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Suisse

La non-association à Horizon Europe désavantage la recherche suisse

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Une enquête auprès des acteurs de la recherche met en lumière les répercussions concrètes de la non-association de la Suisse au programme Horizon Europe (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Suisse est actuellement considérée comme un pays tiers non associé au programme-cadre pour la recherche et l’innovation Horizon Europe. Une enquête auprès des milieux helvétiques de la recherche met en lumière les répercussions négatives et concrètes de ce statut.

Pour se faire une idée des conséquences de la non-association au paquet Horizon 2021-2027 de l'Union européenne, le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) a réalisé en février une enquête en ligne, indique-t-il mardi. Il a reçu 880 réponses de chercheurs, entreprises et institutions concernés en Suisse.

Pour la plupart des répondants, la situation s’est détériorée par rapport à la période d’association de la Suisse au programme précédent Horizon 2000, constate le SEFRI. Et de citer comme principaux revers l’accès limité aux possibilités d’encouragement et la mise à l’écart des réseaux européens.

Prestige et gros financement

Concrètement, les participants à l'enquête évoquent l’exclusion de certains volets du programme, l’impossibilité de jouer un rôle de coordination ou encore les difficultés à participer aux projets collaboratifs. L'enquête fournit plus de 300 cas concrets.

Se voir privés des instruments d’encouragement du Conseil européen de la recherche (ERC) pose par exemple un problème de taille. Non seulement en termes de prestige et de carrière, mais surtout d'enveloppe financière (entre 1 et 2,5 millions d’euros par projet).

D'autres chercheurs se sont vus exclus de programmes stratégiques portant sur les technologies quantiques et spatiales, importantes pour la place économique suisse. Ou encore des chercheurs bâlois et zurichois ont dû interrompre leur collaboration avec des partenaires européens après des années de travail préparatoire.

Mesures transitoires

En tant que pays tiers non associé, la Suisse peut aujourd'hui participer à environ deux tiers des appels à projets d'Horizon Europe. Les projets ne sont pas financés par la Commission européenne, mais directement par le SEFRI dans le cadre des mesures transitoires. D’autres mesures sont proposées par le Fonds national suisse (FNS), Innosuisse ou encore l’Agence spatiale européenne (ESA).

Or l'enquête montre que les mesures nationales ne remplacent pas Horizon Europe aux yeux des personnes sondées. Celles-ci estiment en outre que la fuite des cerveaux présente le risque que la Suisse, en tant que pôle de recherche et d’innovation, perde en attrait et perde sa position de tête sur le long terme, relève le SEFRI.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Ce sont souvent les jeunes qui se convertissent à l'islam en Suisse

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Selon les statistiques fédérales, 400'000 personnes revendiquent une appartenance à l'islam en Suisse, toutes tendances confondues (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les personnes se convertissant à l'islam en Suisse sont souvent des jeunes, parfois des mineurs, relève Federico Biasca, chercheur au Centre suisse islam et société de l'université de Fribourg. Il estime la part des convertis à l'islam entre 2 et 3%.

C'est une estimation sommaire faite à partir du nombre de personnes qui se revendiquent de l'islam et qui ne sont pas issues de l'immigration, ajoute dans un entretien diffusé samedi par La Liberté M. Biasca, qui a mené des entretiens avec quinze associations musulmanes de Suisse romande et du Tessin pour son étude. "On ne dispose pas de chiffres statistiques précis".

Selon les statistiques fédérales, 400'000 personnes revendiquent une appartenance à l'islam en Suisse, toutes tendances confondues. "Certains convertis sont déjà en contact avec des musulmans dans leur entourage et d'autres font une recherche plus personnelle, parfois après un voyage dans un pays majoritairement musulman ou après avoir lu des textes", explique le chercheur.

Prévenir les radicalisations

M. Biasca ne s'attendait pas une telle proportion de mineurs convertis à l'islam. "Les responsables des associations musulmanes sont eux-mêmes surpris" par les conversions de mineurs et "ne savent pas toujours comment gérer ce phénomène", ajoute-t-il.

Les conversions de jeunes sont plutôt des arrivées spontanées que dues au prosélytisme, constate-t-il. "Généralement, les jeunes qui frappent à la porte d'une mosquée ont déjà l'idée de se convertir", relève l'expert. "Ils veulent légitimer leur foi en fréquentant une association".

