Suisse
La prune de Löhr est le fruit de l'année 2023
La prune de Löhr a été élue fruit suisse de l'année 2023 par Fructus, l'association pour la promotion des anciennes variétés de fruits. Cette prune de distillerie juteuse, très aromatique et sucrée, est originaire du canton de Berne.
Les premières mentions écrites de son utilisation en distillerie remontent aux années 1950, écrit mardi Fructus dans un communiqué. Après la Seconde Guerre mondiale, les distilleries ont commencé à se préoccuper de la qualité de leurs distillats.
A la fin des années 1940, le vendeur de spiritueux Ernst Luginbühl-Bögli a découvert un prunier sauvage dans les environs d'Oltigen (BE). Il en a distillé les fruits.
Convaincu par le résultat, il a commandé à une pépinière des arbres à haute tige de cette nouvelle variété, puis en a planté 600 sur son exploitation agricole à Seedorf. Des cultivateurs de la région ont ensuite planté d'autres vergers de pruniers de Löhr afin de vendre les fruits à la distillerie Lugingühl-Löhr.
La prune a connu du succès et sa culture s'est étendue à toute la Suisse alémanique, à la Suisse romande et même en Allemagne et en Autriche. Selon Fructus, les prunes de Löhr donnent une eau-de-vie dégageant des arômes de massepain et de cannelle. Elles peuvent aussi être utilisées en cuisine.
Récolte chronophage
Les pruniers de Löhr atteignent une taille moyenne, sont peu exigeants, poussent vite et produisent rapidement, écrit l'association. Les ravageurs et les maladies les attaquent peu.
Sa récolte est en revanche chronophage. Etant donné que la prune de Löhr est seulement mûre quand elle se détache d'elle-même, il faut trois à quatre semaines pour que tous les fruits tombent, période pendant laquelle il faut les ramasser tous les un à deux jours. Pour cette raison ainsi qu'à cause de nouvelles variétés plus productives, les effectifs de pruniers de Löhr ont reculé.
Pour l'association, la culture de cette variété multiusage reste intéressante. Elle la recommande pour la culture extensive en plein vent et l'auto-approvisionnement.
Chaque année, Fructus se concentre sur une variété de fruit ancienne très spéciale, raconte son histoire, décrit ses caractéristiques et met en lumière son potentiel.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
CHUV: pétition pour revaloriser le travail de nuit et les piquets
Le personnel du CHUV à Lausanne veut une meilleure reconnaissance des heures de piquet et du travail en dehors des heures de bureau. Il a remis lundi en fin de journée une pétition en ce sens, munie de plus de 1700 signatures, au Département de la santé et de l'action sociale de Rebecca Ruiz.
"Cette pétition demande au Conseil d'Etat d'augmenter de manière significative les indemnités versées au personnel qui doit travailler le samedi, le dimanche, les jours fériés et la nuit. Le montant de ces indemnités n'a pas été revu depuis dix ans", écrit le syndicat SSP-Vaud dans un communiqué.
Concrètement, les signataires demandent que les indemnités pour le travail de nuit passent à 10 francs par heure dès le 1er janvier prochain, contre 7 francs actuellement. Ils réclament également que les indemnités horaires pour le travail du dimanche passent de 4 à 8 francs, et celles du samedi de 2 à 4 francs.
11 heures de repos minimum
La pétition demande en outre que chaque heure de piquet soit compensée "à hauteur de 15% du temps de piquet", soit 9 minutes de congé par heure de piquet, en plus de la rémunération financière actuelle. Celle-ci s'élève à 1 franc 50 par heure de piquet de nuit et 2 francs 30 par heure de piquet de jour.
Les signataires souhaitent également un temps de repos minimal de 11 heures après une intervention de nuit dans le cadre du piquet. Enfin, si le délai d’intervention d’un piquet est inférieur ou égal à 30 minutes ou si ce dernier doit être joignable par téléphone à tout moment, le temps de piquet doit être "compté comme temps de travail", demandent-ils encore.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Pétition: 1'700 employés du CHUV se mobilisent
Appel à revoir les conditions de travail au CHUV. 1'700 employés, un peu moins de 15% de l’effectif de l’hôpital, ont signé une pétition. Elle a été adressée lundi en fin de journée au Département de la santé vaudois. Le but des signataires : demander de revoir à la hausse les indemnités pour le travail de nuit et de weekend et de valoriser davantage les heures de piquet.
