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Suisse

L'armée a fini son appui pour le coronavirus

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Les militaires engagés lors de la crise du coronavirus ont notamment apporté leur aide dans les hôpitaux. (Image d'archive - ©KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)
L'engagement de l'armée et de la protection civile dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 a pris fin mardi. Quelque 30'000 personnes ont participé à l'opération, totalisant plus de 600'000 jours de service.

Les 6000 militaires participant à la mission Corona 20 ont accompli 320'000 jours de service en faveur du système de santé, de l’Administration fédérale des douanes (AFD) et des polices cantonales. L’armée a rempli, sur demande des cantons, plus de 300 missions, indique le Département fédéral de la défense.

Les derniers militaires, au nombre de 50, étaient encore engagés auprès de l'AFD. Les engagements subsidiaires dans le domaine sanitaire ont pris fin le 29 mai. Depuis, un millier de militaires appuyaient encore les gardes-frontières et les corps de police, notamment les polices cantonales genevoise et vaudoise. Ils ont été libérés à la mi-juin.

Le Conseil fédéral a ordonné l'appui de l'armée suisse le 16 mars, au plus fort de la crise. La mobilisation devait concerner au maximum 8000 militaires.

Protection civile engagée

Mobilisés dans tous les cantons depuis la mi-février, 24'000 membres de la protection civile ont quant à eux participé à l'intervention coronavirus, surtout dans les services de santé. Leur engagement représente 300'000 jours de service. De nombreuses personnes ont participé à plusieurs interventions d'une durée de quelques jours à plusieurs semaines, selon l'Office fédéral de la population.

La protection civile a effectué la plupart de ses jours de service dans les cantons les plus peuplés, gravement touchés par la crise, à savoir Vaud (environ 70'000 jours de service), Genève (environ 40'000), Zurich (environ 32'000) et le Tessin (environ 12'000). En avril, au plus fort de la mission, environ 5000 membres de la protection civile étaient engagés chaque semaine.

La protection civile a renforcé et soulagé en premier lieu le personnel médical et soignant des hôpitaux et des EMS. Elle a assuré des tâches d’assistance, le triage des personnes, les contrôles d’accès, des travaux de nettoyage et de désinfection et la fourniture de matériel de protection. Ses membres ont aussi installé des hôpitaux d'urgence et mis en place des hotlines.

En faisant appel à la protection civile le 20 mars, le Conseil fédéral a mis à disposition un contingent de 850'000 jours de service au maximum jusqu'au 30 juin. Quelque 23 millions de francs ont été alloués à cette intervention.

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Lausanne

Ouverture lundi du point de vente régulée de cannabis à Lausanne

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Situé à la rue du Maupas 7, le lieu de vente régulée de cannabis se veut non-incitatif. Son intérieur très sobre ne fait donc aucune promotion pour le produit. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le point de vente régulée de cannabis à but non lucratif à Lausanne ouvrira lundi, à la rue du Maupas 7. Il proposera trois types d'herbe aux 250 consommateurs déjà inscrits au projet-pilote intitulé Cann-L. Les bénéfices réalisés serviront à la prévention et à la sécurité.

Le magasin à la devanture sobre et à l'intérieur épuré ne se veut pas incitatif et ne fait aucune promotion de son produit. Les trois - bientôt quatre - types de sachets de trois grammes d'herbe, baptisés Alpha, Bêta, Gamma et Delta, - allant de moins de 5% à plus de 15% de THC -, ainsi que la résine de cannabis qui complètera bientôt l'assortiment, demeureront ainsi sous le comptoir.

"L'offre pourrait évoluer, l'idée est de proposer un choix aux consommateurs", a expliqué jeudi Frank Zobel, directeur adjoint d'Addiction Suisse lors de la présentation du lieu aux médias. "Sur le marché noir, les gens achètent ce qu'ils trouvent. Ce sont souvent des produits très forts, mais peut-être que des produits moins forts leur conviendraient très bien", dit-il.

Peu de stocks

Le cannabis récréatif sera vendu entre neuf et douze francs le gramme, en fonction du taux de THC. Ces prix sont comparables à ceux du marché noir, sauf pour les achats en très grande quantité. Les produits sont exclusivement destinés à une consommation personnelle et dans la sphère privée.

L'entier du cannabis vendu dans le magasin est bio et provient d'un site de production dans le canton de Vaud. D'autres sites pourraient ouvrir, en fonction de la demande. Le lieu des cultures est maintenu secret pour des raisons de sécurité. De même, le magasin disposera de stocks très limités afin de minimiser les risques.

