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Climat

La grêle de juin coûtera plus cher que les crues de juillet

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Tuiles cassées, vitres brisées, panneaux solaires endommagés: la grêle du 28 juin a causé d'importants dégâts en Suisse (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les dégâts dus à la grêle et les fortes pluies des mois de juin et de juillet coûteront des millions de francs. Dans plusieurs régions, la grêle a entraîné de plus grands sinistres que les crues des lacs et des cours d'eau.

A Neuchâtel, environ 100 sinistres ont été annoncés à l'Etablissement cantonal d'assurance et de prévention (ecap) suite à la montée du lac. Les dégâts sont actuellement estimés à 500'000 francs.

Il faut toutefois être prudent avec les chiffres. Tous les dommages ne sont pas couverts par l'ecap, explique à Keystone-ATS Eric Magnin, secrétaire général de l'ecap. L'impact de la montée du lac est délicat à évaluer.

Les nappes phréatiques se sont remplies et ont entraîné des dommages dans plusieurs maisons. Mais ces dégâts sont couverts par des assurances privées, et non pas l'ecap. Ainsi, sur les 100 sinistres déclarés pour montée des eaux, l'ecap en traitera moins. Il faudra attendre 2 ans avant de connaitre le coût de l'opération.

L'établissement reste serein face aux orages annoncés pour ce week-end. De leur côté, les autorités bernoises ne peuvent exclure une brève remontée du niveau du lac de Bienne. Le degré d'alerte pour ces deux lacs reste de 4 sur 5.

Le lac de Thoune ne devrait pas fortement augmenter. Selon l'Office fédéral de l'environnement, les précipitations pourraient surtout toucher les petits et moyens cours d'eau, indique-t-il vendredi à Keystone-ATS.

65 millions

Les crues et les inondations de juillet entraînent des coûts de 65 millions de francs dans le canton de Berne, selon l'assurance immobilière Berne (AIB). Dans le Jura bernois, les détériorations se montent à quinze millions. A Thoune, ce sont onze millions de dégâts suite aux crues.

Grâce aux mesures préventives mises en place après les inondations de 2005 et de 2007, les dégâts ont été moins importants que ne le craignaient les assureurs.

Des propriétaires de maison à proximité des cours d'eau ou des lacs ont installé leur infrastructure technique au rez-de-chaussée plutôt qu'au sous-sol. Le canton et les communes ont aussi pris des mesures préventives au cours des dernières années en réalisant par exemple des galeries d'évacuation au lac de Thoune.

Grêle ravageuse

Les épisodes de grêle peuvent causer des dégâts importants en peu de temps, notamment aux véhicules et au mobilier extérieur. Selon l'assureur AXA, 15'500 sinistres ont été annoncés après le 28 juin pour un montant de 75 millions de francs. La Mobilière recense 20'000 dégâts à des voitures pour un montant de 90 millions de francs.

Pour certaines régions, la grêle du 28 juin coûtera plus cher. Ainsi, 4000 cas ont été annoncés dans le canton de Neuchâtel pour un coût estimé à 27 millions de francs. C'est surtout le haut du canton qui a été frappé par cet événement.

L'ecap doit également faire face à la catastrophe naturelle qui a dévasté une partie du village de Cressier le 22 juin au soir. Les dégâts sont estimés à 12 millions pour 350 cas.

Evénement naturel le plus important

La grêle est également plus déterminante dans le canton de Lucerne. Selon l'assurance bâtiment cantonale, 12'000 sinistres ont été annoncés suite au 28 juin. L'estimation des dégâts se monte à 150 à 200 millions de francs. Il s'agit du plus important événement naturel depuis 2005.

Dans le canton de Berne, c'est surtout la région du Seeland qui a subi les conséquences des intempéries. La grêle a entraîné des coûts à hauteur de quatorze millions, contre six millions pour les crues et les inondations. A Zurich, 70% des annonces concernent l'épisode de grêle, contre 8% pour les inondations.

50 millions à Fribourg

L'Etablissement cantonal d’assurance des bâtiments (ECAB) fribourgeois a reçu depuis le mois de juin plus de 8800 annonces de sinistres. Cela correspond à des dégâts pour un montant estimé à plus de 50 millions de francs.

De violents orages de grêle ont frappé les régions du Lac noir, de Charmey, de Bulle et d'Estavayer-le-Lac. A cela s'ajoutent des inondations qui ont frappé l'ensemble du canton.

