Suisse
La publicité pour le tabac devra disparaître du radar des jeunes
Les jeunes devraient voir la vie sans cigarettes à l'avenir. Les Suisses ont accepté dimanche de restreindre drastiquement la publicité pour ces produits. L'initiative sur le tabac passe la rampe avec 56,6% des voix.
L'industrie du tabac, particulièrement présente en Suisse, perd ainsi une bataille. Seules les publicités adressées aux adultes resteront autorisées. Plus question de distribuer des échantillons gratuits lors des festivals accessibles aux mineurs. Ni de faire la promotion des cigarettes dans les journaux gratuits ou sur les sites Internet et les réseaux sociaux consultés par les jeunes.
Ceinture conservatrice
L'initiative partait gagnante dans les sondages. Mais elle devait réunir la double majorité du peuple et des cantons. Si la première a rapidement été acquise, la seconde s'est fait attendre.
Une ceinture conservatrice, opposée au texte, s'est d'abord dessinée de manière assez floue à travers la Suisse centrale et orientale. Argovie, Glaris et Soleure ont toutefois accepté le texte du bout des lèvres par un peu plus de 50% des votants. Les Grisons et Bâle-Campagne ont réuni à peine plus de partisans.
Seuls dix cantons ont finalement rejeté l'initiative. Schwyz a mené l'opposition avec plus de 60% de non. Uri, Obwald, Nidwald et Appenzell Rhodes-Intérieures l'ont suivi de près.
A l'inverse, le oui a été porté par les cantons latins et urbains. Genève a plébiscité l'initiative à 74,8%. Il est suivi par Vaud (67,2%) et le Jura (66,2%). Bâle-Ville, Fribourg et Neuchâtel acceptent aussi largement le texte à plus de 60%. Zurich, Berne, le Tessin et le Valais dépassent les 55% de partisans.
Plus de 1,3 million d'électeurs ont approuvé le texte. C'est la 25e initiative acceptée par le peuple. Environ un million de Suisses ont en revanche glissé un bulletin défavorable dans les urnes.
Tabagisme précoce problématique
Médecins et milieux de la prévention, à l'origine de l'initiative "Enfants sans tabac", ont ainsi réussi à convaincre la population des méfaits de la publicité auprès des jeunes. Elle les incite à tirer leurs premières bouffées de cigarette, ont-ils argumenté lors de la campagne. Or le tabagisme précoce est problématique.
Plus les jeunes commencent tôt à fumer, plus ils risquent de développer des maladies chroniques potentiellement mortelles. Cancers, infarctus et maladies dus au tabagisme sont à l'origine de près de 10'000 décès par an, ont-ils rappelé, soutenus par la gauche et le PVL. Les coûts directs et indirects pour la société sont estimés entre quatre et six milliards de francs.
Les arguments libéraux de leurs opposants n'ont pas fait le poids. Pour le Conseil fédéral et les partis bourgeois, le texte est trop restrictif. Les lieux et les médias réservés aux adultes sont rares. Dans la pratique, cela reviendrait à une interdiction totale, se sont-ils insurgés. Et de critiquer une atteinte à la liberté économique et une infantilisation des consommateurs.
Le contre-projet indirect est plus ciblé. Il permet une bonne protection de la jeunesse tout en préservant les intérêts économiques, ont-ils encore plaidé. Sans succès.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Peine pécuniaire ferme pour le père qui avait frappé un arbitre
Le père qui avait agressé l'arbitre d'un match de foot de juniors D (11-12 ans) en mars dernier dans la Broye a été condamné par la justice vaudoise. Il a écopé d'une peine ferme de 100 jours-amende à 30 francs.
Selon l'ordonnance pénale, rendue par le Ministère public du Nord vaudois, le quinquagénaire est aussi condamné à verser 500 francs pour tort moral à l'arbitre, 2000 francs pour supporter les frais du plaignant et 1500 francs de frais de procédure, a précisé Vincent Derouand, porte-parole du Parquet vaudois, confirmant à Keystone-ATS une information de 24 heures.
Le 16 mars dernier, ce père d'un junior D avait fait irruption sur le terrain pour agresser physiquement et verbalement l'arbitre, un adolescent de 16 ans. L'affaire avait fait grand bruit et l'Association cantonale vaudoise de football (ACVF) avait voulu en faire un exemple en annulant, le week-end suivant, les plus de 100 matches prévus dans cette catégorie d'âge.
