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Économie

La reprise économique suisse a décéléré mais demeure robuste

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L'économie suisse s'est redressée cette année, grâce à la levée des restrictions sanitaires mises en place pour contenir la pandémie de coronavirus, mais la remontée des contaminations a renforcé les incertitudes pour les prochains mois. (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

L'économie suisse s'est redressée en 2021, grâce à la levée des restrictions sanitaires mises en place pour contenir la pandémie de coronavirus. Mais la remontée des contaminations au deuxième semestre a renforcé les incertitudes pour les prochains mois.

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) prévoit mercredi une croissance du produit intérieur brut (PIB) helvétique de 2,9% pour 2021, de 3% en 2022 et de 2,1% en 2023.

En mai, elle tablait sur une avancée du PIB de 3,2% pour l'année en cours et 2,9% pour l'exercice suivant.

La levée ce printemps de la plupart des restrictions sanitaires a soutenu un fort rebond de l'économie au 2e trimestre 2021: les volumes des exportations, menées par les secteurs pharmaceutique et chimique, ont rapidement retrouvé des couleurs.

Mais il existe des signes que la croissance a quelque peu ralenti notamment au niveau du commerce de détail et des immatriculations de nouveaux véhicules, font remarquer les experts de l'OCDE.

Inflation contenue

Nonobstant cette décélération, le PIB devrait retrouver ses niveaux d'avant la crise d'ici la fin de l'année, prévoient les experts. Le taux de chômage devrait quant à lui demeurer supérieur à celui de 2019. Le nombre de personnes non actives a nettement diminué, tandis que le volume de postes vacants a progressé.

L'OCDE note également que l'inflation, après avoir été négative pendant presque une année, s'est maintenant étoffée en raison de la hausse des prix de l'énergie. Le renchérissement demeure cependant inférieur à la fourchette supérieure fixée par la Banque nationale suisse (BNS).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'initiative pour la responsabilité environnementale est mal partie

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Le sort de l'initiative populaire pour la responsabilité environnementale sera scellé dimanche (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le sort de l'initiative des Jeunes Vert-e-s pour la responsabilité environnementale sera scellé dimanche. Il réserve peu de surprises. Selon les sondages, la majorité du peuple suisse devrait glisser un "non" dans l'urne.

L'initiative populaire "pour une économie responsable dans les limites de la planète" (initiative pour la responsabilité environnementale) veut inscrire dans la Constitution le respect des ressources planétaires. Concrètement, elle exige que l'économie suisse, y compris ses importations, se réinsère dans les limites naturelles terrestres d'ici dix ans.

Ces limites sont des points de repère écologiques qui indiquent jusqu’où l’humanité peut pousser ses activités sans risquer de déséquilibrer de manière irréversible la Terre et d'atteindre des points de non-retour. Les seuils sont définis par des scientifiques.

Si le texte était accepté, la Suisse serait tenue de réduire fortement les atteintes à l'environnement causées par la consommation nationale. Cette obligation s'appliquerait dans six domaines: le changement climatique, la perte de biodiversité, la consommation d’eau, l'utilisation du sol, la pollution atmosphérique ainsi que les apports d'azote et de phosphore.

Les Vert-e-s, le PS, la Jeunesse socialiste et le Parti évangélique soutiennent l'initiative. De même que des organisations écologistes, comme Greenpeace, Uniterre, l'Association des petits paysans et les Aînées pour le climat, ainsi que quelque 80 scientifiques suisses.

Les partisans demandent d'arrêter de prioriser les profits au détriment de l'environnement et de la population. La durabilité de l'économie et de la société doit devenir une priorité collective, selon eux. Et de rappeler encore que six des neuf limites planétaires sont dépassées en Suisse, ou sont en passe de l'être.

Campagne peu animée

Le Parlement rejette au contraire le texte, tout comme le Conseil fédéral. Une alliance composée des partis bourgeois, le PVL et les milieux économiques disent aussi non, tout comme l'Union suisse des paysans et l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales.

Pour eux, l'initiative va trop loin. Le délai de dix ans, trop rigide, engendrerait des coûts considérables pour l'économie et la société. Or ces deux secteurs sont aussi des piliers de la durabilité.

Ce délai court imposerait à la Suisse de prendre des mesures réglementaires rigoureuses, dont le coût ne serait pas supportable. Les opposants rappellent encore les mesures déjà en place pour protéger l'environnement.

L'initiative doit récolter la majorité du peuple et des cantons pour passer la rampe. Le verdict tombera en cours d'après-midi, mettant un terme à une campagne peu animée. Les sondages prédisent une participation faible, d'autant plus qu'il s'agit du seul objet fédéral au menu des votations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un violon Stradivarius vendu 11,3 millions de dollars à New York

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Ce qui rend le Joachim-Ma Stradivarius si extraordinaire, c'est sa sonorité exceptionnelle, riche, complexe et pleine de profondeur, a souligné Sotheby's. (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

Un rare violon Stradivarius, fabriqué en 1714 par Antonio Stradivari durant sa "période dorée", a atteint 11,3 millions de dollars aux enchères à New York vendredi, soit le 3e prix le plus élevé pour un instrument de musique, a annoncé la maison de vente Sotheby's.

"Ce violon extraordinaire représente le summum de l'artisanat et de l'histoire de la musique classique. Sa sonorité inégalée et sa provenance historique ont captivé les collectionneurs et les musiciens", s'est félicitée dans un communiqué la présidente de Sotheby's Amériques, Mari-Claudia Jimenez.

