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Suisse

La vague écologiste se confirme

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Selon les intentions de vote actuelles, les Verts pourraient pour la première fois de leur histoire réaliser un score supérieur à 10% (archives). (©KEYSTONE/URS FLUEELER)

A cinq mois des élections fédérales, l'envolée des Verts et des Vert'libéraux se confirme, selon le deuxième baromètre électoral de la SSR. Celui-ci suggère un glissement vers la gauche de l'échiquier, les partis de droite et du centre risquant de perdre des plumes.

Selon les intentions de vote actuelles, les Verts pourraient pour la première fois de leur histoire réaliser un score supérieur à 10% (10,1%). Ils font encore mieux que dans le dernier baromètre de février et sont désormais en hausse de 3 points de pourcentage par rapport aux élections de 2015.

Les Vert'libéraux (PVL) affichent également une forme éclatante, avec 6,4% des intentions de vote, soit une hausse de 1,8% par rapport aux dernières élections. Le PVL reste stable par rapport au dernier baromètre électoral.

Glissement à gauche

Les résultats du sondage indiquent dans l'ensemble un glissement des rapports de force vers la gauche. Malgré la hausse enregistrée par les Verts, le PS est aussi en légère hausse, de 0,3 point, à 19,1%. Il faut remonter à 2003 pour trouver, dans des élections nationales, une aussi forte croissance du camp rose-vert ces 30 dernières années.

Si cette tendance se confirme, ce glissement pourrait avoir des répercussions au Conseil national. La courte majorité dont disposent l'UDC et le PLR serait notamment menacée.

La situation est en effet plus compliquée pour les partis de droite et du centre. L'UDC perd pour l'heure 2,9 points de pourcentage, mais reste nettement le plus grand parti de Suisse, avec 26,5% d'intentions de vote.

Le PLR derrière le PS

Le PLR perdrait 0,2 point par rapport à 2015, à 16,2%. Lors du précédent sondage, 17,4% des électeurs indiquaient encore vouloir voter pour ce parti, qui semble avoir souffert de ses tergiversations en matière de politique climatique. L'objectif de dépasser le PS est ainsi pour l'heure nettement raté.

Il semble par ailleurs que l'écart se resserre entre les Verts et le PDC. Ce dernier perd actuellement un point, à 10,6%, soit un seul demi-point devant le parti écologiste. Le PBD pourrait accuser un débours de 1,2 point, pour une part électorale de 2,9%. Le Parti évangélique (PEV) reste pratiquement stable (-0,1 point), à 1,6%.

"La base électorale et le groupe parlementaire des Vert'libéraux étant un peu plus à gauche que le PDC et le PBD, les changements au centre de l'échiquier entraîneraient également un léger déplacement à gauche", relèvent les auteurs du baromètre de la SSR.

La santé, l'UE, le climat

La question du climat est restée stable par rapport à la dernière vague du baromètre électoral, 38% des sondés estimant que ce sujet est l'un des trois principaux problèmes qui se pose en Suisse. A l'inverse, les deux autres thématiques prioritaires - les primes d'assurance maladie et l'Europe - semblent avoir perdu en importance.

Presque la moitié de la population considérait en février les relations avec l'UE comme l'un des principaux défis de la Suisse. Ce pourcentage n'est plus que de 38% aujourd'hui. La question des primes d'assurance-maladie inquiète encore 42% des Suisses, contre 47% lors du précédent baromètre.

Les Verts semblent ainsi profiter du calme relatif sur les autres fronts politiques, relèvent les auteurs. Mais la question du climat est pour la première fois le motif de vote le plus cité.

Ce sondage en ligne s'est déroulé entre le 17 et le 27 mai auprès de 10'388 électeurs. Grâce à une pondération, sa représentativité est jugée comparable à celle d'un échantillonnage aléatoire, avec une marge d'erreur de +/-1,5 point de pourcentage.

(KEYSTONE-ATS)

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Suisse

La rentabilité annuelle d'Axpo s'envole, fin du crédit-cadre

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Pour la suite, la direction s'attend à des résultats plus faibles en raison de la normalisation des marchés. Aussi, des répercussions de la hausse des prix de l'électricité à partir de 2024/25 sont redoutées. (KEYSTONE/Michael Buholzer) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'énergéticien Axpo a vu ses résultats annuels augmenter sur l'exercice décalé 2022-2023. La direction s'attend à un prochain exercice difficile. Les autorités fédérales ont par ailleurs annulé le crédit-cadre de 4 milliards de francs accordé à Axpo en 2022.

Entre début octobre 2022 et fin septembre 2023, la prestation globale d'Axpo a reculé de 0,9% à 10,4 milliards de francs, a indiqué le groupe lundi dans un communiqué, soulignant que les prix de l'électricité et du gaz ont été nettement inférieurs à ceux de l'exercice record 2021/22.