Une équipe de sept personnes, toutes issues du milieu de la vente, mais ayant reçu une formation spécifique, servira les clients. Outre le comptoir de vente, le magasin compte un lieu d'échanges informels autour d'une table basse, proposant des prospectus sélectionnés par Addiction Suisse.

Quitter le marché noir

Les participants - tous majeurs, résidant à Lausanne et déjà consommateurs de cannabis- n'ont pas le droit d'acheter plus de 10 grammes de cannabis à la fois et ne doivent pas consommer plus de 10 grammes de THC par mois. "Les 250 premiers inscrits ont entre 35 et 37 ans en moyenne et sont des hommes à 80%. Ils consomment du cannabis quotidiennement ou presque, et de longue date, et ont envie de quitter le marché noir", a précisé Frank Zobel. Le projet Cann-L entend recruter quelque 1500 participants d'ici cet été.

Les participants disposent d'une carte personnelle permettant d'acheter le cannabis. Cette carte servira également à justifier de la possession du produit en cas de contrôle par la police.

Inspiré du Québec, le projet lausannois a pour objectif de suivre l'évolution du marché noir, mais aussi d'évaluer les effets d'une vente à but non lucratif sur le comportement des consommateurs. A cet effet, les participants devront répondre à un questionnaire tous les six mois, dans le cadre d'une étude scientifique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Un expert au chevet des finances de l'Hôpital du Valais

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Parmi les investissements de l'Hôpital du Valais figure l'extension de l'hôpital de Sion, ici en septembre 2022. (Archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'Hôpital du Valais ne parvient plus à financer l'investissement de 585 millions de francs prévus notamment pour l'extension et la transformation des hôpitaux de Sion et de Brigue. Le Conseil d'Etat a mandaté un expert financier afin d'analyser la situation.

Le montant des investissements prévus par l'Hôpital du Valais (HVS) dépasse les devis initiaux qui se montaient à 462 millions de francs. "Les coûts supplémentaires sont estimés à 123 millions millions de francs", indique l'Etat du Valais jeudi dans un communiqué.

Les raisons de ce surcoût sont notamment "le renchérissement, l'évolution des conditions de marché et l'adaptation aux nouvelles normes parasismiques", précise le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le visage au coeur de la 6e biennale de l'art brut

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Ce visage brodé a été retenu pour l'affiche de l'exposition que l'on peut voir dans les rues de Lausanne. On le doit à Bertha Morel, qui l'a réalisé entre 1936 et 1960, et dont le format est très petit : 8,7 x 7,1 cm. (© )

Le visage est au centre de la sixième édition des biennales de l'art brut qui se tient à Lausanne du 8 décembre au 28 avril. Le musée de l'art brut a sélectionné 330 pièces, issues de son fonds et réalisées par une quarantaine d'autrices et d'auteurs.

"Comme pour chaque biennale, l'exposition rassemble des oeuvres méconnues ou pas encore présentées, parmi plus de 70'000 pièces que le musée possède", a expliqué Sarah Lombardi, directrice du musée de l'art brut jeudi devant la presse. Elle revisite aussi des corpus déjà montrés au public, mais sous un angle nouveau.

"Il y a au moins autant de visages que de pièces que nous présentons", a relevé le commissaire de l'exposition Pascal Roman, professeur de psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse. Et de montrer les portraits d'Eugène Wyss sculptés dans des noyaux d'abricots ou ceux plus destructurés de Curzio Di Giovanni, qui s'inspirent de photographies de stars dans les magazines.

Le visage, intime et extérieur

Le visage est souvent une des premières choses qu'un enfant dessine. Il est aussi un sujet de prédilection pour les artistes, quelles que soient les époques ou les techniques utilisées: "le visage est à la fois le lieu le plus intime et le plus extérieur du sujet", estiment Jean-Jacques Courtine et Claudine Haroche, auteurs de "Histoire du visage" .

Outre la qualité esthétique des travaux, les critères de sélection du commissaire de l'exposition se rapportent notamment à la diversité des supports et des techniques employés : textile, bois, pierre, papier, peinture, craie, gouache, feutre ou stylo à bille.

On peut voir par exemple des visages en textile, parfois appliqués sur du courrier comme celui que Danielle Jacqui envoyait à Michel Thévoz, l'ancien directeur du musée de l'art brut. Dans un autre genre et d'une tout autre envergure, on doit à cette autrice la statue de 36 tonnes, qui culmine à 14 mètres de haut devant La Ferme des Tilleuls à Renens.

