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Économie

La BNS maintient son taux directeur inchangé à 1,75%

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La BNS a opté pour le statut quo monétaire (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Banque nationale suisse (BNS) a reconduit jeudi son taux directeur inchangé à 1,75%, déjouant les pronostics des analystes. De futures hausses ne sont toutefois pas à exclure si cela est nécessaire, a précisé l'institut d'émission.

Après cinq hausses de taux décidées depuis juillet 2022, la BNS a opté pour le statu quo monétaire, estimant être parvenue à contrer "la pression inflationniste persistante". Au cours des derniers mois, l'inflation a en effet continué de ralentir. En août, elle s'inscrivait à 1,6%, rappelle le garant de la stabilité des prix. Le repli est principalement dû à un fléchissement du renchérissement des biens et services importés.

La Banque nationale est en outre disposée à être active au besoin sur le marché des changes afin de garantir des conditions monétaires appropriées. Dans le contexte actuel, il s'agit principalement de la vente de devises.

Les avoirs à vue détenus par les banques à la BNS et dépassant le seuil défini restent rémunérés au taux de 1,25%, soit au taux directeur de la BNS minoré toujours de 50 points de base.

"La BNS surprend", relève Thomas Gitzel, économiste en chef pour VP Bank. Les risques d'inflation n'ont pas disparu en Suisse, notamment avec la hausse des loyers et des prix de l'électricité en vue, remarque le spécialiste. "De notre point de vue, la BNS aurait eu mieux fait d'opter pour la prudence et mener une politique monétaire plus restrictive. Fondamentalement, un taux directeur de 2% n'aurait pas été exagérément élevé".

M. Gitzel suppose que les devises ont sûrement joué un "rôle déterminant" dans la décision, le franc dépassant les 95 centimes pour un euro. Alors que les autres banques centrales, dont la Fed, la BCE et la BoE, semblent avoir atteint le pic de leur resserrement monétaire, la question est de savoir si la BNS pourra aller à l'encontre de la tendance générale en resserrant encore la vis.

"La décision du jour confirme que la politique de la BNS n'est pas tributaire de celle de la BCE qui a augmenté son taux la semaine dernière", a commenté Arthur Jurus, directeur de l'investissement pour Oddo BHF. Malgré la résilience de l'économie suisse, les risques persistent: la hausse des loyers, qui pourrait apporter entre 0,3 et 0,6 point d'inflation supplémentaire, au cours des 6 prochains mois, est le principal risque", selon lui. L'établissement s'attend à une hausse en décembre 2023 de 25 points de base, alors que "les investisseurs anticipent toujours un pic des taux BNS à 2% d'ici la fin d'année".

En juillet 2022, la BNS avait débuté le resserrement de sa politique monétaire, mettant fin à plus de sept ans de statu quo. Le taux directeur était alors passé à -0,25%

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Pékin: des obligations pour relancer l'économie

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Des ouvriers travaillent dans une usine de radiateurs de refroidissement pour climatiseurs dans la province d'Anhui en Chine centrale. (© KEYSTONE/AP CHINATOPIX)

Le ministre chinois des Finances a annoncé samedi que la Chine allait consacrer près de 280 milliards de francs d'obligations au cours des trois prochains mois, afin de relancer la deuxième économie mondiale, en perte de vitesse.

"Au cours des trois prochains mois, un total de 2300 milliards de yuans d'obligations spéciales pourra être utilisé", a affirmé le ministre Lan Fo'an lors d'une conférence de presse à Pékin.

Ces fonds permettront d'"aider les grandes banques commerciales d'Etat à reconstituer leur capital de base, à améliorer leur résistance au risque et leurs capacités de prêt, et à mieux servir le développement de l'économie", a-t-il expliqué.

Série de mesures

Cette dépense publique vient s'ajouter à une série de mesures annoncées ces dernières semaines, notamment des baisses de taux d'intérêt et l'octroi de liquidités aux banques.

Pékin va aussi relever le plafond de la dette des collectivités locales pour leur permettre de dépenser davantage dans les infrastructures et favoriser l'emploi.

Les principales banques chinoises vont baisser les taux d'intérêt sur la plupart des prêts immobiliers existants à partir du 25 octobre, conformément à une demande faite en septembre par la Banque centrale, a par ailleurs annoncé samedi la chaîne d'Etat CCTV.

La Chine a connu l'an dernier l'une de ses croissances les plus faibles en trois décennies (5,2%), selon un chiffre officiel qui laisse dubitatifs certains économistes compte tenu des difficultés qui pèsent sur l'activité.

Ce taux ferait rêver nombre de nations développées, mais il reste pour la Chine bien loin de l'expansion fulgurante qui l'a propulsée ces dernières décennies vers les sommets de l'économie mondiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Produits illégaux: Bruxelles réclame encore des explications à Temu

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Bruxelles demande à Temu d'expliquer les mesures prises contre la présence et la réapparition de commerçants vendant des produits illégaux sur sa plateforme. (image symbolique) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Commission européenne a réclamé vendredi de nouvelles explications au site de commerce en ligne Temu, soupçonné d'agir insuffisamment contre la vente de produits illégaux et potentiellement dangereux.

C'est la deuxième fois que Bruxelles adresse des questions écrites à cette plateforme d'origine chinoise, soupçonnée de ne pas respecter ses obligations de protection des consommateurs, dans le cadre du nouveau règlement européen sur les services numériques (DSA).

