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"La situation continue de s'améliorer en Suisse"

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Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections de l'OFSP, a fait le point ce mardi sur l'évolution de la pandémie en Suisse. (©KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

"La situation épidémiologique évolue toujours favorablement", a indiqué mardi Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), devant les médias. Les chiffres continuent de baisser. 1240 nouveaux cas de coronavirus sont comptabilisés ce mardi.

"Les nouvelles infections sont en dessous de 1500 par jour", a-t-elle précisé. Les hospitalisations baissent également et se situent à environ 40 par jour. Le nombre de patients souffrant du Covid-19 en soins intensifs est inférieur à 200, soit un tiers des patients hospitalisés. Et les décès restent bas.

Le taux de reproductivité est inférieur à un depuis quelques jours, a encore souligné Virginie Masserey. Le taux de positivité des tests diminue également.

Efficace contre les variants

La cheffe de section de l'OFSP a précisé suivre la situation de près, notamment en raison des nouveaux variants potentiellement plus dangereux. Pour le moment, les premières informations suggèrent que les vaccins restent efficaces, y compris contre le variant indien, a-t-elle toutefois tenu à rappeler.

La vaccination progresse toujours à bon rythme. Entre 60'000 et 90'000 doses sont administrées par jour, a-t-elle indiqué. Plus de 14% de la population est entièrement vaccinée et 28% a reçu une première dose. Au total, 3'689'909 vaccinations ont été réalisées jusqu'à dimanche. Jusqu'ici, 1'242'631 personnes ont été vaccinées complètement. Cela signifie que 14,4% de la population a déjà obtenu deux doses de vaccin. 1'204'647 personnes n'ont reçu que la première piqûre.

Participer à la campagne

Les vaccins continuent également d'arriver. Samedi, la Suisse a reçu 750'000 doses de Moderna et 120'000 de Pfizer lundi. Dans ce contexte, tout un chacun est appelé à se renseigner sur la vaccination. C'est pourquoi une nouvelle campagne d'information pour la vaccination a été lancée.

Adrian Kammer, chef de la section Information sanitaire et campagnes de l'OFSP, a incité chacun à la soutenir. Deux contributions sont possibles: télécharger un poster de la campagne et le personnaliser ou publier sur les réseaux son statut vaccinal en utilisant le hashtag #jemefaisvacciner.

1240 nouveaux cas de coronavirus

La Suisse compte mardi 1240 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore dix décès supplémentaires et 71 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 22'036 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 5,63%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 17'071, soit 197,47 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,84. Les patients Covid-19 occupent 20,60% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 67,90%.

Quant aux variants du coronavirus, 42'824 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à ce jour, dont 17'579 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7), 247 au variant sud-africain (B.1.351) et 17 au variant brésilien (P.1). Dans 24'981 cas, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Depuis le début de la pandémie, 683'400 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 7'360'542 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'197 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 28'275.

Le pays dénombre par ailleurs 6242 personnes en isolement et 10'164 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 2027 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

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Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu

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Le président de la Confédération Alain Berset était au courant des échanges entre son chef de la communication et les médias pendant la crise du coronavirus, mais pas de leur contenu. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.

Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.

Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.

M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.

Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.

Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.

200 articles concernés

Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).

Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.

Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.

Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.

Perte de confiance

Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.

En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique

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Quelque 200 chercheurs ont étudié différents aspects du coronavirus dans le cadre du Programme national de recherche "Covid-19". (Photo d'archives) (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).

Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.

Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.

Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif

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Lonza a produit des vaccins anti-Covid sur le site de Viège (VS) (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.

En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.

Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.

A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."

Engagement volontaire

Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.

Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.

Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une meilleure surveillance en parallèle du versement des indemnités

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En raison des mesures ordonnées par le Conseil fédéral, les restaurants par exemple ont dû fermer à certaines phases de la pandémie de coronavirus (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les indemnités en cas de réduction de l'horaire de travail ont été utilisées de manière opportune durant la crise du coronavirus, selon la commission de gestion du National. Elle a cependant pointé des améliorations possibles, notamment en matière de contrôles.

Les indemnités ont été versées rapidement aux entreprises touchées par l'arrêt des activités ordonné par le Conseil fédéral, a salué jeudi la commission dans un communiqué. Et le Secrétariat d'Etat à l'économie a apporté un soutien adéquat aux organes d'exécution dans les cantons.

Toutefois, il a dû fixer des priorités et a donc reporté certains contrôles, faute de ressources suffisantes. Or ces contrôles et la prévention des abus doivent accompagner le processus dès le départ.

Les contrôles encore en cours doivent être effectués dans les délais en vigueur. Ils visent à garantir que les indemnités perçues indûment puissent être réclamées aux entreprises fautives.

La commission a formulé sept recommandations au Conseil fédéral. Celui-ci a jusqu'au 1er mars 2024 pour prendre position.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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