Frontières en art et art brut

Elle est une des deux invitées au vernissage de l'exposition jeudi soir. Elle sera accompagnée d'une autre autrice, Ody Saban. Et c'est là que les frontières entre artistes et autrices et auteurs d'art brut se brouillent, les seconds étant à l'origine éloignés des circuits officiels de la reconnaissance avant que des médecins psychiatres ne les fassent sortir de l'ombre.

Lucienne Peiry, historienne de l'art et ancienne directrice du musée de l'art brut, interroge le statut à octroyer à ces multitudes de visages qui peuplent les oeuvres d'art brut. "La précarité affective et sociale qui caractérise souvent l'environnement d'autrices et auteurs d'art brut (isolés, enfermés, marginalisés) peut constituer le terreau de carences ou de traumatismes que l'acte de créer va tenter de tempérer, voire de transformer et transfigurer au travers de la représentation de visages", tente Pascal Roman.

Une dizaine de films documentaire sont projetés pendant l'exposition. Un concert le 18 janvier, en collaboration avec l'Orchestre de Chambre de Lausanne, et un colloque sont encore prévus. Ce dernier rassemblera des historiens de l'art, des philosophes et des psychologues le 22 février au Vortex de l'Université de Lausanne.

Enfin une exposition de Mario Del Curto, qui a photographié des créatrices et créateurs hors normes entre 1983 et 2016, attend les visiteurs à la Grange de Dorigny du 9 février au 3 mars.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le déclin du vautour percnoptère stoppé

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Le vautour percnoptère est le vautour européen le plus rare, il est fortement menacé dans le monde entier et c'est un oiseau migrateur. Grâce à un énorme effort sur trois continents, les premiers succès ont été obtenus dans le sauvetage de l'espèce. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

D'énormes efforts déployés sur plusieurs continents ont permis d'enrayer le déclin du vautour percnoptère, une espèce fortement menacée. C'est ce que révèle une étude publiée dans la revue Animal Conservation.

"C'est l'histoire d'un énorme succès", a déclaré jeudi à l'agence de presse Keystone-ATS Steffen Oppel, de la Station ornithologique suisse. Alors qu'il travaillait encore pour l'organisation de protection des oiseaux Bird Life International, il a joué un rôle déterminant dans l'étude.

"Le vautour percnoptère est une espèce d'oiseau très particulière à bien des égards", ajoute M. Oppel. Il a une apparence impressionnante, il est culturellement important dans de nombreux pays et il est écologiquement important.

Seul oiseau migrateur parmi les vautours, il est présent du sud de l'Europe à l'Asie centrale, ainsi qu'en Afrique et en Asie du Sud. En Suisse aussi, des vautours percnoptères sont parfois aperçus.

La population de vautours percnoptères a toutefois fortement diminué: dans les années 1980, il y avait encore environ 600 couples nicheurs en Europe de l'Est, contre 50 en 2018, comme le montrent les chiffres de l'étude.

Electrocution et empoisonnement

"Il y a dix ans déjà, les premières mesures de protection ont été prises, mais elles n'ont pas permis d'enrayer le déclin", explique M. Oppel. Dans le cadre d'une étude à grande échelle, les protecteurs des oiseaux en ont donc cherché les raisons.

Le long de sa route migratoire, ils ont pu constater différentes menaces: les vautours percnoptères sont parfois abattus et, dans certaines régions d'Afrique, vendus à des fins religieuses telles que le vaudou, la guérison ou la prédiction.

Dans les Balkans, les appâts empoisonnés constituent une grande menace et de nombreux vautours meurent électrocutés sur des pylônes électriques le long d'une grande partie de leur route migratoire.

Des efforts supplémentaires

L'équipe du projet a mis en ½uvre des mesures contre ces menaces dans 14 pays. Avec succès: le taux de mortalité annuel des vautours percnoptères a été réduit de 2% chez les adultes et de 9% chez les jeunes, comme le montre l'étude.

"Cela peut paraître peu, mais c'est très très important", souligne Steffen Oppel. Le nombre de 50 couples nicheurs a ainsi pu être maintenu depuis 2018.

Il n'est toutefois pas possible de se reposer sur ses lauriers, selon M. Oppel. Pour préserver les vautours percnoptères, il faut continuer à appliquer ces mesures et les compléter par d'autres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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