Pour M. Biasca, les associations musulmanes ont un rôle à jouer pour prévenir les radicalisations. "On sait que les néo-convertis sont particulièrement présents dans les groupes radicaux, par exemple via les réseaux sociaux", note-t-il. Mais ces "dérives [...] restent ultraminoritaires".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Financement des centrales atomiques: pas de demande de Paris

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Pour Albert Rösti, il vaut mieux que la Suisse investisse de l'argent dans sa propre production d'électricité que de financer des centrales atomiques en France (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La France, qui veut faire participer financièrement la Suisse à la construction de ses nouvelles centrales atomiques, n'a pas encore fait part de ses intentions à Berne, selon le ministre suisse de l'énergie Albert Rösti. "Il n'y a pas de demande officielle de Paris".

Au début avril, un représentant du ministère français des affaires étrangères, cité par la NZZ am Sonntag, avait déclaré "qu'il est opportun que les pays qui ne veulent pas de nouvelles centrales nucléaires chez eux, mais qui importent volontiers de l'électricité nucléaire de France, participent aux coûts de construction des nouvelles centrales nucléaires prévues en France". La phrase avait été prononcée à la fin mars dans le cadre d'un voyage de presse à Paris et se référait explicitement à la Suisse.

"Chaque pays doit apporter sa contribution à l'approvisionnement énergétique en Europe, la Suisse le fait très bien avec ses centrales à accumulation", répond Albert Rösti dans un entretien publié samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. "Mais chaque pays doit aussi assurer l'approvisionnement de sa propre population. C'est pourquoi nous ferions mieux d'investir notre argent dans notre propre production d'électricité".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

National League: Zurich doit réagir devant son public

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Simon Hrubec doit plaider coupable sur le 3-2 du LHC jeudi (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Acte III de la finale des play-off se disputera ce samedi. Sur leur glace, les Zurich Lions tenteront de reprendre la main après leur défaite 4-2 de jeudi à Lausanne.

Après neuf victoires de rang, Zurich a concédé son premier revers dans ces séries finales. Saura-t-il rebondir face à un adversaire qui veut croire que le scénario de la demi-finale contre Fribourg-Gottéron se reproduira ? Les Vaudois avaient perdu le premier match de la série avant d'aligner quatre succès lors des quatre rencontres suivantes...

La pression est en tout cas dans le camp zurichois. Et notamment sur les épaules du gardien Simon Hrubec, impressionnant dans ses neuf premières sorties dans ces play-off, mais pas à son avantage sur le but décisif jeudi, le 3-2, inscrit par Damien Riat après une longue passe de Robin Kovacs. En face, Connor Hughes a en revanche prouvé une nouvelle fois qu'il pouvait tenir la baraque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Servette FC: une réaction impérative

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René Weiler et le Servette FC jouent gros ce samedi face aux Grasshoppers. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les quatre équipes romandes seront en lice ce samedi lors de l’ultime journée du troisième tour. Battu lors de ses quatre derniers matches, le Servette FC se doit de réagir.

A 18.00, les Grenat reçoivent les Grasshoppers qui ont également perdu leurs quatre dernières rencontres. A huit jours de sa demi-finale de Coupe de Suisse à Winterthour, la formation de René Weiler joue gros. Un tout autre résultat qu’une victoire contre l’équipe qui est sans doute la plus faible de la Super League aujourd’hui serait vécu comme un véritable camouflet.

Troisième désormais du classement, les Grenat accusent deux points de retard sur le FC Lugano. Les Tessinois reçoivent le Lausanne-Sport à 20.30 dans une rencontre qui promet. Elle opposera, en effet, deux équipes en pleine forme. Face à des Lausannois qui joueront sans pression dans la mesure où leur maintien ne fait désormais plus aucun doute, le FC Lugano n’aura sans doute pas la tâche facile. Mais depuis deux mois, Mattia Croci Torti et ses joueurs marchent littéralement sur l’eau.

Enfin le derby entre Yverdon et Stade Lausanne-Ouchy revêt un enjeu capital. Le SLO doit impérativement le gagner pour conserver une chance d’échapper à la relégation directe. A sept points des Grasshoppers, il lui faut réduire l’écart avant les cinq rencontres du tour de relégation. A – 7, la situation sera désespérée. À – 4, elle pourra encontre être renversée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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