Suisse
Horizon et Erasmus: "la Suisse doit monter à bord en 2024"
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La relance du dossier européen annoncée récemment par le Conseil fédéral redonne de l'espoir à Luciana Vaccaro dans les dossiers Horizon et Erasmus+. La présidente de swissuniversities espère qu'un retour de la Suisse pourra être rediscuté dès l'année prochaine.
"Les deux programmes s'achèvent à fin 2027. Si on veut faire partie des discussions qui construiront le programme de recherche et de formation après cette date, il faut vraiment qu'on puisse rejoindre le bateau l'année prochaine", avertit la présidente de la faîtière des universités suisses dans un entretien avec Keystone-ATS.
Elle était interrogée en vue du 25e anniversaire, ce mardi à Delémont, de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), dont elle est la rectrice depuis 10 ans.
Macron veut aussi aller de l'avant
Le 8 novembre, le Conseil fédéral a annoncé vouloir adopter d'ici à la fin de l'année un nouveau mandat de négociation avec l'UE. Luciana Vaccaro espère que les pourparlers avec Bruxelles sur le plan institutionnel pourront être accompagnés d'une reprise des discussions sur les programmes européens de recherche et de formation.
"La Commission européenne nous a certes fait comprendre à plusieurs reprises qu'elle souhaitait plutôt attendre la solution politique. Mais nous avons maintenant reçu quelques signaux indiquant qu'une reprise des négociations (sur Horizon et Erasmus) pourrait être possible en parallèle", a expliqué Mme Vaccaro.
Lors de sa visite la semaine dernière en Suisse, le président français Emmanuel Macron a souligné que "la France soutient la Commission européenne dans son objectif d'aller de l'avant". Il a aussi affirmé être "désireux que les discussions sur la recherche et l'enseignement supérieur puissent continuer d'avancer".
Une participation au rabais
La communauté scientifique souffre de cette exclusion de la Suisse, souligne la physicienne de formation. La Confédération n'est ainsi qu'un pays tiers non associé du programme Horizon.
Les chercheurs suisses ne peuvent pas coordonner de projets et n'ont pas accès aux bourses d'excellence européennes, comme les fonds Marie Sklodowska-Curie ou ceux du Conseil européen de la recherche (ERC). Enfin, les PME et start-ups suisses sont exclues des programmes d'innovation de l'UE, complète Mme Vaccaro.
S'agissant d'Erasmus, dont Berne est exclue depuis 2013, la solution de remplacement mise au point par la Confédération ne concerne que l'aspect de la mobilité.
On a longtemps sous-estimé les conséquences de ce programme au rabais, selon Luciana Vaccaro. "On se rend compte aujourd'hui que nos moyens n'étaient pas en ligne avec nos buts: ainsi l'objectif de mobilité fixé par le Conseil fédéral, soit 20% des étudiants, n'est pas atteint".
De plus, Berne ne fait pas partie du programme Erasmus+, les programmes de collaboration au niveau de l'enseignement. Elle n'est de plus pas un membre à part entière, mais uniquement associée, des alliances des universités européennes, une initiative d'Emmanuel Macron visant à mettre en place un nouvel espace de formation et de recherche en Europe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Séjours des têtes couronnées en Suisse, présentés au Musée national
Des relations étroites unissent la Suisse et les têtes couronnées depuis le XIXe siècle, notamment lorsque le gotha y passe ses vacances. Une exposition du Musée national de Zurich montre ce qui a motivé ce choix des familles royales et la réaction de la population.
Depuis 200 ans, de nombreux monarques se sont rendus en Suisse pour y trouver du repos ou un refuge, voire pour des visites diplomatiques. L'exposition "Visites royales - de Sissi à la reine Elizabeth", à voir dès vendredi jusqu'au 9 novembre cherche à comprendre pourquoi la démocratie suisse entretient une relation aussi intime avec les monarchies européennes.
Anecdotes étonnantes, photographies, écrits et objets personnels des membres de la royauté: l'exposition donne vie à ces rapports mouvementés, écrit le Musée national mercredi.
De Napoléon III à Elizabeth II
Les visites officielles de la reine Elizabeth II d'Angleterre sont encore gravées dans nos mémoires, de même que les vacances de son fils Charles et de sa famille sur les pistes enneigées de Klosters (GR). Mais la tradition monarchique des séjours en Suisse est bien plus ancienne. En 1868, la reine Victoria y séjourne un mois entier.
En 1817, Charles Louis Napoléon Bonaparte passe la fin de son enfance et son adolescence en exil en Thurgovie, dans le château d'Arenenberg, au bord du lac de Constance. Celui qui deviendra l'empereur Napoléon III y a appris le dialecte thurgovien. Il a aussi fréquenté l'école militaire de Thoune (BE).
L'arme de l'assassinat de Sissi
En quête de calme, de nature et de distanciation par rapport à la cour, l'impératrice Elisabeth d'Autriche, plus connue sous le nom de Sissi, a effectué de nombreux séjours en Suisse. Elle voyageait souvent incognito dans notre pays, sans toujours y parvenir. Sa dernière visite s'est même terminée tragiquement: le 10 septembre 1898, elle est morte à Genève, assassinée par l'anarchiste italien Luigi Lucheni.
Ce drame a bouleversé la Suisse. Les cloches des églises ont sonné le glas et des milliers de personnes se sont massées sur les routes pour suivre le cortège funèbre à travers tout le pays. Cinq conseillers fédéraux l'ont même accompagné.
L'exposition du Musée national présente notamment la lime avec laquelle l'impératrice a été poignardée. En 1965, le canton de Genève l'avait offerte à l'Université de Vienne.
