Suisse
Le Cervin va disparaître de l'emballage du Toblerone
Comme la célèbre marque de chocolat Toblerone ne sera plus exclusivement produite en Suisse, mais également en Slovaquie, le Cervin n'ornera plus son emballage. A la place, il y a aura un "logo de montagne" modernisé.
Pour des raisons légales, l'entreprise doit adapter ses emballages à la législation "Swissness", a indiqué une porte-parole de Mondelez vendredi à Keystone-ATS. Elle confirmait une information des journaux de CH-Media.
La nouvelle montagne qui ornera l'emballage de l'iconique chocolat correspondra "à l'esthétique géométrique et triangulaire", a précisé la porte-parole du groupe américain détenteur de la marque helvétique. La mention "of Switzerland" va également disparaître. En revanche, le profil de l'ours caché dans le flanc du Cervin sera lui conservé.
On pourra également voir la signature du fondateur de Toblerone. Tous les emballages seront modifiés, y compris ceux qui restent fabriqués en Suisse, a précisé l'entreprise Mondelez.
Une réglementation stricte des produits "Swiss Made" est en vigueur depuis 2017. Il s'agit de protéger la marque "Suisse" des resquilleurs et de garantir un avantage sur le long terme aux entreprises qui produisent sur territoire helvétique.
La production de Toblerone à Bratislava doit démarrer au troisième trimestre de cette année. Des barres de 35g et 50g sortiront de l'usine slovaque. La ligne de production de Berne, d'où provient actuellement l'ensemble du chocolat Toblerone, sera conservée.
Le Cervin depuis 1970
Inventé par Theodor Tobler et Emil Baumann, le Toblerone est produit depuis 1908. Son nom est l'association du nom de son inventeur "Tobler" et de "torrone", le nom italien du nougat au miel et aux amandes.
Le fait que la forme triangulaire soit inspirée du Cervin n'est certes qu'une légende. Mais depuis 1970, l'illustre sommet apparaît sur l'emballage de la marque, soulignant ainsi son identité suisse.
En 1985, la production a été transférée du quartier de la ville de Berne Länggasse à l'usine actuelle située à l'ouest de la capitale fédérale. Après plusieurs changements de propriétaires, le Toblerone est aujourd'hui fabriqué par le groupe Mondelez.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les e-tickets doivent toujours être achetés avant le départ
Les personnes qui utilisent les transports publics en Suisse doivent continuer à acheter un billet valable avant de prendre le train ou le bus. L'organisation sectorielle Alliance Swisspass et la Confédération se sont mises d'accord sur ce point.
La réglementation s'applique également lorsqu'il s'agit d'un billet électronique acheté via une application de téléphone portable.
Alliance Swisspass a justifié mardi dans un communiqué le maintien de la pratique actuelle par la nécessité d'une réglementation uniforme, simple et compréhensible dans toute la Suisse. Autre avantage, le principe est également applicable dans les cas où le temps de trajet entre deux arrêts est très court ou lorsque de nombreuses personnes sont en déplacement.
Près de 70% des billets sont numériques
Les billets électroniques n'ont en effet cessé de gagner en importance ces dernières années. Au total 68% de tous les billets des transports publics ont été achetés via des canaux mobiles et numériques en 2023.
Le nombre de cas où les voyageurs n'étaient pas encore en mesure de présenter un billet au départ du moyen de transport, parce qu'ils voulaient, selon eux, encore le télécharger, a donc également augmenté.
Alliance Swisspass et l'Office fédéral des transports estiment toutefois qu'il existe un potentiel d'amélioration. Ils ont donc convenu de mesures, précise le communiqué. Il devrait notamment être plus facile à l'avenir de voir dans les applications de billetterie si un billet donné est immédiatement valable ou seulement plus tard. Une campagne d'information est en outre prévue sur ce thème.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La situation de la biodiversité en Suisse est pire qu'à l'étranger
La biodiversité est moins bien préservée en Suisse qu'à l'étranger, constate Birdlife à l'occasion de la Journée internationale sur ce thème, qui a lieu mercredi. Plus du tiers des espèces indigènes étudiées sont menacées.
Cela représente environ 3800 espèces, selon les données de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) pour l'année 2022. Sur les quelque 56'000 espèces vivant en Suisse, près de 11'000 ont été étudiées.