Avant que la justice vaudoise ne se penche sur son cas, le père fautif avait déjà été sanctionné par les instances footbalistiques. Il lui a été signifié une interdiction de stade (foot et autres sports) durant trois ans.
Selon 24 heures, ce rentier AI était connu pour ses excès au bord des terrains. Son casier judiciaire comprenait aussi déjà une condamnation, en 2021, pour des menaces envers sa conjointe. Son coup de sang durant le match de junior D s'est déroulé pendant le délai d'épreuve, raison pour laquelle sa peine de 100 jours-amende à 30 francs est ferme et englobe les deux procédures, précise le quotidien vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Quelque 20% des jeunes Vaudoises et Vaudois ne veulent pas d'enfant
En dix ans, la proportion des Vaudoises et Vaudois de 20 à 29 ans ne souhaitant pas avoir d'enfant a plus que triplé, passant de 6% en 2013 à 20% en 2023, révèle l'enquête nationale sur les familles et les générations. Celle-ci montre également que les mères vaudoises travaillent plus qu'il y a dix ans, tandis que les tâches domestiques et familiales sont réparties de manière plus égalitaire.
"Le non désir d'enfant a fortement augmenté en dix ans, que ce soit en Suisse ou dans le canton de Vaud", constate Statistique Vaud mardi dans sa publication NUMERUS. Reste que près de la moitié des jeunes Vaudois désire avoir deux enfants, qu'un quart en souhaite trois ou plus, et que 9% se voit plutôt avec un enfant unique.
En 2023, dans le canton de Vaud, les ménages les plus nombreux sont ceux d'une personne (36%), poursuit Statistique Vaud. Les ménages familiaux (couple avec enfant ou famille monoparentale) représentent un tiers des ménages (33%), tandis que les couples sans enfants en constituent un quart. Les ménages avec enfant comptent le plus souvent un (45%) ou deux enfants (42%), tandis que 13% des ménages comptent trois enfants ou plus.
Mères plus actives professionnellement
Les mères sont plus nombreuses à travailler avant la naissance du premier enfant (84% en 2023 contre 71% en 2013). Si, en 2023, elles étaient 72% à occuper un emploi à plein temps avant cet événement, elles n'étaient plus que 34% à reprendre ce même pourcentage après la naissance. Près de la moitié des mères est passée à un pourcentage entre 50% et 89%, et environ une sur cinq à moins de 50%.
Du côté des pères, 94% travaillaient à plein temps avant la naissance de leur premier enfant, et 87% d'entre eux ont conservé ce taux d'occupation après l'heureux événement.
Les ménages avec enfant(s) de moins de 13 ans constituent 44% des ménages familiaux. Dans 75% de ces ménages, les deux parents exercent une activité professionnelle. Le modèle de répartition le plus répandu est celui où l'homme travaille à plein temps (entre 90% et 100%) et la femme entre 50% et 89%. A noter que cette configuration est plus fréquente dans le canton de Vaud (35%) qu'en moyenne suisse (28%). Dans le canton de Vaud, la seconde configuration est celle où les deux parents travaillent à plein temps (20% des ménages).
Tâches domestiques plus égalitaires
Si, en 2023, les Vaudoises étaient plus nombreuses à travailler hors de la maison qu'il y a dix ans, la répartition des tâches domestiques au sein du couple est devenue plus égalitaire dans ce même laps de temps. Quelque 51% des ménages interrogés disent assumer les tâches domestiques de manière conjointe, contre 33% en 2013.
En revanche, bien que 55% des ménages disent que c'est aussi bien le père que la mère qui accompagne l'enfant à la crèche ou à l'école (contre 37% en 2013), c'est majoritairement la mère qui reste à la maison lorsque l'enfant est malade (60% des ménages).
L'enquête sur les familles et les générations est une enquête nationale, réalisée tous les 5 ans par l'Office fédéral de la statistique. La première édition a eu lieu en 2013. Quelque 1700 personnes de 15 à 79 ans vivant en ménage privé ont participé au volet vaudois de l'enquête en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les députés débattent sur les limites d'âge à la BCV
L'organisation de la Banque cantonale vaudoise (BCV) est actuellement débattue au Grand Conseil. Alors que le Conseil d'Etat défend la suppression de toute limite d'âge au sein de l'établissement, les parlementaires ont décidé mardi en premier débat de fixer une petite cautèle pour les membres de la direction générale.