Le roi Louis II de Bavière était, lui aussi, fasciné par la Suisse et par son héros légendaire Guillaume Tell. En 1865 et 1881, il s'est rendu au Grütli sous un nom d'emprunt, comme peut le découvrir le public du musée zurichois. Le monarque rêvait d'y bâtir un château, un rêve resté inassouvi.
L'empereur d'Ethiopie: moins idyllique
Moins idylliques, la visite de l'empereur d'Ethiopie Hailé Sélassié, accueilli par 100'000 personnes en 1954 à Berne, visait à s'inspirer de la Suisse industrielle et à y acheter des armes au fabricant zurichois Emil Bührle, en dépit de l'embargo en vigueur.
L'exposition montre notamment un poil de la crinière de lion ornant la coiffe d'Hailé Sélassié, prélevé par un officier de carrière suisses, désireux de garder un souvenir personnel.
L'exposition sera présentée sous une forme adaptée au Château de Prangins (VD) du 19 mars au 10 octobre 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Equité fiscale entre parents divorcés: postulat PLR accepté
Le Grand Conseil valaisan souhaite que les déductions pour enfants, prime d'assurance et intérêts sur les capitaux épargne soient réparties pour moitié entre parents divorcés et ce même si l'une des parties verse une contribution d'entretien. Il a accepté mercredi par 94 voix contre 29 un postulat du PLR demandant au Conseil d'Etat de modifier la pratique de la perception de l'impôt cantonal et communal.
Dans leur texte, les députés chablaisiens Thomas Birbaum et Mathieu Couturier rappellent que les parents célibataires, divorcés ou séparés sont taxés séparément. Dans le cas d'une autorité parentale commune avec garde alternée, chaque parent peut demander la moitié de la déduction pour enfants et la moitié de la déduction pour les primes d'assurance pour l'enfant. De plus, chaque parent peut déduire les frais de garde prouvés dans le cadre de la limite maximale.
"Cette situation n'est, par contre, pas équitable envers les parents divorcés ou séparés qui paient la contribution d'entretien tout en gardant une autorité parentale commune avec garde alternée", résument les postulants. "Le versement, ou non, de la contribution d'entretien ne doit pas être un facteur influençant la déduction fiscale pour enfant qui est liée à l'autorité parentale: qui assume la responsabilité de l'enfant doit pouvoir déduire le forfait pour les charges de celui-ci."
"Contraire au droit fédéral"
Pour la grande argentière cantonale Franziska Biner, la solution proposée est contraire au droit fédéral harmonisé. Un avis partagé par la gauche.
Dans un second postulat, le groupe PLR a demandé que les contribuables souffrant d'une allergique au gluten ou du diabète puissent avoir droit à une déduction fiscale forfaitaire de 2500 francs. Cette pratique était en vigueur en Valais jusqu'en 2022 et a été supprimée par le Service cantonal des contributions.
Le postulat a été accepté par 91 voix contre 32 et transmis au Conseil d'Etat pour réponse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Stadler Rail décroche une commande pour des trams en Allemagne
Stadler Rail a remporté un appel d'offres de la Ville de Gotha, en Allemagne, pour la livraison de quatre rames de type Tramlink à l'été 2027, pour une mise en circulation agendée un an plus tard. Le contrat comprend une option pour six compositions additionnelles.
Chaque rame de 32,5 mètres de long pourra accueillir jusqu'à 180 passagers, dont 50 assis, détaille mercredi le fabricant thurgovien de matériel ferroviaire dans un communiqué. La publication ne pipe en revanche mot sur les contours financiers de l'opération.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse Romande
Comptes 2024: députés pour un budget plus proche de la réalité
Pour la deuxième journée consécutive, les députés valaisans ont passé en revue mercredi les comptes 2024 de l'Etat du Valais. La matinée était consacrée aux chiffres du Département des finances et de l'énergie (DFE).
Tous les groupes politiques ont validé les comptes du DFE. Plusieurs députés ont cependant mis en lumière d'importants écarts positifs, devenu récurants, au niveau des recettes fiscales entre le budget et les comptes, soit 179,5 millions de francs brut en 2024. Baptiste Darbellay (Le Centre) a ainsi milité pour "l'élaboration d'un budget plus proche de la réalité."
"La première étape de la réforme fiscale n'a pas fragilisé l'Etat.", s'est réjoui le Libéral-Radical Christian Florey. "Nous aurions même pu aller plus loin."
Le PLR a déposé un postulat afin que les taxations fiscales soient traitées plus rapidement, par exemple par un traitement automatisé ou semi-automatisé. "Cette part augmente déjà (+ 7000 cas en 2024)", lui a répondu la Conseillière d'Etat en charge du DFE, Franziska Biner.
L'UDC pour de nouveaux postes
Au sein de l'UDC du Valais romand, Alexandre Cipolla a plaidé pour la création de 3 EPT supplémentaires afin de pallier le déficit de personnel chargé des inventaires communaux. Son collègue du Haut-Valais, Beno Kippel aimerait, lui, voir une réduction du nombre de fonds spéciaux pour gagner en transparence.
Au sein du Centre du Haut-Valais, Matthias Hildbrand voudrait, lui, que l'on alloue davantage de moyens financiers "pour que la numérisation de l’administration cantonale se poursuive." Nous avons déjà prévu d'augmenter les prochains budgets en la matière", a précisé Franziska Biner.
Blaise Carron fustige
La députée écologiste Angela Escher a dit souhaiter un plan pour réduire les conséquences du changement climatique et les émissions à effet de serre. Les Vert-e-s sont également favorables à une meilleure dotation pour le Service des contributions.
Enfin, Blaise Carron (PS) a fustigé la politique du "personnal stop" de l'Etat du Valais et le double frein aux dépenses. Il propose de "désacraliser" les chiffres du budget pour mettre au premier plan les besoins de la population.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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