Coronavirus
Jardineries, coiffeurs, bricos: les plans de protection sont prêts
Magasins de bricolage, jardineries, coiffeurs, cabinets de soins, vétérinaires et dentistes, salons de beauté, tatoueurs: les secteurs qui peuvent reprendre leurs activités lundi prochain ont mis en place leurs plans de protection contre le Covid-19.
A l'exemple du commerce de détail, les bricos et jardineries misent sur l'entrée des clients au compte-gouttes, le respect des distances et le payement par carte. De plus, les caisses seront munies de protections en plexiglas. Pour faire face à l'afflux attendu de clients avides de se remettre au jardinage ou au bricolage, des zones d'attente spéciales seront prévues.
Les jardinerie effectuent généralement 40 à 60% de leur chiffre d'affaires annuel avec les ventes de plantes en avril et mai. Selon l'organisation faîtière Jardin Suisse, des plantes pour une valeur de 40 millions de francs ont fini au compost durant la période de semi-confinement.
Ces commerces ne pourront vendre que des végétaux et du matériel de construction, selon l'ordonnance du Conseil fédéral. Il leur est ainsi interdit de vendre d'autres produits comme des jouets ou des ustensiles de loisirs.
Règles strictes chez le dentiste
Les cabinets dentaires pourront dès lundi pratiquer à nouveau l'ensemble de leurs soins. Le plan de protection de la Société suisse des médecins-dentistes (SSO), élaboré en collaboration avec les médecins cantonaux, renforce des mesures d'hygiène déjà très strictes, avec le port du masque qui est déjà la norme en temps normal.
Dès lundi, les dentistes procéderont en outre au triage des patients à risque. De plus, les distances devront pouvoir être respectées dans la salle d'attente, indique la SSO.
Physioswiss, l'Association suisse de physiothérapie, conseille à ses membres le port du masque. Les clients devraient en faire de même, mais uniquement s'ils font partie d'un groupe à risque. Le plan de cette profession prévoit en outre des conditions en matière de nombre de personnes accueillies simultanément dans le cabinet et dans la salle d'attente.
Les soins de physiothérapie dans les EMS et instituts similaires auront lieu selon les règles de visites établies par ces institutions.
Les vétérinaires aussi seront dès lundi à nouveau entièrement là pour leurs patients à quatre pattes ou ailés. En plus des règles d'hygiènes et de distance, les propriétaires devront confier leur animal de compagnie au vétérinaire à l'extérieur du cabinet ou de la clinique, et devront le récupérer à la sortie.
Le masque chez le coiffeur
Coiffuresuisse a élaboré un plan en deux phases, après consultation des partenaires sociaux. Dans les salons de coiffure, au maximum la moitié des places de travail sera disponible lors d'une première phase de la réouverture, cela pour maintenir une distance d'au moins deux mètres entre les employés.
Le coiffeur comme le client devront porter un masque de protection. De préférence, ce dernier apportera le sien. S'il n'en a pas, le coiffeur pourra lui en fournir un, précise le plan de protection. Pour les traitement du visage, le rasage ou la taille de la barbe, le coiffeur devra également porter une visière en plexiglas.
Coiffuresuisse recommande aussi que le personnel soit muni de gants à usage unique et que chaque client reçoive une nouvelle cape, à usage unique ou lavable. La branche insiste sur l'importance des mesures d'hygiène. En entrant dans le salon, le client devra se désinfecter les mains. La zone de travail sera également désinfectée après chaque client.
Les personnes faisant partie des catégories à risque sont exclues de cette première phase de la réouverture. Les coiffeurs n'ont en outre pas encore le droit de travailler dans les EMS. La deuxième phase du plan prévoit la réouverture complète des salons, dans le respect des mesures édictées par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
L'Association suisse des tatoueurs professionnels (ASTP) demande pour sa part à ses membres de porter un masque de type FFP2, qui protège aussi bien le porteur que la personne en face. Le client devrait aussi avoir une telle protection, mais si un modèle FFP2 n'est pas disponible, un masque chirurgical suffit, selon l'organisation. Celle-ci décrit aussi une série de mesures en matière de désinfection et demande que les places de travail soient bien séparées, par exemple avec un rideau.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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