Suisse
1er Août : 17 discours pour six conseillers fédéraux
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Six des sept conseillers fédéraux ont prononcé pas moins de 17 discours dans autant de lieux, dont quatre en Suisse romande durant les deux jours de festivités du 1er Août. Du compromis helvétique au vivre ensemble, des migrations à la formation, petit tour d'horizon.
Symbole du 1er Août par excellence, la Prairie du Grütli a accueilli quelque 1300 personnes mercredi. Comme la veille dans son canton, le président de la Confédération Alain Berset a souligné que c'est grâce à sa capacité de compromis que la Suisse se porte bien aujourd'hui. La prévoyance vieillesse et le système de santé en ont besoin.
La réussite économique du pays repose aussi sur l'importance accordée à l'égalité des chances, a souligné le président de la Confédération. Mais des défis subsistent dans l'emploi des plus de 55 ans, dans l'égalité salariale homme/femme et dans la protection sociale des travailleurs à l'ère du numérique, a ajouté le socialiste.
La culture du consensus est aussi apparue dans l'allocution du ministre de la défense. Selon Guy Parmelin, qui s'est notamment exprimé à Payerne (VD), "la vitalité, la stabilité et la probité de nos institutions sont des atouts à porter au crédit de la culture de consensus et de la démocratie directe, deux traditions désormais inscrites au patrimoine immatériel du pays, au même titre que le système de milice qui n'est pas seulement militaire.
Consensus: à l'étranger aussi
Le compromis vaut aussi en politique étrangère. C'est ainsi que les relations entre la Suisse et l'UE fonctionnent, a répondu le président de la Confédération, interrogé par les journalistes en aparté au Grütli. Un jugement qu'a confirmé à Keystone-ATS l'ambassadeur de l'UE en Suisse, Michael Matthiessen, invité sur la prairie mythique. Non sans préciser que l'UE elle-même est "un compromis entre ses 28 Etats membres".
Doris Leuthard a elle aussi parlé de politique étrangère à Lausanne et Villmergen (AG), plaidant le multilatéralisme. Sans citer de nom, elle a critiqué ceux qui ne suivent pas cette ligne. Une "dangereuse spirale négative" se dessine, qui, à coups de taxes douanières punitives, conduit à la rupture d'importants accords internationaux", a ajouté Mme Leuthard.
Be first, but be right
Le mot "first" a souvent été utilisé ces derniers mois. Elle peut aussi le dire, mais en y ajoutant "be right".
Au plan intérieur, ce sont les défenseurs de l'initiative contre les juges étrangers qui en ont pris pour leur grade. Alors qu'elle parle d'une Suisse ouverte, fiable et innovatrice, l'Argovienne estime que "ceux qui placent la constitution fédérale avant les droits populaires vont à l'encontre des intérêts de la Suisse".
Migrations
Ces derniers se conjuguent d'ailleurs étroitement avec l'étranger dans des domaines multiples. Comme celui de la migration, évoquée par Simonetta Sommaruga à Muttenz (BL), une ville qu'elle a voulu donner en exemple et remercier pour avoir accepté de prolonger l'ouverture d'un centre fédéral pour réfugiés.
Répondant à ceux qui croient que la Suisse et l'Europe comptent trop de réfugiés, la conseillère fédérale a souligné que notre continent accueille moins d'un réfugié sur six dans le monde. La plupart sont recueillis par des pays parmi les plus pauvres. "C’est d’eux dont nous devrions nous occuper, qui n’ont pas grand-chose eux-mêmes et partagent néanmoins leurs maigres ressources en eau et leurs terres arides avec les réfugiés".
Coopération transfrontalière
Ignazio Cassis a également choisi une cité frontalière, Rorschach, comme exemple pour parler migration, celle des Italiens dans les années 60. Et rappeler aux habitants de la ville saint-galloise qu'ils avaient accepté en 1970, de justesse certes, contrairement au peuple suisse, l'initiative xénophobe Schwarzenbach. "Aujourd'hui, malgré des situations difficiles, l'intégration a finalement bien fonctionné et l'italianité apporté un enrichissement", a dit le Tessinois.
"Nous devons apprendre de cet exemple de pont que constituent les régions frontalières" comme Rorschach, a dit le ministre des affaires étrangères. Il rêve parfois que les relations entre Berne et Bruxelles fonctionnent aussi bien que la coopération transfrontalière sur l'approvisionnement en eau potable autour du lac de Constance, un exemple parmi d'autres.
