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Économie

La création d'entreprises n'est pas freinée par la crise pandémique

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Pour les quatre derniers mois de l'année, Creditreform s'attend à ce que le nombre d'entreprises devant mettre la clef sous le paillasson avoisinera les 5000, soit 2,1% de plus que l'année précédente. (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La dynamique du nombre d'entreprises créées en Suisse s'est accélérée au cours des huit premiers mois de l'année en cours, d'autant plus que l'effondrement tant redouté de l'économie au début de la crise pandémique ne s'est pas réalisé.

De plus, les attentes des économistes pour les mois à venir sont "très positives" d'une manière générale. Sur les huit premiers mois de 2021, 34'113 sociétés ont vu le jour, ce qui correspond à un bond de 14,3%, souligne l'union suisse des créanciers Creditreform dans son dernier rapport paru lundi.

Pour autant que cette tendance se confirme, "on peut supposer que le chiffre de 50'000 nouvelles entreprises sera largement dépassé" à fin 2021 (51'600 plus précisément), pronostiquent les experts de l'institut saint-gallois.

Parallèlement, le nombre d'entreprises rayées des registres de commerce, notamment en raison de faillites, se situe quasiment au même niveau qu'en 2020, à 19'200 après huit mois, contre 19'165 auparavant.

La croissance nette des entreprises créées sur les huit premiers mois s'est ainsi inscrite à 40%, soit 14'913 nouvelles firmes.

Rien qu'au mois d'août le nombre de faillites des sociétés a chuté de 6,4% à 1765, contre 1886 en août 2020. Cela montre qu'à ce jour malgré la levée des différentes mesures de soutien des autorités fédérales les entreprises sont restées en vie, note Creditreform.

Pour les quatre derniers mois de l'année, Creditreform s'attend à ce que le nombre d'entreprises devant mettre la clef sous le paillasson avoisinera les 5000, soit 2,1% de plus que l'année précédente.

Quant aux nombre de sociétés qui seront effacées du registre pour cause de "carences", selon l'article 731b du code des obligations, il se trouve à un niveau légèrement supérieur que l'année dernière (+4,4%) et devrait progresser de 2,8% à fin 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Inflation: la BCE consciente de la "souffrance" des ménages

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"Notre devoir est de ramener l'inflation à son objectif en temps opportun", a martelé la patronne de la BCE, Christine Lagarde (archives). (© KEYSTONE/AP/JEAN-FRANCOIS BADIAS)

La Banque centrale européenne (BCE) a conscience que les taux d'intérêt élevés provoquent leur lot de "souffrances" pour les ménages emprunteurs et combat l'inflation pour écourter autant que possible ces effets, a déclaré Christine Lagarde lundi.

La présidente de la BCE a réaffirmé, devant le Parlement européen, que les taux d'intérêt vont rester élevés aussi longtemps que nécessaire pour calmer les prix à la consommation.

L'institution de Francfort a relevé ses taux d'intérêt à dix reprises depuis juillet 2022, y compris lors de sa réunion de rentrée, il y a une dizaine de jours.

"Avons-nous aussi dans notre esprit quelle douleur cela inflige, quelle souffrance il y a? Oui, c'est dans nos pensées", a observé Mme Lagarde.

La banquière centrale a cité en exemple le fait que 30% des ménages dans la zone euro ont des encours de prêts hypothécaires à taux d'intérêt variables.

La hausse des taux directeurs de la BCE augmente mécaniquement leurs mensualités de remboursements, "et c'est dur", a poursuivi la présidente de la BCE.

De même, les prix des carburants et ceux de l'énergie en général "pèsent durement sur les ménages à faibles revenus", a-t-elle ajouté.

Aussi, "notre devoir est de ramener l'inflation à son objectif en temps opportun", a-t-elle martelé.

"Plus vite les prix seront stables, moins cela sera douloureux à la fois pour ceux qui investissent, mais aussi pour ceux qui ont emprunté", a-t-elle conclu.

La BCE a relevé à la mi-septembre son taux d'intérêt de référence à son plus haut niveau depuis 1999, défiant ceux qui appelaient à une trêve pour ne pas aggraver le ralentissement de l'activité économique en zone euro.

La hausse cumulée des taux au cours des quatorze derniers mois atteint désormais 4,50 points de pourcentage, un choc inédit pour la zone euro.

Si l'inflation poursuit son recul en septembre, comme attendu, la BCE aura moins de raison de poursuivre le cycle de hausse des taux.

Le gouverneur de la Banque de France (BdF) a quant à lui souhaité lundi un maintien des taux de la BCE à leur niveau actuel pour une période étendue, préférable selon lui à de nouvelles hausses qui mettraient l'économie en péril.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'action Evergrande plonge après le blocage de la restructuration

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L'énorme dette du groupe Evergrande a contribué à l'aggravation de la crise du marché immobilier en Chine, faisant craindre un temps une contagion mondiale. (archives) (© KEYSTONE/AP)

L'action du promoteur immobilier chinois ultra endetté Evergrande a fortement chuté lundi, après l'annonce par l'entreprise de son incapacité à mener à bien un plan de restructuration destiné à garantir sa survie.

L'action du groupe a plongé de plus de 25% en cours de matinée à la Bourse de Hong Kong, un signe de l'inquiétude des investisseurs vis-à-vis du secteur immobilier en Chine, actuellement confronté à une crise inédite.

