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Économie

Bonne marche des affaires pour les PME, mais l'incertitude guette

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Les PME helvétiques ont connu une embellie en novembre, essentiellement à la faveur du redressement des carnets de commandes. Mais les goulets d'étranglement se sont encore resserrés. (archives) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les petites et moyennes entreprises (PME) helvétiques ont connu une embellie en novembre, essentiellement à la faveur du redressement des carnets de commandes.

Mais les goulets d'étranglement se sont encore resserrés, ce qui, combiné à l'aggravation de la situation épidémiologique, affecte le moral des entreprises, signale Raiffeisen mercredi.

Pendant le mois sous revue, l'indice PMI PME compilé par la coopérative bancaire s'est repris à 55,3 points, après être glissé à 51,7 points en octobre, une amélioration de la marche des affaires à mettre au crédit en bonne partie à la bonne tenue des carnets de commandes.

Difficultés d'approvisionnement

Cette composante, qui a passé à 55,3 (49,2) points, "se situe à nouveau nettement dans la zone de croissance", indique Raiffeisen dans une note. Les entreprises interrogées ont en outre signalé un nouvel accroissement du volume de la production, alors que l'emploi et les stocks de marchandises ont baissé dans la même proportion qu'au mois précédent.

Plusieurs entreprises sondées ont rapporté une baisse des coûts d'acquisition engendrée par la faiblesse actuelle de l'euro, mais la plupart juge plus importants les inconvénients liés à l'appréciation du franc, qui freine les commandes en provenance de l'étranger.

Mais bien plus que le taux de change, ce sont actuellement les difficultés dans la chaîne d'approvisionnement d'étranglement et l'aggravation de la situation sur le front sanitaire qui sont les premiers facteurs d'inquiétude exprimés par les PME suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

La bataille contre l'inflation prendra du temps, selon la BCE

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La Banque centrale européenne va observer les données économiques à venir pour déterminer le niveau et la durée appropriés d'une politique monétaire restrictive. (archives) (© KEYSTONE/DPA/FRANK RUMPENHORST)

La Banque centrale européenne (BCE) a estimé mercredi que la bataille pour ramener l'inflation à l'objectif de 2% allait encore durer, nécessitant de maintenir une politique monétaire restrictive, selon un haut responsable.

Le cycle sans précédent de hausses des taux directeurs de la BCE a, comme attendu, renchéri le coût du crédit, mais "une part substantielle" des effets est encore "dans les tuyaux", a déclaré le vice-président de l'institut monétaire Luis de Guindos lors d'une conférence à Chypre.

Si les conséquences se font fortement sentir sur l'activité immobilière, il y a "pour l'économie dans son ensemble (...) des décalages typiques dans la transmission monétaire [faisant que] l'essentiel de l'impact de notre resserrement ne devrait se matérialiser qu'au cours de cette année et au-delà", a ajouté le banquier central.

Par voie de conséquence, la BCE va observer les données économiques à venir "pour déterminer le niveau et la durée appropriés d'une politique monétaire restrictive", a-t-il ajouté.

Pas de baisse en vue

Après avoir relevé ses taux d'intérêt d'un total de 4,5 points de pourcentage depuis juillet 2022, l'institut est encore loin d'ouvrir le débat sur une possible baisse de ces derniers.

Pour l'heure, la BCE estime que ses taux ont atteint des niveaux qui, "maintenus pendant une durée suffisamment longue, contribueront de manière substantielle" au retour de l'inflation vers l'objectif fixé, a rappelé M. De Guindos.

L'inflation est tombée en septembre à 4,3% en zone euro, son plus bas niveau en deux ans, ce qui pourrait au moins dissuader la BCE de continuer à relever ses taux ces prochains mois.

Les fortes hausses enregistrées à l'automne 2022 ne se retrouveront d'ailleurs pas les mois à venir, confortant ainsi une décélération de l'inflation.

Mais "les pressions sous-jacentes sur les prix restent fortes", a prévenu M. de Guindos, alimentées par coûts de main-d'oeuvre, les salaires et les bénéfices en hausse, le tout nécessitant de "surveiller de près" ces indicateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les bacheliers gagnent peu dans les deux ans après leur maturité

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Les titulaires d'une maturité gymnasiale ou spécialisée gagnent peu dans les deux ans suivants mais la tendance s'inverse une fois leurs études achevées (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les titulaires d'une maturité gymnasiale ou spécialisée perçoivent un revenu annuel inférieur à 10'000 francs durant les deux ans qui suivent. Ils poursuivent souvent leur cursus dans les hautes écoles. Leur revenu augmente toutefois nettement après les études.

Le parcours estudiantin peut engendrer une situation socioéconomique compliquée, relève mercredi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans une étude. Un quart des jeunes bacheliers n'ont pas encore exercé d'emploi.