Petit paradis
Johann Schneider-Ammann est aussi resté proche des thèmes de son département. Il a choisi Lucerne et Fribourg, deux petits paradis dans le paradis qu'est la Suisse, pour évoquer les atouts touristiques, éducatifs ou numériques dont dispose la Suisse. Le ministre de l'économie mise notamment dans le tourisme issu d'Extrême-Orient.
Puisant lui aussi dans le passé pour justifier son optimisme, il est convaincu que la Suisse et la qualité de sa formation peuvent jouer un rôle dans la révolution numérique. L'Université de Fribourg n'a-t-elle pas été une des premières institutions à posséder son propre ordinateur. c'était en 1964. Il n' en avait alors que 20'000 dans le monde, essentiellement aux Etats-Unis.
Brunch
Quant à sa casquette de ministre de l'agriculture, Johann Schneider-Ammann l'a revêtue en participant, à Hergiswil am Napf (LU) à un des 360 brunchs à la ferme organisés par l'Union suisse des paysans. Aux côtés des quelque 150'000 participants, ses collègues Simonetta Sommaruga, à Münsingen (BE), et Doris Leuthard à Villmergen (AG) y ont aussi pris part mercredi.
La veille, Alain Berset avait lui aussi partagé un brunch avec 120 citoyens gagnants d'un concours. Ensemble, ils ont effectué une promenade d'une dizaine de kilomètres au Lac noir. En vacances à l'étranger, Ueli Maurer est le seul conseiller fédéral à ne pas avoir participé, cette année, à la fête nationale.
(KEYSTONE - ATS / PHOTO : PETER KLAUNZER)
Suisse
Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 2, 4, 15, 21 et 48 et les étoiles 6 et 12.
Lors du prochain tirage vendredi, 139 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.
https://jeux.loro.ch/games/euromillions
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Ligne CFF Cossonay- Eclépens interrompue en raison d'un sanglier
Le trafic ferroviaire sur la ligne Cossonay/Penthalaz - Eclépens (VD) a été brièvement interrompu mardi soir à la suite d'une collision avec un sanglier vers 19h45. Les trains ont pu à nouveau circuler trois quarts d'heure plus tard, a indiqué la compagnie sur son site internet.
Les lignes TGV, IC5, IR57, R1, R2, R3 et R4 ont été concernées, selon le portail CFF. La compagnie n'exclut pas des retards et d'éventuelles suppressions au-delà de 20h30. Elle conseille aux voyageurs de consulter l'horaire en ligne pour leur déplacement.
Durant la durée de la perturbation, les voyageurs entre Genève-Aéroport, Genève, Morges, Lausanne et Bienne, Soleure ont circulé via Berne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Réforme de la loi sur l'énergie: risque sérieux d'un référendum
Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi le deuxième débat sur l'importante réforme de la loi sur l'énergie, sans pouvoir le terminer. Les discussions ont à nouveau été longues, disputées et âpres. Un important compromis de la gauche a été refusé par la droite sur l'assainissement des petits bâtiments. Dépitée, la gauche radicale songe à lancer un référendum.
Il avait fallu cinq séances pour arriver à bout de la première lecture de cette révision de la loi sur l'énergie (LVLEne) proposée par le Conseil d'Etat, ses 80 articles et les plus de 90 amendements proposés, eux, par la Commission de l'environnement et de l'énergie. Le deuxième débat a duré toute l'après-midi pour n'arriver qu'au fameux article 32 sur les bâtiments énergivores, déjà très longuement discuté en premier débat.
Pour mémoire, le projet gouvernemental avait décidé de différencier petits et grands propriétaires en matière de délais accordés pour assainir ces "passoires énergétiques". La commission a, elle, aménagé les délais des bâtiments concernés, soit classés F et G selon le Certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).
Concrètement, la commission proposait d'abolir les délais d'assainissement pour les bâtiments de moins de 750 m2 (petits propriétaires) afin d'obtenir la note D. Pour les bâtiments de plus de 750 m2 (grands propriétaires), le délai a été rallongé de cinq ans (à 2040) pour ceux appartenant à la classe F. Il reste à 2035 pour la classe G.
"Détricotage de la loi"
En commission, ces différents assouplissements de délais avaient été compensés par un nouveau principe, consistant à établir comme élément déclencheur le moment d'un changement de propriétaire. Lorsque l'ensemble d'un bâtiment change de propriétaire, une prise en compte des travaux à effectuer permet de planifier un assainissement. La commission proposait de fixer un délai de cinq ans à tout nouveau propriétaire pour effectuer les travaux de mise en conformité.