"A ce jour, nous avons enregistré 2634 dossiers relatifs aux événements survenus depuis le 16 juin pour une estimation de dommages d'un peu plus de 16 millions de francs", a indiqué vendredi l'Etablissement cantonal d'assurance vaudois à Keystone-ATS. Ces chiffres incluent les dommages consécutifs au ruissellement des eaux, aux débordements des rivières, au vent, à la grêle et à la montée des eaux des lacs.

Dans la région de Soleure, quelque 2800 sinistres ont été annoncés auprès de l'assurance cantonale entre le 1er juin et le 21 juillet. Les crues et les inondations ont causé des dégâts à hauteur de 8,8 millions de francs, les tempêtes à hauteur de 3,1 millions de francs et la grêle à hauteur de 840'000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Sri Lanka: nouvelle alerte intempéries dans le centre déjà ravagé

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Le bilan des intempéries au Sri Lanka a franchi le cap des 600 morts. (© KEYSTONE/EPA/CHAMILA KARUNARATHNE)

Les autorités du Sri Lanka ont lancé vendredi de nouvelles alertes aux pluies et aux glissements de terrain pour les régions du centre, principales victimes du passage il y a une semaine du cyclone Ditwah qui a fait plus de 600 victimes et 2 millions de sinistrés.

L'organisation nationale en charge de la sécurité des bâtiments (NBRO), dont la mission est de surveiller la stabilité des reliefs, s'est inquiétée des fortes précipitations qui affectent le centre de l'île.

"Les chutes de pluie ont dépassé les 150 mm par endroits ces dernières vingt-quatre heures. Si elles continuent, mettez-vous à l'abri pour éviter les risques de glissement de terrain", a averti la NBRO.

La semaine dernière, les intempéries qui ont accompagné le cyclone Ditwah ont fait au moins 607 morts, selon un dernier bilan, et plus de deux millions de sinistrés, ce qui en fait la catastrophe la plus meurtrière depuis le tsunami de 2004.

Au moins 214 personnes étaient toujours portées disparues vendredi, selon le dernier bilan de l'agence de gestion des catastrophes (DMC).

Les eaux qui ont noyé de nombreux faubourgs de la capitale Colombo ont poursuivi leur décrue, permettant à une partie de leurs habitants de regagner leur domicile.

Le nombre de sinistrés accueillis dans des hébergements d'urgence a reculé de 225'000 à 170'000.

Dans les provinces du centre du pays, les efforts de nettoyage se sont poursuivis vendredi, notamment avec l'aide de l'armée qui a déployé des milliers d'hommes dans les zones inondées ou dévastées.

"Nous estimons qu'il faut dix hommes pour nettoyer une seule maison en une journée", a déclaré à l'AFP un bénévole du nom de Rinas dans la ville de Gampolas (centre).

Aide suisse

Les autorités ont estimé à 6 à 7 milliards de dollars le coût de la reconstruction du pays, dont l'économie émerge à peine de la pire crise de son histoire en 2022.

La Confédération va déployer de l'aide dans la région. Dans un communiqué diffusé jeudi, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) indiquait préparer le déploiement au Sri Lanka d'une équipe de six membres du Corps suisse d'aide humanitaire. Il s’agit surtout de spécialistes en eau, assainissement et hygiène.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Collombey-Muraz: une partie de la falaise de la Barme a été minée

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Des curieux regardent des blocs de pierre tomber de la paroi surplombant le quartier de la Barme à Collombey-Muraz (VS). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un pan de la falaise surplombant le site de la Barme à Collombey-Muraz (VS), soit 50 mètres cubes de rochers, a été miné, mardi. Trois cents habitants avaient été préalablement invités à quitter leur domicile, pour des raisons de sécurité.

Le microminage n'aura duré que quelques secondes. Les spécialistes n'ont pas fait exploser le rocher, mais ils l'ont fait imploser de l'intérieur, afin d’éviter tout éboulement brutal. Le rocher a ainsi cédé par petits morceaux sans offrir un gros boum assourdissant aux curieux présents.

Près de septante personnes ont été mobilisées pour l'occasion afin de garantir l'opération et sécuriser les alentours (policiers, pompiers et membres de la protection civile). "Tout s'est déroulé selon le protocole", indique Glenn Martignier, le chef de l'état-major de conduite régionale. "L'opération de minage a même eu lieu avec 15 minutes d'avance". Aucun incident n'a été à déplorer.

Priés de quitter leur logement pour 13h00, les habitants de six immeubles du quartier ont pu regagner leur chez eux en milieu d'après-midi.

