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Suisse

La caisse unique, "la solution des faibles", selon le Groupe Mutuel

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Le Groupe Mutuel envisage de quitter Curafutura pour qu'une seule, et plus deux faîtières, chapeaute la branche des assureurs (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La caisse maladie unique, qui refait surface en pleine période de hausse des primes, est la "solution des faibles", selon le directeur général du Groupe Mutuel. "Quand on n'a pas de vraie solution, on se reporte sur des idées populistes", dit-il.

"La caisse unique, c'est la solution des faibles et de ceux qui mentent aux assurés, affirme Thomas Boyer samedi dans Le Temps. On leur enlève le seul moyen d'optimiser un peu leurs primes".

La mise en place d'un tel système, rejeté en votation populaire à deux reprises mais qui séduirait désormais 60% de la population selon un sondage d'Ipsos Suisse, ne toucherait qu'à 5% des coûts du système de santé, assure-t-il.

Le directeur général du troisième assureur maladie de Suisse estime que cette idée "populiste" ne règle pas le problème de fond, à savoir les coûts de la santé. Il faut, selon lui, plutôt limiter le catalogue de prestations, repenser la planification hospitalière et améliorer l'attrait pour le métier de généraliste.

Possible retrait de Santésuisse

Le Groupe Mutuel veut en outre faire pression pour qu'une, et plus deux faîtières, chapeaute la branche. L'assureur, qui détient 10 à 15% du marché, pourrait donc quitter Santésuisse.

Pas question en revanche de baisser les salaires de la direction - Thomas Boyer gagne plus de 700'000 francs par année. Une baisse au sein de la direction "permet de gagner quatre centimes par mois sur les primes, pas plus", avance-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le chômage en Suisse enregistre une hausse en septembre

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Le Seco a dénombré 84'373 demandeurs d'emploi en septembre en Suisse, 4137 personnes de plus ou une hausse de 2,3% (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le mois de septembre a été marqué par une faible hausse du chômage. Le nombre des personnes inscrites auprès des offices régionaux de placement a crû de 1891 (+1,7%) par rapport à août, à 22'419. Le taux de sans-emplois a pris 0,1 point de pourcentage à 2,5%.

Corrigée des variations saisonnières (CVS), la proportion de chômeurs enregistre également une progression de 0,1 point à 2,6%, indique vendredi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

La stabilité a prévalu pour la catégorie d'âge des 15 à 24 ans. Le taux de chômage des jeunes est resté à 2,7%, alors que les statistiques font état de 52 inscrits supplémentaires (+0,4%) dans les ORP. Chez les seniors, une augmentation de 1,5% des sans-emplois est survenue en septembre, pour une proportion inchangée à 2,2%.

Le Seco a dénombré 84'373 demandeurs d'emploi en septembre, soit 4137 personnes de plus ou une hausse de 2,3%. Les postes vacants ont bondi de 5,7% à 38'320 unités.

Le communiqué fournit également les statistiques du chômage partiel pour le mois de juillet. Les réductions de l'horaire de travail (RHT) ont concerné 2566 personnes, ce qui représente une chute de 59% sur un mois. Pour les entreprises, le recul est de 37,9% pour 198 sociétés appliquant le chômage partiel.

Le nombre de personnes ayant épuisé leurs droits aux indemnités de chômage en juillet s'est élevé à 2454, soit +7,5% en glissement mensuel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

AXA Suisse réintègre l'Association suisse d'assurances (ASA)

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Axa Suisse avait quitté l'ASA près des déclarations politiques du président de l'époque de la faîtière, Rolf Dörig (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Quatre ans après avoir quitté l'ASA, Axa Suisse réintègre la faîtière des assureurs helvétiques. La compagnie, qui avait renoncé à sa qualité de membre en raison de divergences d'ordre politique, reprendra son activité au sein de l'association le 1er janvier prochain.

