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Économie

Lancement d'une initiative en faveur de l'argent liquide

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Une initiative veut s'assurer que l'argent liquide ne disparaisse pas (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Billets et pièces de monnaie ne doivent pas disparaitre de la circulation. Un comité de citoyens a lancé mardi une initiative pour s'assurer que l'argent liquide soit maintenu.

"L'argent liquide est symbole de liberté, d'indépendance et de sécurité", a lancé Richard Kohler, président du Mouvement de liberté Suisse (MLS) à l'origine de l'initiative, devant les médias à Berne. C'est une alternative simple et accessible aux paiements électroniques pour les personnes âgées ou celles refusant tout autre moyen de paiement par conviction philosophique.

Surveillance accrue

"Dans de nombreux pays, des limites de retrait en argent liquide sont introduits. Le cash a mauvaise presse et est présenté comme quelque chose de dangereux, dépassé", a pointé quant à lui Charly Pache, chargé de communication du MLS.

En France, il n'est notamment pas possible de payer en espèces des achats de plus de 1000 francs. La Banque nationale suisse travaille quant à elle sur un franc numérique. Il ne sera toutefois disponible que pour les institutions financières.

"Des restrictions ou la disparition du cash ouvriraient la voie à la surveillance permanente de nos dépenses et activités", a poursuivi le Valaisan. Les initiants sont notamment inquiets de développements extrêmes, comme le "crédit social" chinois. "C'est un No-Go dans une démocratie comme la Suisse."

Crainte d'un black-out

La dépendance aux systèmes informatiques poserait également problème, a ajouté l'informaticien. "En cas de panne de courant ou de dysfonctionnement du système de paiement, de piratage, sans argent liquide nous n'aurions plus de possibilité de réaliser des transactions".

Des risques bien réels, selon lui. En juillet, plus de 800 magasins d'un détaillant suédois ont dû fermer pendant plusieurs jours, car le système de caisse ne fonctionnait plus. "Nous prenons plus de risques et affaiblissons notre société si nous ne conservons pas notre argent liquide", a conclu Charly Pache.

L'initiative "Oui à une monnaie suisse libre et indépendante sous forme de pièces ou de billets" entend éviter de tels problèmes et dérives. Le texte exige que l'argent liquide soit toujours disponible en quantité suffisante et que le remplacement du franc par une autre monnaie soit soumis au vote du peuple et des cantons.

Nouvelle série de billets

Les initiants ont jusqu'au 17 février 2023 pour récolter les 100'000 signatures nécessaires. Le Parlement se penchera ensuite sur la question. En 2019, il avait cependant refusé une initiative du canton de Zoug exigeant que l'existence de coupures de 10, 20, 50, 100, 200 et 1000 francs soit ancrée dans la loi.

Rien ne laisse penser que la Banque nationale ait l’intention de modifier la valeur actuelle des coupures, avaient estimé les parlementaires. La nouvelle série de billets, récemment mise en circulation, prouve justement le contraire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Droit de recours supprimé sur les petits projets de constructions

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La gauche, opposée au projet, n'a pas réussi à obtenir une majorité (image prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les organisations environnementales ne doivent plus pouvoir faire recours contre des petits et moyens projets de construction de logements. Le Conseil des Etats a approuvé lundi, par 30 voix contre 14, un projet du National en ce sens.

Faisant suite à une initiative parlementaire de Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le projet vise à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale. Cela crée une situation déséquilibrée dans les moyens pouvant être engagés dans la procédure, selon le Valaisan.

Le droit de recours des organisations ne devrait donc pas s'appliquer aux projets de constructions situés dans une zone à bâtir d'une surface de plancher inférieure à 400 m2. Ce droit reste toutefois intact pour les projets de construction de logements, en zone à bâtir, ayant un impact sur des sites construits d'importance nationale et les projets prévus dans une zone à bâtir se coupant avec des zones sensibles telles que les biotopes.

Alors que le National prévoyait une exception pour tous les sites d'importance en général, le Conseil des Etats a estimé que seuls les effets sur les sites d'importance nationale sont déterminants. Il a aussi biffé le maintien du droit de recours dans l'espace réservé aux eaux.

Le dossier retourne au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Swiss Re perçoit aussi une augmentation des risques

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Parmi les moteurs de la demande, Swiss Re cite l'augmentation de la valorisation immobilière, l'urbanisation et la hausse des coûts induite par l'inflation, mais aussi des catastrophes naturelles plus nombreuses (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Swiss Re entrevoit une augmentation, non chiffrée, de la demande en couverture de réassurance, face aux risques croissants posés par les catastrophes naturelles, l'instabilité macroéconomique et les tensions politiques.

