prix suisse de design 2022 paraîtra à cette occasion, aux éditions Scheidegger et Spiess.

Depuis 2007, le Grand Prix suisse de design récompense des designers d’envergure nationale et internationale. L'OFC le décerne sur recommandation de la Commission fédérale de design.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Théâtre du Jorat: fréquentation en hausse de 30% en 2024

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Ariane Moret, directrice du Théâtre du Jorat, annonce une hausse du nombre de spectacteurs de 30% pour la saison 2024 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Théâtre du Jorat tire un bilan positif de sa saison 2024 qui s'est déroulée du 24 mai au 22 septembre à Mézières (VD). Au cours de cette période, la "Grange sublime" a attiré un total de 12'000 spectateurs pour 15 spectacles, remplissant 70% de ses places. La hausse est de 13% par rapport à l’année précédente.

Au total, le théâtre a présenté quinze productions suisses et européennes. Plusieurs ont été particulièrement acclamées, à l'instar de "20 000 lieues sous les mers" de Christian Hecq et sa complice Valérie Lesort ou d'"Inri", création romande d’André Hahne et d'ADN Dialect, se réjouit l'équipe de la Grange sublime mardi dans un communiqué.

"Nos efforts pour déployer une palette artistique diversifiée ont porté leurs fruits, avec des initiatives novatrices telles que des lectures d’acteur-trices renommé-es, un atelier d’écriture et des bals qui ont conquis un public enthousiaste", a souligné Ariane Moret, directrice générale et artistique du Théâtre du Jorat, citée dans le communiqué.

Commencés en 2023, les travaux de restauration se poursuivent jusqu'en 2025. Un pavillon chauffé accueillera la buvette dans le jardin. Il est actuellement en construction, tout comme l’annexe qui servira de backstage scénique adapté aux normes actuelles et qui permettra d’accueillir des productions répondant aux exigences contemporaines.

La saison prochaine de ce théâtre d'été entièrement construit en bois débutera en juin 2025. Elle sera suivie d’une inauguration officielle des nouveaux espaces en automne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le poète et autonomiste jurassien Alexandre Voisard n'est plus

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Alexandre Voisard, ici en 1998, est une figure de la Question jurassienne. Membre du Mouvement séparatiste jurassien, puis du Rassemblement jurassien, dès 1947, il est l'auteur du populaire poème "Ode au pays qui ne veut pas mourir". (© Keystone)

Le poète, écrivain et autonomiste jurassien Alexandre Voisard est décédé mardi à l'âge de 94 ans, a indiqué mardi sa famille. Auteur du poème "Ode au pays qui ne veut pas mourir", il avait contribué à l’éveil culturel du canton.

Le décès annoncé par le Quotidien jurassien a été confirmé par la famille d'Alexandre Voisard. Résidant en France de longue date, l'écrivain ajoulot était hospitalisé à Porrentruy (JU). Selon son v½u, il sera inhumé à Fontenais, où il a longtemps vécu, d’où il est originaire et citoyen d’honneur, précise sa famille dans un courriel transmis à l'agence Keystone-ATS.

Outre ses activités littéraires et artistiques, Alexandre Voisard était une figure importante de la Question jurassienne.

Membre du Mouvement séparatiste jurassien, puis du Rassemblement jurassien, dès 1947, l'auteur du populaire poème "Ode au pays qui ne veut pas mourir" deviendra le premier délégué aux affaires culturelles du canton en 1979. Il a aussi été député socialiste au Parlement jurassien de 1979 à 1983.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Pas d'oeuvres spoliées au sein du Musée d'art du Valais

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Le Musée d'art du Valais n'a pas trouvé de traces de spoliation pour l'instant dans ses collections (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Musée du Valais n'a pour l'instant pas trouvé de traces d'oeuvres d'art spoliées dans ses collections. L'institution a mené des recherches sur 125 oeuvres créées avant 1945.

Bénéficiant d'une aide financière de l'Office fédéral de la culture, le Musée d'art du Valais a pu mettre sur pied un projet de recherche de provenance au sein de sa collection. Entre 2023 et 2024, il a clarifié les origines d'une sélection de 125 ½uvres créées avant 1945 et signées par des artistes très recherchés en Suisse et à l'étranger, à l'approche et durant la Seconde Guerre mondiale, comme Félix Valloton, Marguerite Burnat-Provins ou Cuno Amiet.