Les employés du CHUV espèrent de meilleures conditions de travail. 1'700 d’entre eux se sont mobilisés en signant une pétition. Le document a été remis lundi au Département de la santé. Au cœur des demandes : une revalorisation du travail de nuit et de weekend ainsi que des heures de piquet. A titre d’exemple, les signataires demandent que les indemnités pour le travail de nuit se montent à 10 francs de l’heure dès le 1er janvier au lieu de 7 francs actuellement. Des conditions qui n’ont pas été révisées depuis des années. David Gygax, du syndicat des services publics SSP Vaud.
Sous quel délai les signataires espèrent une réponse ?
La réponse est donc espérée pour la fin de l’année. Fin de l’année qui rimera aussi avec la fin du mandat ad-interim du directeur du CHUV, Nicolas Demartines. Une nouvelle direction représente-t-elle un nouvel espoir de négociations pour les employés ? On retrouve une dernière fois David Gygax, secrétaire syndical du SSP Vaud.
Rappelons que le plan d’économie a été mis en place afin que le CHUV renoue avec l’équilibre financier en 2028.
Genève
Des plaques minéralogiques fabriquées à la prison de La Brenaz (GE)
Un nouvel atelier permettant à des détenus de travailler afin de faciliter leur réinsertion à l'issue de leur peine a été ouvert au sein de l'établissement pénitentiaire de La Brenaz, à Puplinge (GE). On y fabrique des plaques d'immatriculation pour l'office cantonal des véhicules.
L'atelier offre six places de travail, indiquent lundi le Département des institutions et du numérique et le Département de la santé et des mobilités. Il est capable de produire plus de 60'000 plaques d'immatriculation par année. Il s'ajoute aux autres ateliers qui existent dans la prison.
Cette nouvelle activité contribue à désenclaver le milieu de la détention en créant des ponts avec la cité à travers des sujets porteurs de sens et utiles autant à la collectivité qu'aux personnes détenues, relève, dans le communiqué, Claude Bettex, le directeur général de l'office cantonal de la détention.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La Suisse soutient trois centrales à gaz à l'étranger
L'Assurance suisse contre les risques à l'exportation assure désormais trois centrales à gaz à l'étranger. Il s'agit de deux projets au Vietnam et un au Turkménistan, a indiqué le Seco à Keystone-ATS, confirmant une information des journaux alémaniques de Tamedia.
La somme assurée pour les trois centrales à gaz s'élève au total à 520 millions de francs, peut-on lire lundi dans les journaux de Tamedia. Ensemble, les trois centrales à gaz devraient émettre environ huit millions de tonnes de CO2: 5 millions de tonnes pour celle au Turkménistan et 3 millions pour les deux au Vietnam. Cela correspond à environ 20% des émissions de gaz à effet de serre de la Suisse.
Or Berne a promis, dans le cadre de la conférence de Glasgow sur le climat fin 2021, de ne plus favoriser les entreprises qui réalisent des projets de pétrole, de charbon ou de gaz à l'étranger.
Pesée des intérêts
Interrogé à ce sujet, le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) écrit que la Suisse s'efforce de mettre en ½uvre la Déclaration de Glasgow également dans le domaine d'action de l'Assurance suisse contre les risques à l'exportation (Serv). Il peut toutefois y avoir des conflits d'objectifs dans certains cas, qui nécessitent une pesée minutieuse. Ce qui est certain, c'est que la Serv n'assurera plus de projets basés sur le charbon, le pétrole ou la tourbe.
Le Seco souligne en outre que les centrales à gaz restent importantes pour une production d'énergie plus respectueuse du climat et pour le progrès économique dans les pays en développement et émergents. Cela est en particulier le cas si la centrale au gaz permet de renoncer à des centrales fonctionnant au charbon ou au pétrole et contribue ainsi à réduire nettement les émissions de CO2 dans un pays.
Le Seco rappelle les deux objectifs légaux principaux de la Serv: créer et maintenir des emplois en Suisse et promouvoir les exportations des entreprises suisses.
Selon les informations de Tamedia, les entreprises Calik Enerji Swiss AG à Lucerne et General Electric Global Parts & Products dans le canton d'Argovie profiteraient de ces projets.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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