En premier débat, une proposition du PLR visant à supprimer complètement cette compensation avait été acceptée à trois voix près. Au grand dam de la gauche, qui avait parlé de "détricotage de la loi" et des équilibres trouvés en commission.
Mardi, c'est le député écologiste Alberto Mocchi qui est revenu avec une proposition de compromis, histoire de "ne pas vider la loi de sa substance". Il a suggéré un nouvel amendement pour les bâtiments de moins de 750 m2 , introduisant la notion de "vente" d'un bâtiment (plutôt que "transfert") et rallongeant le délai de cinq à dix ans pour l'assainissement.
L'idée était d'éviter de faire croire qu'il n'y a "pas besoin" d'assainissement énergétique pour les petits bâtiments et petits propriétaires. Cette "main tendue, ce pont et ce pas important", selon la gauche, envers les préoccupations de la droite a été refusé à une voix près (73 non contre 72 oui). La version édulcorée, moins contraignante, du premier débat a ainsi été maintenue.
"Obstruction climatique"
"Le projet de loi arrive à son terme. Il a été complètement démantelé et démembré", a lancé, dépité, le socialiste Laurent Balsiger. Tout aussi écoeurée, l'élue de la gauche radicale (EP) Mathilde Marendaz a clairement brandi la menace d'un référendum, lancé par sa formation. Pour d'autres raisons, l'UDC avait, lors de l'entrée en matière, sous-entendu une telle possibilité aussi.
L'électricité était dans l'air dès le début de ce deuxième débat. Mme Marendaz avait auparavant déjà vertement critiqué le PLR et l'UDC. "Ils n'ont eu de cesse de proposer de nouveaux amendements qui ont saturé le débat et vidé le projet de loi de sa substance (...) C'est de l'obstruction climatique", a-t-elle lancé. "Nous devons être à la hauteur de l'Histoire, défendre la science et le bien commun, et ne pas céder aux lobbies", a-t-elle clamé.
Plus d'air pour les communes
Grâce à la droite et certains Vert'libéraux, le plénum a aussi confirmé son refus de modifications plus contraignantes pour les communes, leur laissant ainsi une plus grande marge de manoeuvre dans deux volets: l'application de la politique énergétique par l'élaboration d'un plan énergétique/climatique et l'obligation de réaliser une planification énergétique dans leurs plans directeurs.
Un autre amendement proposé par la commission a été une nouvelle fois refusé, s'agissant cette fois-ci des chauffages à distance. L'Etat et les communes encouragent ces installations alimentées au moins à 70% par des énergies renouvelables ou issues de la récupération de chaleur respectant les règles de priorisation des ressources. C'est la mention "avec pour objectif 90% en 2040" qui a encore échoué une fois.
Pour rappel, cette réforme vise à développer le recours aux énergies renouvelables locales, à diminuer la consommation énergétique, à remplacer les installations de chauffage à énergie fossile tout en renforçant l'accompagnement des différents acteurs impliqués. But: tendre décisivement vers la neutralité carbone en 2050, objectif du Plan climat vaudois, ainsi que vers plus de souveraineté énergétique pour le canton, qui importe 84% de son énergie.
Le deuxième débat pourrait se terminer mardi prochain. Mais un troisième sera de toute manière nécessaire, lui, pas avant janvier 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Des syndicats accusent les HUG de violer la loi sur le travail
Deux syndicats accusent les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) de continuer à violer la loi sur le travail, dix ans après une demande de mise en conformité. Ils ont listé mardi soir neuf dispositions légales qui ne sont pas honorées selon eux.
Le Syndicat interprofessionnel des travailleurs et travailleurs (SIT) et le Syndicat des services publics (SSP) rappellent que l'Office cantonal d'inspection des relations du travail (OCIRT) avait pointé des violations il y a dix ans dans un audit.
Les deux syndicats ciblent désormais des planifications hebdomadaires qui dépassent les 50 heures et une annualisation des semaines de travail du lundi au dimanche. Ils dénoncent aussi des entorses sur le temps d'habillage, les pauses, le travail de nuit, les temps de repos ou encore des garanties de ne pas travailler 12 dimanches par an au moins.
Le SSP et le SIT estiment qu'il manque au moins 750 postes supplémentaires. Interrogé par Keystone-ATS, le service de presse des HUG a répondu ne pas pouvoir prendre position avant mercredi matin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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