L'objectif était de déterminer si certaines de ces ½uvres auraient pu être acquises de manière contestable par des acteurs du marché de l'art sous le régime national-socialiste. Les recherches n'ont, à ce stade, pas révélé de traces de spoliation, annonce le canton du Valais dans un communiqué publié mardi.

Dans le détail, la provenance de 31 ½uvres a pu être entièrement retracée; celle de 91 ½uvres n'a pu être que partiellement établie, mais sans qu’il n'y ait d'indice de spoliation.

Enfin, la provenance de trois ½uvres du peintre suisse Caspar Wolf (1735-1787) présente des lacunes qui n'ont pas pu être comblées en raison de changements de propriété durant la guerre, constate le Musée. La recherche demeure toutefois ouverte, notamment pour ces trois toiles du paysagiste alpin. Les recherches ont été menées par Lange & Schmutz, entité spécialisée dans ces questions, sous la direction du musée.

Exposition temporaire

Le rapport final et les résultats de cette recherche sont rendus publics et publiés en ligne sur le site Internet de l'institution. Une exposition temporaire expliquant la démarche sera présentée au Musée du 18 octobre 2024 au 26 janvier 2025.

Des polémiques éclatent régulièrement autour de la provenance des biens culturels détenus par les musées suisses. La collection Gurlitt à Berne ou celle du marchand d'armes Emil Georg Bührle, au Kunsthaus de Zurich, ont notamment fait couler beaucoup d'encre. Ces dernières années, l'attention du public s'est également portée sur les biens culturels confisqués dans un contexte colonial.

A la demande du Parlement, le Conseil fédéral a décidé en 2023 de créer une commission indépendante pour répondre aux questions soulevées par la restitution de patrimoine culturel au passé problématique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Nouvelles plaintes pour agression sexuelle contre Diddy

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Des plaignantes ont décrit P. Diddy comme un violent prédateur sexuel qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Von Holden)

Des nouvelles plaintes ont été déposées contre Sean "Diddy" Combs, dont l'une accusant le rappeur américain d'agression sexuelle sur mineur, a déclaré lundi un avocat. Ces six plaintes civiles font partie de la série de procédures impliquant plus de 100 victimes.

Accusé au pénal d'avoir dirigé pendant des années un système violent de trafic sexuel et d'extorsions, le chanteur et influent producteur, de son vrai nom Sean Combs, a été inculpé et incarcéré en septembre.

"Nous prévoyons de déposer de nombreuses autres plaintes dans les semaines qui viennent contre M. Combs et d'autres mis en cause", a prévenu lundi dans un communiqué l'avocat.

Ces plaintes déposées par deux femmes et quatre hommes dont l'identité n'est pas révélée couvrent une période allant de 1995 à 2021, selon l'avocat. Un plaignant assure que l'artiste l'a agressé sexuellement quand il avait 16 ans, lui touchant les parties génitales, en 1998 près de New York, lors d'une soirée organisée par le producteur, aussi appelé P. Diddy ou Puff Daddy et aujourd'hui âgé de 54 ans.

"Violent prédateur sexuel"

A l'époque, Combs aurait expliqué à l'adolescent qu'il lui fallait accepter ce type de comportement "pour percer dans l'industrie" de la musique.

En parallèle, le producteur devra répondre en mai 2025 lors d'un procès pénal au niveau fédéral d'avoir, selon l'accusation, mis son "empire" musical au service d'un système violent de trafic à des fins d'exploitation sexuelle et d'extorsion. Sean Combs, qui se dit innocent, a plaidé non coupable.

Figure incontournable et bling-bling du hip-hop de la côte est américaine, Diddy a vu son étoile pâlir depuis la révélation à l'automne 2023 de plusieurs plaintes, notamment des accusations de viol de la chanteuse de R&B Cassie, une procédure qui s'est finalement réglée à l'amiable.

Des plaignantes l'ont décrit comme un violent prédateur sexuel qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission. Le rappeur a nié ces accusations.

Avec son label Bad Boy Records, fondé en 1993, Sean Combs a contribué à l'inscription du hip-hop dans la culture populaire mondiale en faisant émerger Mary J. Blige ou Notorious B.I.G, mort en 1997.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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