Suisse
La police zurichoise sera équipée de "bodycams" durant six ans
La police municipale de Zurich va introduire des "bodycams" au sein de ses troupes. Le parlement de la ville a donné son feu vert pour six premières années. Seuls certains policiers en service de routine en porteront. Leur équipement sera marqué d'un signe distinctif.
Le législatif communal a formulé mercredi soir l'ordonnance réglant les conditions d'utilisation des mini-caméras que la police va utiliser lors de contrôles de personnes ou d'interpellations notamment. Ces dernières pourront aussi être mises en marche sur demande de la personne contrôlée ou interpellée.
Pas utilisées lors de débordements
En réalité, les nouvelles caméras enregistreront des images en permanence, par séquences de deux minutes, effacées au fur et à mesure si elles ne sont pas actionnées manuellement.
Les "bodycams" ne seront pas utilisées lors de grosses opérations de maintien de l'ordre en cas de débordements notamment. Dans ces cas-là, la police dispose déjà de moyens d'enregistrement plus adaptés, a estimé la majorité du parlement.
Pas de reconnaissance faciale
En outre, les images enregistrées devront être effacées après un délai de 100 jours, si des poursuites pénales n'exigent pas leur utilisation. Par ailleurs, les enregistrements ne seront pas stockés à la police municipale. Ainsi en a décidé le législatif.
Les vidéos réalisées ne disposeront pas d'un logiciel de reconnaissance faciale. Elles pourront, en revanche, être exploitées à des fins de formation.
Leur utilisation sera encadrée sur un plan scientifique. Elle sera réévaluée après six ans. Les frais d'acquisition des "bodycams" s'élèvent à 45'000 francs.
Moins d'agressions sur les agents
Les caméras ont été testées en 2017 dans le cadre d'un projet-pilote. Elles avaient alors entraîné un effet légèrement positif de désescalade. Ces appareils pourraient empêcher une cinquantaine d'agressions sur des policières et des policiers par an.
D'autres corps de police ont testé des "bodycams" en Suisse. Des policiers vaudois et lausannois en portent notamment à titre encore provisoire depuis 2019. Il en va de même de la police des transports des CFF.
Suisse
COP29: les ONG suisses demandent un soutien financier fort
A quelques jours de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat à Bakou (Azerbaïdjan), Alliance Sud et le WWF réclament 1000 milliards de dollars par an pour aider les pays du Sud. La Suisse est appelée à en faire plus.
La conférence annuelle de l'ONU sur le climat, qui s'ouvre lundi jusqu'au 22 novembre, doit se conclure par un nouvel objectif d'aide financière aux pays en développement pour la période postérieure à 2025. Ce nouvel objectif remplacera celui de 100 milliards par an fixé en 2009, et péniblement atteint en 2022 seulement.
"Il est évident que le nouvel objectif de financement collectif qui doit être entériné lors de la COP29 requiert une toute autre dimension que celle retenue jusqu'ici", estime Laurent Matile, d'Alliance Sud dans un communiqué jeudi. Les ONG d'oeuvre d'entraide suisse rappellent que ce sont les plus pauvres qui sont les plus touchés par la crise climatique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Différence salariale entre femmes et hommes "alarmante" à Genève
A Genève, une étude de l'office cantonal de la statistique (OCSTAT) révèle un écart de rémunération nette de 27% en défaveur des femmes en 2022. Les autorités, qui dénoncent une "situation alarmante", appellent au respect de la législation en vigueur.
L'égalité est encore loin d'être atteinte, déplore jeudi le Département des finances, des ressources humaines et des affaires extérieures (DF) dans un communiqué. Le canton promet un suivi statistique régulier pour mieux cibler son action en matière d'égalité dans le milieu professionnel.
L'analyse de l'OCSTAT montre que les inégalités sont particulièrement marquées aux extrémités de la répartition salariale: les femmes sont fortement surreprésentées dans les bas salaires et sous-représentées dans les très hauts revenus. Ce résultat s'explique par des inégalités d'accès aux postes à responsabilités, une forte proportion de travail à temps partiel chez les femmes et des stéréotypes de genre encore fortement ancrés.
2e pilier touché
Le taux d'occupation exerce une influence importante sur le revenu. A Genève, 51% des femmes travaillent à temps partiel, contre 21% des hommes. Cette différence affecte de manière immédiate les salaires, mais a aussi des conséquences différées. Elle exerce une pression directe sur le montant des rentes vieillesses, relève le DF.
Toutefois, l'analyse du salaire brut standardisé révèle que même à temps de travail égal, les femmes restent nettement moins rémunérées que les hommes (-15,6%). Une petite partie de cette inégalité est expliquée par des différences objectives, comme la position professionnelle ou la branche économique, mais l'essentiel de cet écart est expliqué par une inégalité de traitement salarial.
Un guide pratique
Ainsi, à compétences, caractéristiques et taux d'activité égaux, les femmes gagnent encore 7,9% de moins que les hommes. Face à ces constats, le bureau de promotion de l'égalité et de prévention des violences (BPEV) appelle à une prise de conscience et à des actions de la part des employeurs. Il publie un guide pratique sur le sujet.