Le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) a par contre quadruplé à 4,2 milliards de francs. Ajusté de l'effet de valorisation des fonds de désaffection et de gestion des centrales nucléaires, il a plus que doublé. La marge correspondante a illustré la tendance, passant à 40% (25,7% sur une base ajustée), contre 16,5% un an plus tôt.

La rentabilité du groupe s'est envolée grâce à une forte réduction des coûts d'achat d'énergie, d'utilisation du réseau et de marchandises qui se sont établis à 3,4 milliards, contre 9,6 milliards un an plus tôt. Cet allègement des dépenses a permis d'enregistrer un résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) de 5,3 milliards, contre une perte à 579,1 millions un an auparavant.

Le bénéfice net a aussi profité de la réduction des coûts, s'affichant à 3,4 milliards pendant l'exercice sous revue, contre 594 millions précédemment.

La plus grande contribution est venue des activités internationales de négoce et de la clientèle, a précisé le groupe, ajoutant la forte performance opérationnelle et la disponibilité élevée des centrales qui ont permis ce bon résultat.

Pour la suite, la direction s'attend à des résultats plus faibles en raison de la normalisation des marchés. Aussi, des répercussions de la hausse des prix de l'électricité à partir de 2024/25 sont redoutées.

Annulation du crédit-cadre

Le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (Detec) a annulé au 1er décembre le crédit-cadre de 4 milliards de francs accordé à Axpo en automne 2022.

Le groupe argovien a demandé l'annulation de ce crédit qui ne lui était plus nécessaire, compte tenu de l'amélioration de son profil financier et de sa situation en matière de liquidités, ont indiqué les autorités fédérales lundi dans un communiqué.

Avec la modification de sa stratégie de couverture et la gestion de son portefeuille et de ses risques, l'entreprise est moins exposée à des perturbations susceptibles de la prendre de court, est-il précisé.

A l'automne 2022, de fortes hausses de prix sur les marchés européens de l'électricité avaient mis Axpo en difficulté. Les fournisseurs avaient dû déposer des garanties plus importantes auprès des Bourses de l'énergie et Axpo avait demandé un soutien temporaire en matière de liquidités au Conseil fédéral.

L'énergéticien continue néanmoins de payer la prime d'assurance pour avoir la possibilité d'être approvisionné en liquidités par l'Etat en cas de crise, a expliqué en conférence de presse le directeur général Christoph Brand. Elle représente un montant annuel de plusieurs dizaines de millions de francs.

Cette prime reste due jusqu'à fin 2026. La loi fédérale sur les aides financières au sauvetage d'entreprises énergétiques d'importance systémique reste en vigueur pour cette période, explique le groupe. Dans le cadre de cette loi, les producteurs d'électricité peuvent demander une aide subsidiaire à la Confédération en cas de manque de liquidités imprévu.

Du fait de l'annulation du crédit-cadre, Axpo est libéré de certaines obligations de renseignement et de l'interdiction de verser des dividendes et des bonus, mais reste astreint au paiement du forfait annuel de mise à disposition, au même titre que ses pairs d'importance systémique.

En parallèle de ses résultats, la société a annoncé la nomination de Harald Gauck comme nouveau directeur financier à partir du 1er janvier 2024. Il succèdera à Joris Gröflin à ce poste depuis 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le recours à la rente-pont moins important qu'attendu

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Le nombre de bénéficiaires d'une rente-pont est moins élevé que ce qu'avait prévu le Conseil fédéral (image d'illustration). (© Keystone/GEORGIOS KEFALAS)

Les chômeurs âgés sont moins nombreux que prévu à percevoir des rentes pont. Seul un quart des personnes en fin de droit de plus de 60 ans ont déposé une demande, indique lundi l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS).

Entre la mi-2021 et la fin 2022, 671 personnes ont obtenu des prestations transitoires, soit moins que prévu initialement. Selon l'OFAS, cela s'explique notamment par le fait que les prestations transitoires sont entrées en vigueur le 1er juillet 2021, en pleine pandémie de Covid-19.

Le nombre de chômeurs en fin de droit était alors plus faible que prévu. En effet, les personnes au chômage durant la première vague (mars-août 2020) ont bénéficié d’une prolongation extraordinaire du délai de perception de leurs indemnités chômage pouvant aller jusqu’à neuf mois. Par conséquent, certaines d’entre elles ne sont arrivées en fin de droit que fin 2022

L'OFAS a également surestimé le nombre de bénéficiaires potentiels d'une rente-pont. Et tous les ayants droit n'ont pas déposé une demande.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'inflation ralentit à 1,4% en novembre

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Malgré la décélération de l'inflation en novembre, nombre de produits ont enregistré des hausses plus importantes que la moyenne. (KEYSTONE / ENNIO LEANZA) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'inflation a ralenti à 1,4% sur un an en novembre, après s'être inscrite à 1,7% le mois dernier, grâce notamment à la poursuite de la baisse des prix du pétrole. Les loyers ont cependant augmenté, signale lundi l'Office fédérale de la statistique (OFS).