Evergrande avait annoncé dimanche soir dans un communiqué n'être pas en mesure d'émettre de nouveaux emprunts obligataires car sa filiale, Hengda Real Estate Group, "fait l'objet d'une enquête", ce qui bloque pour l'heure le plan de restructuration.

Cette annonce intervenait deux jours après l'annonce par le groupe que des réunions ayant pour thème sa restructuration, prévues lundi et mardi, n'auraient finalement pas lieu.

L'entreprise a justifié ces annulations par la nécessité de "réévaluer les termes" du plan proposé en mars afin de s'adapter à la "situation objective et à la demande des créanciers".

Evergrande, dont la descente aux enfers fait régulièrement les gros titres, avait fin juin une ardoise colossale estimée à 328 milliards de dollars (298,5milliards de francs).

Réaction des autorités

Le secteur immobilier en Chine a connu ces dernières décennies une croissance fulgurante, dans un pays où l'achat d'un bien avant même sa construction permettait de financer d'autres projets.

Mais l'endettement des groupes a atteint des niveaux tels que les autorités ont décidé d'y mettre le holà à partir de 2020.

Depuis, l'accès au crédit s'est considérablement réduit pour ces groupes dont une partie peine désormais à terminer les chantiers, alimentant une crise de confiance avec des acheteurs potentiels qui plombe les prix.

A la mi-septembre, la police de la métropole de Shenzhen (sud) avait déclaré avoir arrêté plusieurs employés d'Evergrande. Elle n'avait pas précisé leur nombre ni ce qui leur est reproché.

L'énorme dette du groupe a contribué à l'aggravation de la crise du marché immobilier en Chine, faisant craindre un temps une contagion mondiale.

Cette crise inédite a gagné ces derniers mois un autre poids lourd du secteur, Country Garden, longtemps réputé solide financièrement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Regain de prudence sur les perspectives de croissance en 2024

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Le marché de l'emploi devrait demeurer solide en Suisse, malgré une certaine dégradation. Le taux de chômage reste estimé à 2,0% pour l'année en cours et à 2,2% en 2024. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les économistes interrogés périodiquement par l'institut de recherches conjoncturelles KOF ont revu à la baisse lundi leurs projections de croissance pour l'année prochaine, articulant désormais une hausse de 1,3% du produit intérieur brut (PIB), contre 1,6% en juin.

La croissance de l'économie helvétique sur l'année en cours demeure devisée à 0,8%. La douzaine d'experts sondés table toujours sur un taux de croissance à cinq ans de 1,6%.

Les perspectives en matière de renchérissement n'ont que peu varié, avec une modération à 2,2% contre 2,3% pour 2023. L'inflation en 2024 a été revue à la hausse à 1,8%, contre 1,6%. Le phénomène doit s'amenuiser à moyen terme autour de 1,3%, indique le rapport trimestriel de l'institut de recherches zurichois.

Le marché de l'emploi devrait demeurer solide, malgré une certaine dégradation. Le taux de chômage reste ainsi estimé à 2,0% pour l'année en cours, 2,2% pour la suivante et 2,4% à l'horizon 2028.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Blonay: projet "En Praz Grisoud" refusé massivement dans les urnes

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Les habitants de Blonay ont refusé dimanche le plan d'affectation "En Praz-Grisoud". (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le plan d'affectation (PA) "En Praz Grisoud" a été refusé massivement dimanche à Blonay-Saint-Légier (VD). Plus de 66% des votants ont glissé un nom dans l'urne. La participation a avoisiné les 52%.

Le plan d'affectation (PA) prévoyait la construction de 70 logements dans huit bâtiments sur une parcelle verte de 18'000 m2 appartenant à la multinationale Nestlé. Le projet était soutenu par la Municipalité et le Conseil communal et a été soumis à un référendum spontané.

Dans un communiqué publié dimanche, la Municipalité prend acte de ce refus à 66,3% par les citoyens de la commune. "Après Montreux, Jongny et Pully, il est évident que l'application de la Loi sur l'Aménagement du Territoire (LAT) pose des défis majeurs lors de sa mise en oeuvre au niveau communal", a réagi le syndic Alain Bovay, cité dans le communiqué.

"Désormais, la constructibilité de la parcelle 'En Praz Grisoud' sera gérée dans le cadre du Plan d’affectation communal actuellement en cours d'élaboration. Dans ce contexte, des consultations participatives seront organisées et la population sera conviée à y prendre part, comme cela a été le cas jusqu’à présent", annonce-t-il.

Signal fort

Les opposants réunis dans un comité citoyen et un comité interpartis s'opposaient entre autres à une trop forte densification. "Ce résultat est un signal fort adressé à la Municipalité: en refusant le projet, la population exprime son souhait d'introduire un moratoire dans la frénésie du développement immobilier de la commune", a relevé le groupe des Vert.e.s de Blonay-Saint-Légier dans un communiqué publié à l'issue du scrutin.

Le débat public, politique et la participation de la société civile doivent remplacer la course aux projets immobiliers privés concoctés en milieu fermé et sans coordination, ajoute-t-il. Blonay-Saint-Légier s'inscrit ainsi dans la ligne des votations du 18 juin à Montreux et à Crissier où la population a également refusé de très importants projets de densification, relèvent encore les Verts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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