Coronavirus
La hausse des cas de coronavirus se confirme durant le week-end
Les autorités suisses ont réitéré ce week-end leur appel au respect des mesures de protection contre le coronavirus. Elles ont fait part de leur inquiétude face à la hausse quasi continue des cas durant la semaine.
La Suisse a enregistré 62 nouveaux cas d'infection au Covid-19 au cours des dernières 24 heures, indique dimanche l'Office fédéral de la santé publique. La semaine a été marquée par une hausse du nombre de cas. De 18 contaminations au nouveau coronavirus lundi, on en comptait 69 samedi, soit près de quatre fois plus.
Tandis que seules 95 contaminations étaient enregistrées pendant la semaine 23 (1er-7 juin), celles-ci ont grimpé à 142 la semaine 24 (8-14 juin), puis à 168 la semaine 25 (15-21 juin). Durant les sept derniers jours, l'OFSP a enregistré au total 311 contaminations.
Importance des tests
Les derniers chiffres inquiètent alors que de nombreuses mesures ont encore été levées cette semaine. Le ministre de la santé Alain Berset a mis en garde samedi contre un relâchement dans la lutte contre le coronavirus.
Il a rappelé l'importance de se faire tester, même avec des symptômes légers. Faire attention et se mettre en quarantaine en cas de test positif est une question de responsabilité individuelle et de responsabilité face à la société.
M. Berset se dit pour l'heure prudemment confiant. La situation sera sans doute à nouveau plus tendue plus tard cette année, a-t-il prévenu.
Taux d'infection à la hausse
Le directeur de l'OFSP Pascal Strupler a également fait part de son inquiétude samedi sur Twitter face à la hausse des infections. Les mesures d'hygiène et de distance doivent absolument être respectées, malgré les mesures d'assouplissement. Tout autre comportement est une carte blanche au virus.
Le taux de reproduction - c'est-à-dire le nombre moyen d'infections causées par un individu infecté - est de 1,28, a tweeté samedi le chef du groupe de travail Covid-19 de la Confédération, Matthias Egger. Un chiffre supérieur à 1 est un signal d'alarme: le virus continue de se propager, a ajouté M.Egger à la radio SRF.
Selon la task force scientifique de la Confédération (Swiss National Covid-19 Science Task Force), ce taux de reproduction serait désormais même de 1,58. Il est repassé au-dessus de 1 le 25 mai dernier. Début avril, grâce aux mesures de lutte, il était tombé autour de 0,6.
Appels pour le port du masque
M. Egger se demande quels seront les effets des récents assouplissements des mesures de protection, car le taux de reproduction actuel est à mettre sur le compte d'ouvertures précédentes.
Il a plaidé une nouvelle fois pour le port du masque obligatoire dans la SonntagsZeitung: "Nous recommandons l'obligation de porter un maque dans les transports publics et partout où le traçage des contacts n'est pas possible". Pour le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé, Lukas Engelberger, il ne faut "pas perdre plus de temps pour rendre le port du masque obligatoire", précise-t-il dans la presse dominicale alémanique.
"Superspreader" à Zurich
Le respect des mesures d'hygiène et de distance sociale ainsi que de faire preuve de responsabilité reste essentiel, ont rappelé les autorités zurichoises après avoir ordonné la mise en quarantaine de 300 personnes. Celles-ci ont été au contact d'un super-propagateur du virus dans une boîte de nuit.
Ce client d'un club à Zurich le 21 juin a été testé positif quatre jours plus tard. Cinq autres visiteurs ont été infectés. Grâce à la liste de présence établie par le club, l'équipe de traçage cantonale a pu informer samedi les clients présents cette nuit-là en même temps que le super-transmetteur qu'ils doivent observer une quarantaine.
Ce cas met en lumière l'importance du traçage pour endiguer la propagation. L'intérêt pour l'application Swiss-Covid, qui permet de tracer les infections, reste ainsi grand. Au premier jour de sa mise en service, jeudi, l'Office fédéral de la statistique avait enregistré plus d'un demi-million d'utilisateurs. Samedi, l'application a été activée près de 810'000 fois, selon les chiffres publiés dimanche de l'Office fédéral de la statistique.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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