Par rapport au mois d'octobre, l'indice des prix à la consommation (IPC) s'est replié de 0,2% pour s'inscrire à 106,2 points, précise le communiqué. Cette contraction mensuelle s'explique notamment par la diminution des prix dans les hôtels et les voyages à forfait internationaux.

Les tarifs des produits importés ont baissé de 1,1% sur un mois en novembre, précise le communiqué.

Les économistes interrogés par l'agence AWP anticipaient pour le mois de novembre un taux d'inflation compris entre 1,5% et 2,1% en glissement annuel.

L'indice des loyers a pour sa part augmenté de 1,1% par rapport au trimestre précédent pour s'établir à 105,3 points (décembre 2020 = 100). Il a augmenté de 2,2% par rapport au même trimestre de l'année précédente.

"La hausse des loyers en novembre était la principale contributrice à l'inflation", fait remarquer Arthur Jurus, le directeur des investissements auprès de la banque privée Oddo BHF Suisse.

Malgré la décélération de l'inflation en novembre, nombre de produits ont enregistré des hausses plus importantes que la moyenne.

Les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées se sont enrobés de 3,2% sur un an, tout comme la catégorie logement et énergie.

Les habits et les chaussures ont pris 1,7%. Même si les restaurants et hôtels ont vu leurs prix diminuer par rapport à octobre, il faut payer davantage (+2,7%) qu'en novembre 2022.

A 1,4% en novembre, l'inflation se situe dans l'objectif défini par la Banque nationale suisse, soit entre 0% et 2%, et qu'elle assimile à la stabilité des prix. Mais les coûts pourraient encore remonter, notamment en raison des loyers qui ont commencé à augmenter.

Selon Oddo BHF, la progression des loyers devrait s'accélérer en décembre, suite à la hausse du taux de référence d'intérêt hypothécaire de juin, et se prolonger au 1er trimestre 2024, après le nouveau relèvement de ce taux vendredi dernier.

"Malgré la tendance désinflationniste en cours, l'inflation suisse pourrait donc rapidement reconverger vers les 2%", avertit M. Jurus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Lausanne: une ligne des tl exploitée à 100% par des e-bus en 2024

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Inaugurée en 2019 à Lausanne, la ligne 24 qui longe le bord de lac sera à 100% composée d'e-bus en 2024 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les deux premiers autobus électriques (e-bus) des Transports publics de la région lausannoise (tl) circulent depuis mi-novembre sur la ligne 24 (Bourdonnette – Tour Haldimand-Lac). Ils seront rejoints par trois autres dans les prochaines semaines. En 2024, cette ligne sera la première du réseau tl exploitée à 100% avec des e-bus à batterie.

Ce premier pas permettra d’éviter chaque année 350 tonnes d’émissions de CO2 sur ce trajet qui longe le bord du lac et dessert le Musée Olympique, le Théâtre de Vidy et le siège du CIO, indiquent les TL lundi dans un communiqué. Et d'ajouter que l’expérience de la ligne 24 sera précieuse pour la mise en oeuvre de la transition de la flotte de bus à l’horizon 2030.

Cette ligne a été choisie pour sa proximité avec le dépôt de Perrelet à Renens, où la recharge des e-bus s’effectue. En outre, sa topographie sans dénivelé permet d’assurer une desserte fiable.

En parallèle, ces cinq e-bus rouleront régulièrement sur d’autres lignes pour analyser leurs performances sur les pentes lausannoises. Les équipes pourront ainsi expérimenter les défis que représentent ces nouveaux véhicules électriques pour l’organisation de l’exploitation et la planification des installations. L’arrivée de nouveaux bus est également l’occasion de tester l’habillage des véhicules.

En amorçant la transition vers des transports publics silencieux et sans émissions directes et locales de CO2, les tl disent s’engager à diminuer l’impact de leur activité sur l’environnement et contribuer aux plans climat du canton et des communes.

En 2022, les tl ont transporté 75% des voyageurs avec des véhicules électriques (métros et trolleybus). Pour autant, 60% de la flotte de véhicules routiers est thermique. Le remplacement de ces 162 bus diesel est prévu au fur et à mesure de leur fin de vie pour maîtriser les coûts et bénéficier des dernières technologies disponibles à l’horizon 2030.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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