Si ces demandes d'informations ne constituent pas encore une mise en cause, il s'agit d'une première étape qui peut conduire à l'ouverture d'une enquête formelle, puis à de lourdes sanctions financières en cas d'infractions avérées.

La Commission a demandé vendredi à Temu d'expliquer en particulier les mesures prises "contre la présence et la réapparition de commerçants vendant des produits illégaux" sur sa plateforme.

Elle veut aussi connaître les mesures adoptées pour réduire "les risques liés à la protection des consommateurs, à la santé publique et au bien-être des utilisateurs".

L'exécutif européen, qui joue désormais le rôle de gendarme du numérique dans l'UE, réclame par ailleurs "des détails sur les systèmes de recommandation de Temu et les risques pour la protection des données personnelles des utilisateurs".

Temu doit fournir ces informations d'ici au 21 octobre.

La Commission précise qu'elle décidera des prochaines étapes de la procédure "sur la base de l'évaluation des réponses".

Le 28 juin, Bruxelles avait adressé de premières questions à Temu sur les moyens mis en oeuvre pour permettre le signalement de produits illégaux.

D'autres demandes concernaient les interfaces trompeuses ("dark pattern") qui permettent de manipuler le comportement des utilisateurs, la protection des mineurs, la transparence des systèmes de recommandations de produits, ou encore la traçabilité des vendeurs sur ces plateformes.

Progression fulgurante

Temu, qui connaît une progression fulgurante en Europe grâce à une stratégie de prix cassés, est la version internationale du mastodonte chinois du e-commerce Pinduoduo, né en 2015. Il propose un choix pléthorique de produits: vêtements, jouets, décoration, outils, high-tech...

Des associations européennes de consommateurs avaient déposé en mai une plainte contre Temu, l'accusant notamment d'utiliser des interfaces trompeuses pour inciter les utilisateurs à dépenser plus sur la plateforme.

"Nous coopérons pleinement" avec la Commission, a assuré vendredi un porte-parole de Temu, affirmant que "la sécurité des consommateurs est une priorité absolue".

L'entreprise assure avoir déjà "pris des mesures importantes" depuis le printemps et dit continuer "à affiner" ses pratiques "dans le cadre du règlement sur les services numériques".

Fin septembre, six pays de l'Union européenne, dont la France et l'Allemagne, avaient demandé à la Commission de serrer la vis-à-vis de Temu.

"Chaque jour, des centaines de milliers de colis arrivent chez nous, surtout en provenance de Chine, avec des marchandises qui ne respectent pas les règles du marché européen", avait dénoncé le secrétaire d'État allemand à l'Economie Sven Giegold lors d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le projet de patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy prend du retard

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Le projet de la nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc, qui accueillera l'équipe du Geneve-Servette Hockey Club, prend du retard par rapport au calendrier initial (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Initialement prévue pour décembre 2028, la mise en service de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (GE) est envisagée pour la saison 2030. Ces quinze mois de retard ne sont pas exceptionnels pour un projet de construction de cette envergure, assure le canton.

Ce décalage par rapport au calendrier prévu a été révélé vendredi par 20 minutes et Léman Bleu. Le Département de la cohésion sociale (DCS), dont dépendent les sports, précise que des ajustements sont souvent nécessaires à l'issue des études préliminaires.

Un crédit de 138 millions de francs est prévu pour la réalisation de l'infrastructure. Un projet de loi d'investissement sera déposé en automne 2025 devant le Grand Conseil. Cette patinoire porte le nom du Nid des Aigles, en écho au club de hockey du Genève-Servette qui deviendra maître des lieux et dont l'aigle est le symbole.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Recours des communes riveraines contre la convention d'objectifs

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Les communes riveraines de l'Aéroport de Genève ont saisi la justice. Elles contestent la légalité de la convention d'objectifs 2024-2029 entre l'Aéroport et l'Etat (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L’Association Transfrontalière des Communes Riveraines de l’Aéroport de Genève (ATCR-AIG) a déposé un recours contre la convention d'objectifs 2024-2029 qui lie l'aéroport de Genève (AIG) à l'Etat. Elle conteste le manque d'objectifs clairs de réduction des nuisances générées par l'activité de l'aéroport.

"La population a demandé par votation que l'on prenne des mesures contre les nuisances de l'aéroport et notamment contre les vols de nuit. On espérait voir apparaître ces mesures dans cette convention d'objectifs, comme demande la loi. Mais cette convention se contente d'intention, d'études et de réflexions", a déclaré vendredi sur les ondes de la RTS Mathias Buschbeck, président de l'ACTR-AIG.

Le recours, qui émane aussi de l'ATE Genève et d'un particulier, a été déposé auprès de la Chambre administrative de la Cour de justice, a précisé M. Buschbeck à Keystone-ATS. La convention n'est pas conforme à la loi, souligne le conseiller administratif de Vernier.

Les recourants espèrent que la justice "casse cette convention" afin d'en faire une qui respecte les dispositions légales. Ils veulent aussi restaurer le dialogue "aujourd'hui au point mort".

Les Genevois ont accepté en novembre 2019 l'initiative pour un pilotage démocratique de l'aéroport de Genève. Or, selon les recourants, la convention d'objectifs ne respecte pas la volonté populaire d'un développement maîtrisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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