"Nous sommes heureux de voir que les conditions générales sont réunies pour nous réintégrer l'Association suisse d'assurances (ASA) en tant qu'assureur toutes branches...", se réjouit le directeur général d'Axa Suisse, Fabrizio Petrillo, cité dans le communiqué commun diffusé vendredi par Axa Suisse et l'ASA. L'ex-Winterthur Assurance, devrait en outre à nouveau être représentée au comité de l'association à l'issue de la prochaine assemblée générale de l'ASA, le 20 juin prochain en la personne de M. Petrillo.

Numéro deux helvétique de l'assurance-non vie derrière La Mobilière et premier assureur-accidents du pays, AXA Suisse avait quitté l'ASA fin 2020 jugeant que les bases de sa présence au sein de la faîtière n'étaient plus réunies. Le départ de l'assureur zurichois était intervenu après des déclarations politiques du président de l'époque de l'ASA, Rolf Dörig. M. Dörig, qui a notamment dirigé de 2002 à 2008 Swiss Life et préside actuellement le conseil d'administration de l'assureur-vie, a transmis la présidence de l'association à Stefan Mäder à mi-2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Emmi finalise l'ingestion de Mademoiselle Desserts

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A la faveur du rachat de Mademoiselle Desserts, Emmi entend multiplier par deux les recettes engrangées sur le marché des desserts haut de gamme (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le transformateur laitier lucernois Emmi a désormais avalé le pâtissier industriel hexagonal Mademoiselle Desserts. A l'annonce de ce rachat début juillet, la cible de reprise était valorisée autour de 900 millions d'euros.

Comme alors, Emmi reconduit dans le communiqué diffusé vendredi la feuille de route pour ses autres activités sur l'année en cours.

L'assimilation de Mademoiselle Desserts doit multiplier par deux les recettes engrangées par le groupe lucernois sur le marché des desserts haut de gamme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Vente d'alcool à l'emporter: allègement administratif à l'étude

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Le projet de loi qui visait à simplifier les procédures administratives pour vendre de l'alcool à l'emporter à Genève a été renvoyé en commission (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

A Genève, une majorité au Grand Conseil se dessinait pour simplifier la procédure qui permet de vendre de l'alcool et du tabac à l'emporter. Mais le projet de loi a finalement été renvoyé jeudi soir en commission pour une étude plus approfondie.

"Le Conseil d'Etat n'a pas été auditionné et les milieux concernés non plus", a déploré la cheffe du Département de l'économie Delphine Bachmann. La conseillère d'Etat a ajouté qu'elle ne soutenait pas cette simplification administrative qui favorise la distribution d'alcool au grand public.

Le projet de modification de la loi sur la remise à titre gratuit et la vente à l'emporter de boissons alcooliques, de produits de tabac et de produits assimilés au tabac (LTGVEAT), issue des rangs du mouvement Libertés et justice sociale (LJS), a été renvoyé en commission dans la foulée. Il visait à alléger les procédures administratives des quelque 2300 commerces qui vendent de l'alcool et du tabac à l'emporter.

Actuellement, l'autorisation est limitée à quatre ans. Elle doit ensuite être renouvelée. Le texte en discussion jeudi prévoyait une autorisation illimitée. "Ce projet de loi n'a pas pour objet de supprimer la demande d'autorisation préalable", a insisté le député LJS Vincent Canonica, auteur du projet de loi et rapporteur de majorité.

"Trop de documents"

Selon M.Canonica, ce renouvellement périodique engendre des charges administratives et financières trop lourdes pour les commerçants. Il s'agit notamment de fournir plusieurs documents, dont un extrait du casier judiciaire, un certificat de bonne vie et moeurs et un certificat de capacité civile.

Mais pour la minorité de gauche, la vente d'alcool et de tabac n'est pas anodine, notamment en termes de protection des mineurs. Les achats-tests donnent des résultats préoccupants, a souligné la socialiste et rapporteure de minorité Sophie Demaurex. La santé ne doit pas être écartée au profit de l'économie, a insisté l'élue socialiste.

Les discussions vont reprendre en commission de la santé. Lors de son premier passage devant la commission de l'économie, le projet de loi était soutenu par LJS, le MCG, le PLR ainsi que l'UDC. Les Verts-e-s et les socialistes s'y opposaient alors que Le Centre s'était abstenu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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