Suisse
Lancement de la campagne de « Monnaie pleine »
L'argent électronique devrait être aussi sûr que les espèces dans un coffre. Les partisans de l'initiative dite "Monnaie pleine" affirment pouvoir lutter efficacement contre les bulles financières et les faillites bancaires. Ils ont lancé jeudi leur campagne.
Les initiants ont jusqu'au 10 juin pour convaincre. Au Parlement, seule une dizaine de députés ont soutenu l'initiative "Pour une monnaie à l'abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale!", lancée par l'association Modernisation Monétaire (MoMo).
Question essentielle
Il est faux de prétendre que ce texte est d'une extrême complexité, a lancé Raffael Wüthrich, membre de l'équipe de campagne, devant la presse. Il s'agit de savoir qui devrait régir l'argent et donc le pays.
"Qui est à même de gérer au mieux le privilège de la création monétaire pour garantir le bien-être général de notre pays ? Les banques commerciales privées qui sont liées par leurs actionnaires dispersés dans le monde et par le principe du profit maximal ou une institution comme la Banque nationale suisse (BNS) ?".
Service public
Dans une démocratie, seul le souverain peut trancher cette question et pas des professeurs d'université ou le président de la BNS. Selon le coordinateur de la campagne romande Jean-Marc Heim, il s'agit d'une question de service public, tout comme celle qui vient de concerner la redevance radio-TV.
Appelant Guillaume Tell et Helvétia à la rescousse, les partisans de la "Monnaie pleine" vont faire campagne avec une affiche montrant la face d'une pièce d'un franc accolée à la question "qui doit créer notre argent ?". Un dépliant sous forme de billet de 20 francs plié est également distribué.
Les initiants ont jugé "ridicules" les accusations selon lesquelles ils seraient pilotés de l'étranger pour tester en Suisse un système aux conséquences inconnues. Il y a un soutien financier international, mais il reste faible (pas plus de 7000 francs), selon Reinhold Harringer. Et de noter que la BNS a aussi des contacts internationaux.
Créer de l'argent
Actuellement, la création d'argent repose sur l'émission de pièces et de billets par la BNS, l'achat de devises ou de papiers valeurs par cette dernière ainsi que l'octroi par la banque centrale de crédits aux établissements bancaires et les prêts de ces derniers.
Les banques commerciales peuvent quant à elles créer de la monnaie scripturale. Soit 90% de l'argent en circulation, selon les initiants. Cette monnaie comptable ne représente pas un moyen de paiement légal. Un compte bancaire est une promesse des banques de payer le solde en billets et pièces.
Changer la donne
Les initiants critiquent ce système qui s'accompagne de formation de dettes. Les banques créent plus d'argent que nécessaire. UBS et Credit Suisse produisent à eux seuls environ 50% de l'argent électronique en Suisse, a souligné l'économiste tessinois Sergio Morandi.
Le système actuel a plusieurs défauts. Selon M. Heim, la politique d'expansion de la masse monétaire poursuivie ces dernières années par les banques commerciales n'a fait qu'accentuer les écarts sociaux. Le franc a perdu la moitié de sa valeur depuis les années 1970, a ajouté Katharina Serafimova.
La Suisse a en outre été confrontée à une inflation sur les marchés immobiliers. Après plus de 400 crises de par le monde ces 40 dernières années, la réponse a été de réglementer toujours davantage sans que cela réduise l'instabilité, a critiqué la partisane de l'initiative.
Monopole
Avec l'initiative, la BNS produirait l'ensemble de la masse monétaire. Comme en 1891, lorsqu'elle a reçu le monopole de l'émission des billets de banque, il faut désormais lui confier cette fonction pour la monnaie scripturale.
La Suisse pourra ainsi entrer en toute sécurité dans l'ère à venir des cryptomonnaies, selon les initiants. L'Etat n'aurait plus à sauver des banques à coups de milliards versés par les contribuables pour assurer le service des paiements. L'approvisionnement en crédit de l'économie et des ménages serait assuré.
Les banques commerciales pourront seulement se procurer de l'argent auprès des uns pour le prêter aux autres. Elles géreront les comptes courants en monnaie pleine. Cela les rendra par exemple pour la première fois entièrement sûrs, selon Reinhold Harringer.
La BNS pourra continuer à acheter des devises étrangères et à effectuer des opérations d'open market. S'il faut lutter contre la déflation en cas de croissance, elle transférera l'argent directement à la Confédération, aux cantons ou aux citoyens. Pour l'équivalent de quelques centaines de francs par an et par habitant, estiment les initiants.
ATS
PHOTO KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE
Hockey
Fribourg retrouve des couleurs
Fribourg a signé sa troisième victoire de rang dans le match du dimanche soir en National League. A domicile, les Dragons ont dominé Davos 4-2.
Dans un match qui a bien failli dégénérer, les joueurs de Christian Dubé ont su plus ou moins conserver leur calme et l'avance obtenue au cours du tiers médian. Alors oui, Chris DiDomenico a passé dix minutes sur le banc lors du troisième tiers, mais les Fribourgeois ont su tenir en boxplay.
Mais les pensionnaires de St-Léonard ont eu chaud en raison du retour des Grisons et de la pression mise sur Reto Berra. Dominik Egli a inscrit les deux buts davosiens, dont le 3-2 à la 58e.
