Suisse
La BNS maintient son cap malgré l'amoncellement de nuages

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La Banque nationale suisse (BNS) a reconduit jeudi sans modification sa politique monétaire expansive, à l'occasion de son examen stratégique périodique. L'appréciation de la situation et des perspectives économiques a logiquement été largement revue à la baisse depuis les dernières prévisions livrées mi-mars, aux balbutiements de la crise sanitaire.
Le produit intérieur brut (PIB) devrait reculer d'environ 6% cette année, selon les indications fournies jeudi. Il y a trois mois, l'institut d'émission tablait encore sur une évolution qui "risque d'être négative".
La croissance en Suisse ne retrouvera pas rapidement ses niveaux d'avant-crise, même avec les mesures d'assouplissement entrées en vigueur à la mi-mai. La reprise ne sera que partielle et les conséquences sur le PIB seront sévères en 2020, une crise inégalée depuis le choc pétrolier des années 1970.
"Les répercussions de la récession devraient peser un certain temps sur la demande extérieure, les investissements et la consommation", a précisé Thomas Jordan, président de la BNS, devant la presse.
Un phénomène de déflation est attendu cette année (-0,7%) et la prochaine (-0,2%) en raison de l'évolution négative de l'économie suisse et la baisse des cours du pétrole. L'année 2022 doit marquer le retour à un timide renchérissement (+0,2%).
La BNS avertit toutefois que ces prévisions sont à prendre avec encore plus de précautions que d'habitude, puisque les incertitudes liées à la pandémie du Covid-19 sont nombreuses.
Inertie attendue
Nonobstant ces perspectives, le taux directeur a été reconduit à -0,75%. Le garant de la stabilité monétaire se dit encore prêt à intervenir sur le marché des devises en cas de besoin pour affaiblir un franc toujours jugé onéreux, mais plus "surévalué".
La BNS a dû intervenir sur d'importants volumes dans la foulée de l'examen de politique monétaire de mi-mars, mais la situation s'est désormais quelque peu détendue.
Responsable des marchés financiers, Andréa Maechler attribue notamment ce relâchement à l'élaboration en mai d'un plan de relance européen, qui a soulagé le franc d'une certaine pression.
Les économistes relèvent que l'interventionnisme de la BNS sur le marché des changes constitue l'essentiel de l'arsenal déployé par la BNS en matière de politique monétaire et que l'absence de nouvelles mesures était largement anticipé.
L'institution rappelle de son côté alimenter aussi le système bancaire en liquidités, destinées à soutenir l'approvisionnement de l'économie en crédits sans intérêt dans le cadre de la facilité de refinancement Covid-19 (FRC).
Cet approvisionnement est dépeint comme crucial pour une reprise rapide, suite à l'effondrement des revenus essuyé par de nombreuses entreprises. La BNS assure que sans ce programme exceptionnel, le risque aurait été nettement plus élevé d'assister à une multiplication des cas de défaut de paiement.
La BNS a jusqu'à présent fourni aux banques quelques 10 milliards de francs de liquidités à son taux directeur, soit -0,75%, en échange de titres de crédits Covid-19 garantis par la Confédération ou les cantons. Les banques n'ont ainsi pas besoin de puiser dans leurs propres réserves et jouissent de surcroît de conditions avantageuses.
Thomas Jordan souligne que presque 130'000 crédits ont été octroyés et qu'une petite ou moyenne entreprise (PME) sur cinq a contracté un tel emprunt. Le montant moyen des prêts avoisine 120'000 francs.
Options limitées
Maxime Botteron, de Credit Suisse, estime qu'effectivement la valorisation actuelle du franc face à l'euro ne pousse pas la BNS intervenir, mais que la faiblesse du dollar pourrait l'y contraindre.
"La BNS est l'unique banque centrale au sein des économies développées à n'avoir pratiquement pas réagi à la crise du coronavirus", note pour sa part Bantleon. L'établissement zougois en veut pour preuve la stabilité des taux et l'absence de programmes de rachat de dettes et en déduit que la politique monétaire actuelle a atteint ses limites.
La BNS risque d'abaisser son seuil d'interventionnisme en dessous de 1,05 EUR/CHF, plutôt que d'envisager un remaniement de son taux négatif, surenchérit Raiffeisen.
Suisse
Les actionnaires de Swatch rejettent la candidature de Steven Wood
Candidat au conseil d'administration de Swatch en tant que représentant des actionnaires au porteur, Steven Wood n'a, sans surprise, pas été élu mercredi lors de l'assemblée générale de l'horloger biennois.
La direction a notamment pointé le fait que ce citoyen américain n'avait aucun lien avec la Suisse et que ce type d'actionnaires était déjà représenté au sein de l'organe de surveillance. La présidente, Nayla Hayek, a été reconduite à son poste.
La candidature de Steven Wood a été rejetée par 79,2% des voix, informe Swatch dans un communiqué.
L'investisseur, qui possède une participation de 0,5%, souhaitait se faire élire comme représentant supplémentaire afin d'apporter "de nouvelles perspectives", estimant notamment qu'il convenait d'agir au niveau des marques haut de gamme. Il considérait que l'entreprise fondée en 1983 par Nicolas Hayek souffrait "d'une culture fermée et d'opportunités manquées dans la mise en oeuvre".