L'OCSTAT propose aussi un nouveau module dynamique qui met en lumière les chiffres liés aux écarts salariaux. Il propose aussi une série d’indicateurs en lien avec la problématique de l’inégalité entre femmes et hommes, dans des domaines aussi divers que la démographie, la formation, l'emploi, la santé, la politique ou la violence.
https://statistique.ge.ch/egalite/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud publie les résultats des ECR pour chaque école
Il est désormais possible de connaître, pour chaque école vaudoise, les résultats des épreuves cantonales de référence (ECR) des cinq dernières années. Si les parents reçoivent déjà ces résultats pour leurs enfants, les données globales étaient jusqu'ici réservées aux directions pour leur établissement ou au corps enseignant pour leurs classes respectives.
La mise en ligne de ces données (sur www.vd.ch/ecr) a été décidée par le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle à la suite de la demande d'un média (24 heures en l'occurrence) pour les résultats 2020-2021, explique jeudi l'Etat de Vaud dans un communiqué.
Les ECR sont des épreuves standardisées, soumises à tous les jeunes Vaudois en 4e, 6e et 8e années. Elles permettent de mesurer l'évolution des élèves, mais aussi de piloter l'enseignement à l'échelle du canton. Le Département de l'enseignement cite l'exemple des années Covid: les ECR ont été utiles pour vérifier que les aides mises en place avaient permis aux élèves de suivre le programme prévu.
Cet indicateur a toutefois ses limites, prévient le Canton. Celui-ci met notamment en garde contre une comparaison entre les écoles. Car si les épreuves sont partout les mêmes, ce n'est pas le cas des établissements qui ont des organisations, des tailles et des contextes socio-démographiques très variés.
Au-dessus de 4 de moyenne
Les ECR sont "comme une photographie à un moment donné dans une classe", souligne aussi le Département. Et d'ajouter: on peut être excellent dans une classe qui a fait un mauvais résultat à l'ECR, ou l'inverse. De même, une classe peut avoir de très bons résultats dans un établissement qui a moins bien réussi une épreuve, ou le contraire.
Les matières évaluées lors des ECR sont le français (4e, 6e et 8e), les maths (6e et 8e) et l'allemand (8e). C'est surtout en 8e que les ECR ont une influence importante puisque la note obtenue dans les trois matières représente 30% des moyennes annuelles de chacune des disciplines.
Entre 2019 et 2024, les moyennes cantonales des ECR ont été de 4,57 (8e), 4,91 (6e) et 5,01 (4e). "Il est réjouissant de constater pour les familles et pour les écoles vaudoises que tous les établissements scolaires obtiennent, en moyenne sur les cinq dernières années et dans les trois niveaux, des moyennes supérieures à 4,0 ce qui signifie une réussite", commente le Département de l'enseignement.
C'est à Blonay-St-Légier que la moyenne des ECR 2019-2024 est la meilleure en 8e année (5,0), tandis que la moins bonne est à chercher à Aigle (4,12). En 6e, Lutry (5,18) a réussi les meilleurs résultats durant cette période, Aigle les moins bons (4,55). Finalement en 4e, où les appréciations ont été converties en notes, Lutry (5,55) arrive aussi devant, tandis que Payerne-Granges affiche la moins bonne moyenne (4,39).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Rosa Menéndez reçoit le prix Erna Hamburger 2024
La Fondation WISH de l’EPFL a décerné cette année son prix Erna Hamburger à la chimiste espagnole Rosa Menéndez López. Elle se voit récompensée pour ses contributions dans les domaines de la science, de l’ingénierie et de la société.
Née en Espagne, où elle a fait ses études, la professeure Rosa Menéndez est connue dans le monde entier pour ses travaux en chimie, en sciences des matériaux et en ingénierie, consacrés à la conception et au développement de nouveaux matériaux basés sur le carbone.
Ses recherches ont pour but de résoudre des problèmes industriels et sociétaux, notamment dans les domaines de la transition énergétique, des technologies biomédicales et de la sauvegarde de l’environnement, a indiqué jeudi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.
"Contributions révolutionnaires"
La scientifique recevra le prix Erna Hamburger à l’EPFL lundi prochain sur le campus de la haute école lausannoise. Lors de cette cérémonie, la professeure au Carbon Science and Technology Institute du Conseil supérieur de la recherche scientifique en Espagne présentera un exposé sur les matériaux à base de carbone.
La Fondation WISH a sélectionné la lauréate 2024 en reconnaissance de ses contributions révolutionnaires à la science des matériaux et de l'énergie, selon la laudatio. Rosa Menéndez est également la première femme à avoir présidé le Conseil supérieur de la recherche scientifique en Espagne.
Depuis 2006, le prix Erna Hamburger récompense des scientifiques femmes influentes qui transforment leur domaine de recherche et oeuvrent au changement. Le prix est remis chaque année par la Fondation EPFL-WISH (Women In Science and Humanities). Erna Hamburger fut la première femme nommée professeure ordinaire à l'EPFL.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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