Seulement, Gottéron avait fait le nécessaire avant grâce à Walser, Mottet et Binias. Les deux derniers cités ont marqué à la 21e et à la 24e. De la Rose a scellé le score dans la cage vide et Fribourg de consolider sa troisième place avec 56 points à égalité avec Zoug mais avec un match de plus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les Urbaines accueillent plus de 7000 visiteurs en 3 jours
Plus de 7000 personnes ont participé durant trois jours ce week-end dans l'agglomération lausannoise à la 27e édition du festival Les Urbaines. Cette fréquentation élevée confirme l'enthousiasme des publics à expérimenter des formes artistiques questionnant les hégémonies esthétiques et politiques, et la nécessité de les rendre visibles et accessibles, écrivent les organisateurs dimanche.
Durant trois jours, les visiteurs et visiteuses ont pu naviguer entre les habituels lieux partenaires du festival que sont l'Arsenic, le Théâtre Sévelin 36, l'Espace Amaretto, l'Espace Arlaud, le Bourg et le Temple de Chavannes. Ils ont aussi pu parcourir plusieurs lieux inédits, généralement inoccupés ou pas encore ouverts au public, comme l'ancien cinéma Eldorado à Chauderon où se visite l'exposition jusqu'au 10 décembre, et le futur Jumeaux Jazz Club au Flon.
Dans son communiqué, le festival précise que l'année 2023 marque le départ d'Ysaline Rochat, la codirection du festival, après 11 années d'implication au sein de la structure d'abord en tant qu'administratrice et programmatrice, puis comme codirectrice dès 2017. Yasemin Imre, curatrice et chercheuse basée à Genève, a été choisie par le Conseil de Fondation pour reprendre la codirection aux côtés de Samuel Antoine, et commencera son activité de codirectrice le 15 janvier 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
"Je peux vivre avec ce point"
"Je peux vivre avec ce point !" René Weiler ne faisait pas la fine bouche après le 1-1 du Wankdorf même si ce résultat brise la série vertueuse du Servette FC qui avait aligné sept victoires de rang.
"Je suis heureux d’avoir vu mon équipe rivaliser avec les Young Boys, poursuit l’entraîneur grenat. Nous savons d’où nous venons. Nous savons aussi où sont les Young Boys." Une dernière phrase pour rappeler que les Bernois évoluent dans un contexte bien particulier avec dimanche un stade pour la septième fois déjà cette saison à guichets fermés.
René Weiler regrette toutefois le manque de réalisme des siens en première période. "On doit mener plus largement à la pause, glisse-t-il. Après, ce fut plus dur. Mais c’est normal ici. On savait que les Young Boys allaient terminer très fort."
René Weiler se refuse de parler de titre. Comme s’il se plaît à laisser la presse fantasmer à ce sujet. "Tout ce que je peux dire, c’est qu’il faudra compter sur nous cette saison", sourit-il.
Pour sa part, Raphaël Wicky a trouvé son équipe "trop dans la réaction, pas suffisamment dans l’action". L’entraîneur bernois pointait du doigt l’erreur de relance d’Anthony Racioppi de la 6e minute qui a, selon lui, coupé d'emblée les ailes de son équipe . "Je ne suis pas heureux avec cette action, lâche-t-il. Anthony sait qu’il a commis une erreur. Mais cela ne sert à rien de l’incriminer davantage". D’autant plus que son gardien fut irréprochable les 84 minutes qui ont suivi cette relance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Le message fort du Servette FC
A défaut de réussir le grand huit, le Servette FC a délivré un message fort : oui, il est bien un candidat légitime au titre.
Au Wankdorf devant 31'500 spectateurs, les Grenat, qui restaient sur une série de sept victoires de rang, ont tenu les Young Boys (1-1) en échec. Ce choc au sommet entre deux équipes qui seront en lice en février prochain sur la scène européenne, n’a peut-être pas débouché sur le match de l’année. Mais avec des Genevois qui ont longtemps regardé l’adversaire les yeux dans les yeux avant de céder sur le plan physique en fin de rencontre, il aura finalement tenu bien des promesses.
Ce nul est un "bon" résultat pour les Grenat qui ont été les leaders virtuels de la Super League pendant une cinquantaine de minutes. Ils reviennent comme les Young Boys à un petit point du FC Zurich. Avec St. Gall quatrième à 3 points du FCZ, la lutte pour le titre promet énormément.
Jérémy Frick déterminant
Il y a eu, pour la troisième fois en huit jours, une première relance bien compliquée pour Anthony Racioppi ne donnait pas le bon ton au Bernois. Elle offrait à la 6e minute un assist en or à Miroslav Stevanovic sans que ce dernier puisse le convertir. Mais deux minutes plus tard, le Bosnien cadrait cette fois pour une très balle parade de Racioppi. Seulement, Chris Bedia était plus prompt qu’Aurèle Amenda sur le renvoi du gardien pour ouvrir le score.
La huitième réussite en championnat de l’Ivoirien obligeait les Bernois à se découvrir un peu trop vite sans doute à leur goût. Si l’on excepte un premier arrêt de grande classe de Jérémy Frick sur une tête de Silvère Ganvoula, les Genevois ont vécu une première mi-temps plutôt paisible. Leur avantage à la pause n’avait rien d’usurpé.
Il ne devait toutefois pas tenir plus d’un quart d’heure à la pause. A la 59e, Meschack Elia trouvait Ganvoula qui, cette fois, prenait le meilleur sur Yoan Severin pour ne laisser aucune chance à Frick. A 1-1, le match tournait résolument en faveur des Bernois. Seulement, les Bernois tombaient sur un Frick des grands soirs décisif devant Nsame (70e, 77e et 91e) et Philip Ugrinic (74e). Comme si le capitaine a su profiter de la blessure de Joël Mall pour rappeler qui est le "patron".
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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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