Il y avait un risque à 30 ans

Le choix de miner préventivement une partie de la falaise de la Barme a été pris par la commune de Collombey-Muraz. "En décembre 2023, des cailloux sont tombés du sommet de la falaise", raconte le municipal en charge du développement durable et des constructions à Collombey-Muraz, Noé Ruiz. "Une inspection plus poussée, en janvier 2024, nous a montré qu'un aléa rocheux de 40 à 50 mètres cubes menaçait de se détacher, dans une période pouvant aller de 0 à 30 ans, selon les experts. Nous avons préféré agir au plus vite"

Concrètement, les modélisations effectuées ont montré que le chemin de mobilité douce au pied de la falaise, ainsi que les immeubles et les parkings de La Barme situés à proximité, pourraient être menacés par ce pan de roches. D'où le choix d'effectuer ce microminage. "Nous avons surprotégé le quartier de la Barme", estime encore Noé Ruiz.

"D'autres opérations du genre ne sont pas prévues dans le Chablais valaisan", selon Glenn Martignier. "A Collombey-Muraz, plusieurs falaises demeurent tout de même sous surveillance" conclut Noé Ruiz, tout comme dans de nombreux autres endroits du canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Inondations en Indonésie: le bilan monte à 631 morts

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Les habitants d'un village de la région de Meureudu nettoient les rues après le passage du Cyclone Senyar. (© KEYSTONE/EPA/HOTLI SIMANJUNTAK)

Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont frappé la grande île indonésienne de Sumatra s'élève désormais à 631 morts, selon un décompte publié mardi par l'Agence nationale de gestion des catastrophes. Un million d'habitants ont été déplacés.

Par ailleurs, 472 personnes sont toujours portées disparues et 2600 ont été blessées dans trois provinces de l'île située à l'ouest de l'archipel, a précisé l'agence.

Selon l'agence, plus de 3,3 millions d'habitants ont été affectés par les inondations et 1 million ont été évacués et sont hébergés dans des abris provisoires.

Les inondations et glissements de terrain qui ont dévasté depuis une semaine l'Indonésie, la Thaïlande et la Malaisie ainsi que le Sri Lanka ont fait près de 1200 morts et des centaines de disparus.

En Indonésie, l'urgence est désormais d'acheminer de l'aide et des vivres dans de nombreuses zones totalement isolées et accessibles parfois uniquement par les airs ou par la mer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Manille: manifestation en plein scandale des projets fictifs

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La colère gronde aux Philippines depuis la révélation d'une vaste affaire de corruption autour de projets "fantômes" de contrôle des inondations. (© KEYSTONE/AP/Aaron Favila)

Des milliers de manifestants se sont mobilisés dimanche dans la capitale philippine Manille pour demander des comptes en plein scandale des travaux fictifs sur la gestion des inondations. Ces projets "fantômes" auraient coûté des centaines de millions de dollars.

La colère gronde dans le pays d'Asie du Sud-Est depuis la révélation de cette vaste affaire de corruption. Ces derniers mois, les Philippines ont été frappées à répétition par des typhons, inondant des centaines de villages et faisant des dizaines de victimes.

"Jetez-les en prison maintenant", ont scandé des manifestants en défilant dimanche à Manille, tandis que d'autres, près du palais présidentiel, brandissaient des pancartes en forme de crocodile, symbole de leur lutte. "Il y a des gens qui sont morts à cause de cette corruption", affirme à l'AFP Jessie Wanaluvmi J, 20 ans.

Huit arrestations

Le président Ferdinand Marcos Jr. a vu des alliés comme des adversaires emportés par ce scandale, qu'il avait lui-même évoqué dans son discours sur l'état de la nation en juillet, après des semaines d'inondations meurtrières.

Les premières arrestations, celles de huit membres du département des travaux publics et des autoroutes, ont été annoncées il y a quelques jours seulement, le gouvernement promettant de faire de même avec des "gros poissons".

"J'espère sincèrement que justice sera faite. J'espère que le président sera déterminé à mettre en prison les responsables, que ce soient ses proches ou des sénateurs", déclare Azon Tobiano, 68 ans, venue à la manifestation avec sa petite-fille.

Les scandales liés à l'argent public sont récurrents dans le pays, où les responsables politiques reconnus coupables de corruption ont généralement évité les lourdes peines de prison.

Dimanche, plus de 17'000 policiers étaient déployés pour encadrer la manifestation, après des heurts en septembre lors de mobilisations similaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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