Connu pour sa sonorité extraordinaire, ce violon, le "Joachim-Ma Stradivarius", du nom de ses anciens propriétaires, a atteint le troisième prix le plus élevé d'un instrument de musique lors d'une vente aux enchères.

Le record est détenu par un autre violon du luthier de Crémone, le "Lady Blunt", vendu en 2011 pour 15,9 millions de dollars.

"Ce qui rend le Joachim-Ma Stradivarius si extraordinaire, c'est sa sonorité exceptionnelle, riche, complexe et pleine de profondeur", a souligné Sotheby's.

L'instrument appartenait au violoniste et pédagogue Si-Hon Ma, qui l'avait offert au Conservatoire de la Nouvelle Angleterre (NEC) de Boston, où il avait fait ses études, à condition qu'il le vende un jour pour financer des bourses d'étude.

Le violon avait appartenu auparavant à Joseph Joachim, l'un des violonistes les plus influents du XIXe siècle, célèbre pour ses collaborations avec des compositeurs tels que Johannes Brahms.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Cinq cures historiques du canton ont été rénovées

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Ultime réalisation d'un programme de réhabilitation piloté par l'Etat de Vaud, la cure de Vufflens-le-Château vient couronner une série de rénovations menées à l'échelle cantonale. (© Etat de Vaud/DGIP)

L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de Bière, de Dommartin, de Romainmôtier et de Rougemont, c'est celle de Vufflens-le-Château qui a été inaugurée vendredi par les autorités cantonales et communales. Un crédit de près de 6 millions de francs avait été consacré à cet effet.

Ce vaste programme de réhabilitation prévoyait la rénovation des façades, toitures, ouvertures, isolations et installations techniques. Les travaux ont aussi permis de réduire la consommation énergétique des bâtiments. Un alliage de préservation du patrimoine et de durabilité, résume le Canton dans un communiqué.

"La remise en état des cinq édifices a permis de redonner tout leur lustre à des structures érigées entre le 17e et le 19e siècles, tout en respectant leur conception originelle. L'authenticité de chaque bâtiment a été conservée, est-il souligné. Ces cures de jouvence ont été conduites en collaboration avec des artisans locaux.

Même s'il en a déjà vendu plusieurs ces dernières années, l'Etat de Vaud reste propriétaire de 130 cures sur son territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Yverdon: le peuple se prononcera sur le parking de la place d'Armes

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Le peuple yverdonnois donnera son avis sur le futur visage de la place d'Armes en mai prochain (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La population yverdonnoise aura le dernier mot sur le parking de la place d'Armes au coeur de la Cité thermale, qu'il soit souterrain ou hors terre. Le Conseil communal a voté jeudi soir une mouture amendée du compromis de la Municipalité tout en rejetant l'initiative populaire en faveur d'un parking à 1000 places. Les deux versions seront ainsi opposées en mai.

C'est le "projet du siècle", comme l'a relevé un conseiller communal, qui était le gros morceau de l'ordre du jour du législatif d'Yverdon-les-Bains. Et dans le même temps, un vieux serpent de mer: à savoir trouver la meilleure solution pour donner un nouveau visage à cette place centrale devant la gare, notamment le nombre de places de parc envisagé, entre critères environnementaux et commerciaux.

Car pour rappel, la place d'Armes a fait déjà l'objet d'une kyrielle de projets d'aménagement depuis le milieu des années 60. Le compromis finalement obtenu en 2019 (de la Municipalité à majorité de droite) - avec mille places de parc - avait abouti à un préavis négatif du canton. La nouvelle majorité de gauche avait ensuite présenté un projet redimensionné comptant 430 places pour les voitures, 160 pour les motos et 1000 pour les vélos.

Puis, le collectif Aménagement et Parking Place d'Armes (CAPPA) a lancé son initiative défendant à nouveau un parking à mille places. Le texte avait récolté fin 2023 plus de 4500 paraphes, alors que 3060 étaient nécessaires. Il en va de la survie des activités commerciales dans la ville, argumente le comité.

Un compromis modifié

Et enfin, c'est un nouveau compromis qui a été trouvé et présenté en juin 2024 par la Municipalité comme un contre-projet à l'initiative populaire. Entre les 430 places pour les voitures de son précédent projet et les 1000 demandées par l'initiative, l'exécutif a proposé 600 places. C'est ce préavis qui était soumis en débat devant les conseillers communaux jeudi soir, avec un crédit de 585'000 francs pour mener les études nécessaires au redimensionnement du parking.

Après près de 3h de débat, le Conseil communal a voté en faveur du préavis de la Municipalité, mais amendé par la majorité de gauche du plénum. La modification adoptée demande "un élargissement du périmètre d'étude et de ne pas limiter le projet à un parking souterrain", résume à Keystone-ATS Pierre Dessemontet, syndic d'Yverdon-les-Bains.

"L'amendement ouvre le jeu à des alternatives, comme la réalisation de parkings en silo et une distribution des places ailleurs dans la ville, mais toujours dans le périmètre du centre-ville", poursuit le syndic. L'amendement stipule 600 places dans l'ouvrage de la place d'Armes et 200 places en surface. La mention "souterrain" est gommée dans ses conclusions.

Le Conseil communal a aussi rejeté l'initiative populaire, évitant ainsi qu'elle n'entre en force. Elle est donc soumise de facto au vote populaire. Les citoyens yverdonnois se prononceront ainsi sur les deux objets (préavis amendé et initiative), certainement en mai, selon M. Dessemontet. "En cas de double oui, c'est l'initiative qui, de droit, passe en premier", précise-t-il d'emblée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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