Coronavirus
L'armée n'a pas commis de fautes graves dans l'achat des masques
L'armée n'a pas acheté trop cher les masques de protection au début de la pandémie de Covid-19. C'est la conclusion d'un audit interne du Département fédéral de la Défense (DDPS) publié jeudi. Des améliorations devront toutefois être apportées d'ici la fin de l'année.
Pris d'achat trop élevé, mauvaise qualité, stock trop important: les critiques ont fusé l'année dernière sur l'achat des masques par la Pharmacie de l'armée. Au point que la conseillère fédérale Viola Amherd a commandé un audit pour faire la lumière.
Résultat: le mandat du Conseil fédéral a été rempli et les masques d'hygiène ont été achetés au prix du marché, indique le rapport. Les réviseurs ont tenu compte de la situation de crise qui prévalait à l'époque et saluent le travail effectué par les collaborateurs.
"Ils ont fourni une contribution essentielle pour éviter un effondrement du secteur de la santé en Suisse et procurer du matériel de protection à la population", écrivent-ils. La révision a porté sur les prix, la qualité et les conditions des fournisseurs.
Prix liés à la crise
A l'époque la pharmacie de l'armée a dû en quelques mois commander 550 millions de masques sur mandat de l'Office fédéral de la santé publique. Elle en a acheté 302 millions, dont 287 masque d'hygiène, 6 millions de KN95/N95 et 9 millions de FFP2/FFP3. Le tout pour 195 millions de francs, selon le rapport.
Concernant le prix, tout indique que le matériel a été acquis aux conditions du marché. Compte tenu de la forte demande, de l'offre limitée et de l'urgence à fournir suffisamment de pièces, il était inévitable que les prix pour le matériel médical augmentent de manière vertigineuse.
Compétences outrepassées
En revanche, toutes les transactions d'achat n'ont pas respecté la réglementation des compétences du groupe Défense. Durant la crise, certaines commandes dépassant le volume de 10 millions de francs n'ont pas été signées par le chef de l'armée comme l'exige le réglement, mais seulement par le chef d'Etat-major et le chef des finances du groupe Défense. Cette pratique s'est poursuivie.
Les réviseurs critiquent cette situation. Une exception concernant le plafond de dépenses aurait pu et dû être réglée à titre temporaire. Pour eux, il s'agit de revoir entièrement la réglementation des compétences en place au Groupement Défense.
En outre la Révision porte un regard critique sur les différents "comités Covid" mis en place au sein du DDPS au début de l'année dernière. L'engagement de comités ad hoc en temps de crise devrait être revu, car il demeure le danger que des personnes ne soient plus responsables entre le moment de crise et celui du retour à la normalité.
Contrôles insuffisants
Il y a eu aussi des failles dans les contrôles pendant le processus d'achat. Le rapport préconise l'application du procédé de la triple concordance. Ce système "3-way-watch" garantit que les marchandises commandées, celles reçues et celles facturées par les fournisseurs concordent.
Pour ce qui est de la qualité des masques d'hygiène et de protection respiratoire stockés, le rapport demande de clarifier les points encore en suspens. Le travail pour garantir une qualité adéquate des masques est en cours. Mais cette tâche est complexe et coûteuse. L'examen des conditions contractuelles des fournisseurs n'a lui rien révélé d'essentiel.
Le rapport énumère une série de recommandations. Celles-ci devront être mises en oeuvre d'ici la fin de l'année, a demandé la cheffe du DDPS. L'armée a pris acte.
Coronavirus
Référendum abouti: vers une troisième votation sur le Covid
Le peuple pourrait se prononcer une troisième fois sur une loi Covid-19. Le référendum contre le dernier texte adopté par le Parlement a récolté suffisamment de signatures, selon le comité référendaire lui-même.
Le comité "Non aux mesures" a rassemblé 63'000 paraphes contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, ont annoncé jeudi dans un message vidéo Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, et Roland Bühlmann, coprésident des Amis de la Constitution.
"Nous y sommes arrivés", ont-ils clamé. Certes, une grande partie des signatures n'a pas encore été authentifiée, mais ils se disent très optimistes quant à leur réussite. Pour que le référendum aboutisse officiellement, il faut 50'000 signatures certifiées.
Le site Internet du comité ne mentionne que 46'100 signatures, état au 14 mars. L'objectif de collecte était fixé à 60'000. Le délai référendaire court jusqu'au 30 mars.
"On a tout donné et on n'a reculé devant aucun coût pour empêcher la prolongation de "ces mesures de contrainte inhumaines", a poursuivi Nicolas Rimoldi dans son message vidéo. La collecte de signatures a notamment été rendue difficile par des changements au sein du comité, a ajouté M. Bühlmann. Il s'est toutefois défendu dans la vidéo face au reproche selon lequel le mouvement serait divisé.
Déjà deux fois oui
Le référendum est dirigé contre la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19 de décembre 2022, dont la base légale pour l'établissement des certificats Covid-19. La Confédération ayant elle-même déclaré la fin de la "pandémie", il n'y a aucun sens à prolonger les parties de la loi Covid qui sont arrivées terme, écrit le comité sur son site Internet.