"Les risques se sont accrus et la demande a augmenté", a souligné Urs Baertschi, directeur général de l'activité réassurance dommages et accidents du groupe zurichois, cité lundi dans un communiqué. La réassurance reste donc "un choix naturel" pour les assureurs afin "de se protéger de pertes excessives", a-t-il ajouté.

Parmi les moteurs de la demande se trouvent l'augmentation de la valorisation immobilière, l'urbanisation et la hausse des coûts induite par l'inflation, mais aussi des catastrophes naturelles plus nombreuses. L'année 2023 a ainsi été la quatrième année consécutive à enregistrer des coûts des dommages assurés supérieurs à 100 milliards de dollars au niveau mondial.

Et 2024 ne devrait pas échapper à cette tendance, avec des coûts des dommages assurés à 60 milliards de dollars rien qu'au premier semestre, un montant supérieur à 62% à la moyenne sur dix ans, a averti le numéro deux mondial de la réassurance.

Des domaines particuliers, notamment dans l'ingénierie et le cyberespace, enregistrent aussi une demande croissante, respectivement tirée par les énergies renouvelables et les attaques de pirates informatiques.

Aux Etats-Unis, la tendance aux procès en dédommagement pèse sur la branche. En 2023, des tribunaux américains ont ainsi octroyé des dédommagements supérieurs à 100 millions de dollars dans 27 cas, a souligné Swiss Re en marge de la réunion annuelle du secteur à Monte Carlo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Une nouvelle CCT pour Edelweiss Air cette année encore

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Le personnel de cabine d'Edelweiss travaille depuis le début juillet sans CCT valable (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La nouvelle convention collective de travail (CCT) négociée pour le personnel de cabine de la compagnie aérienne suisse Edelweiss devrait être signée cette année encore, selon le syndicat des pilotes. L'objectif est qu'elle entre en vigueur à l'automne 2024.

La nouvelle CCT s'appliquera rétroactivement au 1er juillet 2024, a déclaré le patron d'Edelweiss, Bernd Bauer, dans un entretien diffusé lundi par le journal Blick.

Le syndicat des pilotes Aeropers et la compagnie aérienne poursuivent le même intérêt, soit la satisfaction des équipages, ajoute M. Bauer. "Mais cela doit être compatible avec les intérêts économiques de l'entreprise". Les détails de la CCT sont encore en cours de règlement, note-t-il. "L'objectif est d'apposer des signatures sur les documents avant la fin de l'année".

Le personnel de cabine d'Edelweiss travaille depuis le début juillet sans CCT valable, après qu'Aeropers a interrompu les négociations à la mi-avril et que l'ancienne CCT a expiré. La compagnie aérienne et Aeropers se sont mis d'accord sur les points essentiels d'une nouvelle CCT à la fin juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Boeing: accord préliminaire pour éviter la grève à Seattle

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Cet accord préliminaire survient à peine quelques semaines après l'arrivée du nouveau patron Kelly Ortberg, qui a la tâche de redresser l'emblématique avionneur dont la réputation a été entachée, notamment par des problèmes de sécurité aérienne. (© KEYSTONE/AP/TED S. WARREN)

La direction de Boeing et les responsables syndicaux se sont mis d'accord sur une importante hausse de salaire qui permettrait d'éviter une grève dans la région de Seattle, ont annoncé dimanche les deux parties. L'accord doit encore être ratifié par les salariés.

Il prévoit une hausse des salaires de 25% sur la durée de la nouvelle convention collective, selon Boeing et le syndicat International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM) District 751, qui représente plus de 30'000 employés de l'avionneur américain dans cette région.

Autres dispositions clés du texte: une réduction du coût des soins de santé pour les salariés, une baisse des heures supplémentaires obligatoires, douze semaines de congé parental rémunéré et l'engagement de construire le prochain avion de Boeing dans la région de Puget Sound si le contrat est ratifié cette semaine, selon un document de Boeing.

Cet accord préliminaire survient à peine quelques semaines après l'arrivée du nouveau patron Kelly Ortberg, qui a la tâche de redresser l'emblématique avionneur dont la réputation a été entachée, notamment par des problèmes de sécurité aérienne.

"Le meilleur contrat"

Alors que M. Ortberg avait promis de "réinitialiser" les relations avec le syndicat, IAM-District 751 avait jugé vendredi que les deux parties étaient "très éloignées".

Dans un message adressé à ses membres, le président du syndicat, Jon Holden, a déclaré que "la force, la solidarité et l'unité" du syndicat avaient permis d'obtenir "le meilleur contrat que nous ayons jamais eu".

M. Holden a intimé à ses membres d'examiner avec attention la proposition. "Nous sommes prêts à nous battre si nécessaire, mais nous pensons que cette proposition bénéficiera à tous nos membres et à notre avenir", a-t-il dit dans un message. "Ce vote est maintenant entre vos mains, comme il se doit", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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