Contrôle de la famille Hayek
Face à cette contestation inédite, une élection était jugée comme improbable, la famille Hayek, qui détient pas moins d'un quart du capital-actions et contrôle 44% des droits de vote, s'y opposant.
Le conseil d'administration avait détaillé dans l'ordre du jour de l'assemblée générale qu'il était important pour lui que ses membres "soient de nationalité suisse ou qu'ils aient leur centre de vie en Suisse" et que le fondateur et directeur général de la société new- yorkaise GreenWood Investors n'avait aucun lien avec ce pays, son industrie ou ses produits.
Par ailleurs, Nayla Hayek, soeur du directeur général Nick Hayek, a été réélue au poste de présidente de l'organe directeur qu'elle occupe depuis 2010.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
ABB s'empare du français BrightLoop
ABB renforce ses activités dans l'électronique de puissance. Le géant zurichois de l'électrotechnique a acquis pour un montant non dévoilé une participation de 93% dans l'entreprise française BrightLoop. La transaction doit être finalisée au 3e trimestre 2025.
ABB prévoit d'acquérir la part minoritaire restante de 7% en 2028, précise mercredi le groupe zurichois. L'équipe de direction de BrightLoop est maintenue. L'acquisition permet à ABB de renforcer sa stratégie d'électrification dans les domaines de la mobilité industrielle et de la propulsion navale.
Fondée en 2010, BrightLoop emploie environ 90 collaborateurs et a dégagé l'an dernier un chiffre d'affaires d'environ 16 millions d'euros (14,96 millions de francs). L'entreprise propose un portefeuille complet de convertisseurs haute et basse tension, conçus pour gérer les flux de courant bidirectionnels. La technologie BrightLoop a été développée à l'origine pour répondre aux exigences de performance élevées du sport automobile et se trouve dans toutes les voitures de course électriques de la Formule E.
Sur cette base, les solutions de BrightLoop ont été adoptées dans de nombreux secteurs exigeants, notamment le transport hors route, la marine, l'aérospatiale, la mobilité à l'hydrogène et la défense. ABB et BrightLoop continueront à servir les clients de ces secteurs tout en renforçant stratégiquement leur présence sur le marché.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Lausanne
Un candidat à la naturalisation obtient gain de cause
La suspension de la naturalisation d'un Turc établi en Suisse depuis 30 ans mais condamné après un accident n'est pas conforme au droit, estime le Tribunal fédéral. La pratique schématique de l'administration ne tient pas compte de l'ensemble des circonstances.
Le candidat à la naturalisation s'était endormi au volant en juin 2020 et avait heurté un lampadaire. La collision avait provoqué des dégâts matériels uniquement. Le quinquagénaire avait écopé de 40 jours-amendes, avec sursis pendant 2 ans, et d'une amende.
L'accident était survenu durant la procédure de naturalisation. En conséquence, le Département de l'intérieur du canton de Schwytz avait suspendu la demande jusqu'à l'expiration du sursis puis l'avait transmise au Secrétariat d'Etat aux migrations. Mais ce dernier avait pris en compte l'inscription au Casier judiciaire et prolongé de 3 années supplémentaires le délai d'attente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Fribourg: le Belluard Bollwerk questionne nos liens à la terre
La 42e édition du Belluard Bollwerk sera consacrée aux thèmes du sol, de la terre, du territoire et du sous-sol. Du 26 juin au 5 juillet prochain, des artistes suisses et internationaux proposeront 34 projets dans différents lieux de Fribourg, à commencer par la forteresse du Belluard, indiquent mercredi les organisateurs dans un communiqué.
Parmi les thèmes principaux, ce festival dédié aux arts vivants, intitulé cette année "The grounds we share", abordera l'héritage colonial et le néocolonialisme, les formes de solidarité et les liens qui nous unissent, les appartenances et les résistances, les multitudes et les terrains communs. Performances, arts visuels, danse, films, musique et discussions sont au programme de cette édition, la première d'Elisa Liepsch au poste de directrice.
La danseuse et chorégraphe Amrita Hepi ouvrira le festival avec une performance dans laquelle elle explorera la façon dont nous parlons de la terre, mais aussi de la manière dont elle nous façonne et dont nous l'influençons. Le passé colonial et les liens néocoloniaux de la Suisse seront ensuite abordés par plusieurs artistes.
Artistes d'Amérique latine
Différentes oeuvres s'intéresseront au genre et remettront en question l'idée de féminité et les images romantiques qui y sont liées. Entre humour et noirceur, ces projets appelleront à se révolter contre les récits figés, célèbreront les alliances entre femmes et imagineront des futurs possibles.
Par ailleurs, des artistes émergents d'Amérique latine viendront partager leurs recherches sur leur pays. Les savoirs et pratiques du Sud bénéficieront ainsi d'une place de choix. Ce projet nommé "Ventana al Sur" offrira un espace de discussions, d'analyses et d'échanges sur des questions actuelles, tout en favorisant la collaboration internationale.
Le festival offrira aussi un espace de réflexion sur les pratiques de solidarité transnationale et que les mouvements de libération. Il sera notamment question de légitimité de la violence comme moyen de défense, mais aussi de l'appropriation idéologique des luttes LGBTQI.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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