La loi Covid-19 est en vigueur depuis septembre 2020 et a été adaptée plusieurs fois par le Parlement depuis lors, dont la dernière en décembre. Jusqu'à présent, les électeurs suisses ont clairement soutenu la loi lors de deux votes référendaires.
En novembre dernier, les électeurs ont approuvé les mesures par 62% des voix. Le certificat Covid, qui a temporairement dû être présenté dans les établissements publics et de loisirs ainsi que lors de manifestations était au c½ur de la campagne. En juin dernier, un premier référendum avait également clairement échoué avec un peu plus de 60% de voix favorables.
Mass-Voll est un groupe alémanique qui s'est illustré pendant la pandémie par des actions contre la politique du Conseil fédéral en matière de Covid.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite
Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique.
"Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation", explique l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.
La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon lui. "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre", raconte M. Koch. Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, "mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort".
Fermeture des frontières inutiles
Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet Daniel Koch. Et les fermetures des frontières ont été inutiles, à ses yeux. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.
Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. "Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations", explique-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le congrès américain déclassifie des renseignements sur le Covid-19
Le congrès des Etats-Unis d'Amérique a adopté vendredi une loi qui ordonne aux services de renseignements américains de déclassifier leurs informations sur l'origine du coronavirus. L'hypothèse d'une fuite de laboratoire est revenue au premier plan ces derniers temps.
Dans un rare moment d'union, les élus de la chambre des représentants ont voté ce texte à l'unanimité. Il avait déjà été adopté au Sénat avec le soutien des deux partis et il revient désormais au président américain Joe Biden de le promulguer.
La directrice du renseignement national, Avril Haines, aura alors 90 jours pour déclassifier "toute information sur les liens potentiels entre l'institut de virologie de Wuhan et l'origine du coronavirus".
Un nouveau coronavirus, responsable du Covid-19, est apparu il y a plus de trois ans dans cette province chinoise avant de s'étendre dans le monde entier, où il a tué au moins sept millions de personnes.
Renseignement divisé
Les communautés scientifiques et du renseignement ont immédiatement cherché à déterminer son origine, pour mieux prévenir et combattre une prochaine pandémie.
Auditionnée cette semaine au congrès, Avril Haines a souligné qu'il y avait un consensus large sur le fait qu'il ne s'agissait "ni d'une arme biologique ni d'une manipulation génétique". Mais la communauté du renseignement américain est divisée entre les tenants "d'une fuite de laboratoire" et ceux "d'une exposition à un animal contaminé", a-t-elle rappelé.
La première hypothèse, vivement contestée par les autorités chinoises, a gagné en crédit récemment, après avoir été jugée comme étant la plus probable par le directeur de la police fédérale (FBI) Christopher Wray et le ministère américain de l'énergie.
Dans la foulée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait exhorté tous les pays, notamment les Etats-Unis, à partager leurs informations sur l'origine du Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Fraude aux tests Covid: l'OFSP ordonne de rembourser 1,6 million
Suite à des soupçons de fraudes avec les tests Covid-19, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a ordonné dans un cas le remboursement d'un montant de 1,6 million de francs pour des factures "émises à tort". Dans un autre cas, il a engagé des poursuites pénales.
L’OFSP poursuit résolument l’examen des tests Covid facturés à tort, indique-t-il jeudi. Il a constitué une équipe chargée d’évaluer tous les cas suspects et de récupérer l’argent injustement versé.
Dans le cadre des coûts des tests, l'office a rendu une décision de remboursement de factures "qui ont probablement été établies à tort" pour un montant de 1,6 million de francs. La décision n'est pas encore entrée en vigueur, ajoute le communiqué, qui ne donne aucun détail sur le prestataire concerné.
L'OFSP a en outre engagé des poursuites pénales concernant le règlement des factures relatives aux coûts des tests. D'autres poursuites pénales ne sont pas exclues à l'avenir, ajoute-t-il.
L'OFSP explique avoir aussi effectué des vérifications sur des factures de consultations médicales, qui ont révélé des anomalies dans certains domaines. Un contrôle approfondi auprès "d'un très petit nombre" de fournisseurs montre qu'ils ont facturé une part disproportionnée de la prestation "entretien détaillé entre le médecin et le patient".
Mesures contre les abus
En septembre, le Contrôle des finances a reproché à la Confédération de ne pas avoir pris assez de mesures contre les abus. En 2020 et 2021, la Confédération a financé des coûts de tests à hauteur de 2,7 milliards de francs.
Comme les tests COVID-19 sont pris en charge par la Confédération, l’OFSP s’engage résolument à ce que le contribuable ne subisse aucun préjudice financier dans ce domaine, assure-t-il. Tous les cas suspects seront évalués.
En novembre dernier, les médias avaient révélé que des tests fantômes auraient été facturés à grande échelle dans le sillage de la crise du coronavirus, tandis que l'OFSP travaillait déjà depuis des mois à dépouiller des factures suspectes. L'association de caisses maladie Santésuisse avait estimé les montants en jeu à quelque 20 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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