Plus de 90% d'entre eux effectuent des études au niveau tertiaire, soit à l'université après la maturité gymnasiale, soit dans les hautes écoles spécialisées ou pédagogiques après la maturité spécialisée. Neuf ans après la maturité, 88% pour la première catégorie et 83% pour la deuxième ont obtenu un diplôme du degré tertiaire. Les premiers ont en moyenne passé deux ans de plus en formation que les seconds.

De ce fait, les diplômés du gymnase voient leur salaire augmenter plus tard. Quatre ans après l'obtention du certificat, leur revenu annuel médian s'élève à 7700 francs, contre 31'400 pour les titulaires d'une maturité spécialisée.

Les diplômés du gymnase ne voient leur salaire annuel dépasser 30'000 francs qu'après sept ans, soit dès qu'ils entrent sur le marché du travail. Ce revenu annuel médian atteint 65'000 francs neuf ans après l'obtention de la maturité, gymnasiale et spécialisée.

Domaines MINT

Ce revenu atteint même 68'000 francs pour les diplômés ayant suivi un cursus universitaire dans les domaines MINT (mathématiques, informatique, sciences naturelles et technique). Toutefois, dans les années précédentes, ces étudiants sont les moins bien lotis.

Cinq ans après l'obtention de la maturité, ils sont pour la plupart encore en formation. A ce stade, ils gagnent donc moins: 7800 francs contre 12'000 pour l'ensemble des bacheliers. Ils sont aussi moins nombreux à avoir quitté le domicile familial (14% contre 20% pour l'ensemble des maturités gymnasiales).

L'étude porte sur les titulaires d'une maturité gymnasiale ou spécialisée obtenue en 2012. Les effectifs considérés s'élèvent respectivement à 16'091 et 1922.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Une panne d'électricité au Palais des Nations paralyse l'ONU

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Les travaux au Palais des Nations ont interrompu le fonctionnement des activités de l'ONU à Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'ONU à Genève a été confrontée à une difficulté inédite. Une panne d'électricité massive liée aux travaux de rénovation du Palais des Nations a paralysé mercredi matin pendant plus d'une heure le fonctionnement de toutes les instances de l'organisation.

Le Conseil des droits de l'homme discutait de la situation des droits humains en Israël et dans les territoires palestiniens au moment de la coupure. "La réunion est suspendue", a affirmé un responsable onusien.

Et parmi les autres activités au Palais des Nations, la secrétaire générale de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) présentait à la presse le principal rapport de cette agence onusienne. Arrivée en retard en raison du blocage des accès avec la coupure, Rebeca Grynspan n'a pu parler que quelques minutes, avant de devoir renoncer avec les conditions observées.

Après ces problèmes qui ont démarré en milieu de matinée, les réunions ont ensuite pu être relancées à la mi-journée à Genève pour les différentes entités onusiennes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

France: l'activité du secteur privé se contracte en septembre

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L'activité du secteur privé en France a connu une "forte contraction" en septembre, tant de l'activité manufacturière que de celle des services. (archives) (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

L'activité du secteur privé en France a connu une "forte contraction" en septembre, tant de l'activité manufacturière que de celle des services, selon l'indice PMI composite publié mercredi par S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCBO).

Cet indice, qui compare le volume d'activité à celui du mois précédent, s'est établi à 44,1 en septembre, contre 46 en août, note S&P dans un communiqué, "la plus forte contraction depuis novembre 2020".

Une valeur supérieure à 50 est synonyme d'expansion de l'activité, tandis qu'une valeur inférieure à ce seuil est synonyme de contraction.

L'affaiblissement de la demande "a entraîné une accélération de la baisse de l'activité dans le secteur manufacturier comme dans le secteur des services", observe S&P, qui ajoute que "la diminution des carnets de commandes s'est également traduite par une réduction du volume des affaires en attente dans l'ensemble du secteur privé".

L'emploi cependant a continué de progresser, mais cette hausse "a entièrement reposé sur le secteur des services, les fabricants ayant au contraire de nouveau supprimé des postes au cours du mois". En outre, les perspectives d'activité à douze mois sont tombées à leur plus bas depuis octobre 2020.

Les tensions inflationnistes s'étant accentuées dans le secteur des services, tant l'inflation des prix payés que celle des prix facturés se sont par ailleurs accélérées dans l'ensemble du secteur privé français en septembre.

Dans les services, l'indice PMI HCBO s'est établi à 44,4 en septembre, après 46 en août, en contraction pour le quatrième mois consécutif.

Les entreprises interrogées attribuent la situation "à la faiblesse de la demande", note le communiqué.

Les nouvelles affaires ont "fortement diminué en septembre", une baisse qui "a en partie reflété, et ce de manière croissante en septembre, l'affaiblissement de la demande sur les marchés étrangers", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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