Dans sa modification de la loi, le gouvernement veut supprimer la limite d'âge fixée à 70 ans pour les membres du Conseil d'administration (CA) et de réduire le nombre de maximum de mandats de quatre (seize ans au total) à trois (douze ans au total).
"La suppression de l'âge limite pour le CA facilitera les renouvellements, permettra davantage de flexibilité et des départs étagés. Cela permettra aussi de conserver plus longuement au sein du CA certaines compétences qui se font rares sur le marché", argumente le Conseil d'Etat.
S'agissant de la direction générale, il propose, pour la limite d'âge de ses membres qui est actuellement de 65 ans, de renvoyer aux règles applicables au personnel de la banque autorisant les collaborateurs, avec l'accord de l'employeur, à travailler jusqu'à 68 ans.
"Actuellement, les membres de la direction générale doivent quitter la BCV dans l'année de leurs 65 ans, tandis que les autres collaborateurs peuvent, avec l'accord de l'employeur, travailler jusqu'à 68 ans. La proposition vise à harmoniser l'âge de départ des membres de la direction générale en renvoyant aux règles applicables pour le personnel de la banque", justifie le gouvernement.
Deux amendements
La commission du Grand Conseil chargée d'étudier ces changements a préféré une solution médiane pour le CA: "Le président et les membres du CA sont nommés pour quatre ans. Ils sont rééligibles jusqu'à la limite de 70 ans révolus; toutefois la durée totale de leur mandat ne peut excéder douze ans".
Largement accepté en commission, cet amendement n'avait pas passé la rampe la semaine passée dans l'hémicycle, le groupe PLR n'ayant pas suivi ses représentants au sein de ladite commission. Il avait été refusé par 70 voix, contre 53 oui et sept abstentions. C'est donc la version du Conseil d'Etat qui a été ainsi maintenue.
Les députés ont repris ce premier débat, inachevé la semaine dernière, mardi. Ils devaient cette fois se prononcer sur la modification concernant la direction générale.
Ils ont accepté par 74 oui, 57 non et cinq abstentions l'amendement de la commission qui fixe une petite cautèle. Il stipule que "le président et les membres de la direction générale sont tenus de se démettre de leur fonction à l'âge prévu de 65 ans. Une dérogation est possible jusqu'à 68 ans, sur décision des organes compétents".
Deuxième débat nécessaire
Cette nouvelle formulation autorise le départ des membres de la direction générale à 68 ans, mais évite le renvoi au règlement de la BCV, car il peut être modifié par l'institution elle-même, sans contrôle démocratique. Ce que critiquaient certains commissaires.
Un deuxième débat immédiat a été refusé mardi et aura donc lieu, sans doute, la semaine prochaine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le président tchèque Petr Pavel en Suisse pour une visite d'Etat
Le président tchèque Petr Pavel, accompagné de son épouse Eva Pavlova, a été accueilli mardi à Zurich-Kloten par la présidente de la Confédération Viola Amherd pour sa visite d'Etat de deux jours en Suisse. Au menu, les questions européennes notamment.
Après son arrivée à l'aéroport, le président devait se rendre à un forum économique de l'EPFZ, puis au Laboratoire fédéral de Spiez (BE) ainsi que chez Armasuisse à Thoune (BE), indique le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
Mercredi, le président de la République tchèque sera reçu avec les honneurs militaires sur la Place fédérale à Berne. Il rencontrera une délégation du Conseil fédéral pour s'entretenir des échanges bilatéraux, de questions migratoires, économiques, d'économie et de sécurité, notamment en lien avec la guerre en Ukraine.
La politique européenne fera l'objet d'échanges, en lien avec les négociations en cours avec l'UE. Le conflit au Proche-Orient et la coopération bilatérale figurent aussi au programme.
Environ 11'000 citoyens tchèques vivent en Suisse, et 1600 Confédérés en République tchèque. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 5,2 milliards de francs l'an dernier, le triple d'il y a une vingtaine d'années. La Suisse est le 7e plus grand investisseur en République tchèque.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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