La proportion d'espèces menacées est plus élevée en Suisse que dans de nombreux autres pays, souligne Birdlife mardi, qui s'appuie également sur une analyse de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) utilisant des données de 2023.
Au total 2 millions d'espèces sont menacées dans le monde, ce qui correspond à près d'un cinquième de toutes les espèces de la planète.
Manque d'habitats de qualité
La raison de la crise de la biodiversité en Suisse est le manque de surfaces sur lesquelles des habitats de grande valeur écologique sont conservés, favorisés et entretenus. Selon Birdlife, il existe pourtant en Suisse un grand potentiel pour promouvoir la biodiversité.
Le Festival de la nature 2024 sera lancé à l'occasion de la Journée internationale sur ce thème mercredi. Du 22 au 26 mai, quelque 750 manifestations sur la nature et la biodiversité auront lieu dans tout le pays. Les thèmes principaux du festival, organisé pour la huitième fois, sont cette année la biodiversité urbaine et l'infrastructure écologique.
https://festivaldernatur.ch/list
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Le Valais intensifie la lutte contre les violences domestiques
Le Conseil d'Etat valaisan veut renforcer la prévention, réduire la récidive et améliorer la protection des personnes touchées par les violences domestiques. Pour la première fois, le canton présente aussi un état des lieux chiffrés de la situation.
"Ceux qui frappent, ceux qui harcèlent sont loin d'être les monstres qu'on imagine. Ce sont des hommes ordinaires", indique mardi en conférence de presse le conseiller d'Etat Mathias Reynard. Et "la violence est un comportement que l'on peut désapprendre", ajoute celui qui est en charge du département de la santé, des affaires sociales et de la culture.
Pour contrer "ce problème systémique", le Conseil d'Etat a transmis au parlement un projet de révision partielle de la loi sur les violences domestiques qui s'engage à apporter de l'aide à toutes les personnes concernées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Nurissa propose un label santé et écoresponsable pour ses snacks
Des labels de qualité pour les snacks et les boissons des distributeurs: à la demande des entreprises clientes, la société biennoise Nurissa propose un système d'étiquetage incitant le consommateur à se restaurer de façon "plus responsable".
L'initiative émane des clients, soucieux de répondre à leur cahier des charges en matière de durabilité et de santé, a expliqué mardi devant les médias à Bienne Joël Pauli, le directeur de Nurissa, société qui fournit snacks et boissons dans quelque 5000 entreprises de tout le pays.
Le concurrent de Selecta a mandaté la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL) bernoise pour élaborer un concept d'évaluation des snacks et boissons froides pour 130 produits. Résultat: 42% obtiennent le label santé "Nuri health" et 52% la caution environnement "Nuri planet".
Parmi les critères de ce qui s'apparente à un Nutriscore figurent la teneur en sucre et en sel, celle en huiles végétales "saines" ou en protéines, l'impact sur la déforestation (mauvais points pour les snacks chocolatés), la valeur ajoutée locale, l'origine des ingrédients... L'ensemble débouche sur des bonus et des malus dont la différence, au final, décide de l'octroi de deux labels, d'un seul ou d'aucun.
"Souvent, les produits qui marchent le mieux sont aussi les moins sains ou les moins 'durables'", reconnaît Joël Pauli. L'idée n'est pas de les remplacer mais d'inciter progressivement les consommateurs - puisque tel est le voeu des entreprises où sont installés les distributeurs - à faire davantage attention à la qualité de leurs en-cas.
A noter que les scores déterminant les labels ne sont pas des valeurs absolues mais résultent d'une comparaison avec un assortiment témoin.
Coup dur pour le chocolat
Un coup de pouce des entreprises clientes est envisagé, qui sont appelées à subventionner, à hauteur par exemple de 50 centimes, les produits labellisés, souvent plus chers à la base.
Concrètement, les produits qui n'obtiennent pas grâce aux yeux de la HAFL sont les boissons sucrées style Coca-Cola classique ou Fanta ainsi que toutes les barres ou snacks chocolatés (zéro label). En revanche, les petits paquets de pommes séchées, le thé froid bio ou même les chips (certes très salées mais sans impact environnemental) sont labellisés et clairement identifiées comme telles sur les distributeurs. "Notre assortiment est évolutif", a encore souligné Joël Pauli.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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