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Suisse

Le châtaignier, une essence qui fait face à un avenir difficile

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Les châtaigniers ont été soignés durant des siècles en Suisse pour leurs fruits et leur bois (archives). (© KEYSTONE/AP/MYRIAM VOGEL)

Les châtaigniers assez répandus au sud des Alpes font face à un avenir difficile. Ils résistent mal aux épisodes de sécheresse toujours plus fréquents et au cynips, un parasite apparu en 2009. Ces observations devraient influencer les choix de la sylviculture.

Depuis des siècles, le châtaignier est cultivé pour ses fruits et son bois. Il joue aussi un rôle essentiel pour la production de miel et occupe une place importante dans les forêts protectrices. Avec le réchauffement climatique, cette essence pourrait se propager ou être plantée en Europe centrale. Un développement pas forcément prometteur, selon les experts de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL).

Une équipe du WSL a comparé la probabilité de survie du châtaignier avec celle d’autres essences présentes en Suisse méridionale. L'étude est basée sur les données de l’Inventaire forestier national suisse (IFN) et a été publiée dans la revue internationale Forest and Ecology Management, indique le WSL lundi.

Concurrence

Alors que le châtaignier cultivé peut vivre plus de 700 ans, dans des conditions naturelles sa durée de vie est beaucoup plus courte. Il souffre de la concurrence avec d’autres essences comme le hêtre qui tolère l’ombre. Il est déjà en grande difficulté au sud des Alpes.

Les châtaigniers sont également menacés en cas de sécheresse, de maladie et du passage des chèvres et de la faune sauvage qui s'en nourrissent. En revanche, ils sont moins sensibles aux perturbations par les incendies de forêt que d’autres arbres.

Reste que l'inventaire forestier constate une forte mortalité au cours des trois dernières décennies, avec une nette accélération récemment.

Ce recul est notamment observé dans les zones où il a été exposé aux attaques du cynips du châtaignier. L'Italie a introduit une micro-guêpe, la Torymus sinensis, pour lutter biologiquement contre ce parasite. L'insecte s'est propagé spontanément en Suisse, mais le mal était déjà fait.

Pas adapté aux régions sèches

Les résultats suggèrent que le châtaignier n’est pas en soi une essence à l’épreuve du futur. Les gestionnaires de forêts doivent être conscients que dans les stations sèches, il n’est peut-être pas la meilleure option étant donné la hausse attendue des températures estivales et la multiplication des périodes de sécheresse.

Toutefois, dans des stations favorables et avec des soins suffisants, cette essence peut être un bon choix pour produire du bois de haute qualité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les ventes de Kuros s'envolent

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Grâce à son produit phare Magnetos, un substitut osseux, Kuros a vu ses ventes bondir au premier trimestre. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La société de biotechnologie Kuros Biosciences a plus que doublé son chiffre d'affaires sur les trois premiers mois de l'année, a indiqué mercredi le groupe zurichois dans un communiqué. Et ce grâce à son produit phare Magnetos, un substitut osseux.

Les ventes directes de Magnetos ont bondi de 155% à 13,9 millions de francs au premier trimestre, selon le communiqué. Les ventes totales générées par les dispositifs médicaux se sont envolées de 75% par rapport à la même période de l'année dernière pour atteindre 13,9 millions également.

Kuros Biosciences a également annoncé un Ebitda de 3,9 millions de francs - l'année précédente, le résultat opérationnel avant intérêts et amortissements était de 0,5 million. La société estime ses liquidités à 13,7 millions à fin mars 2024 après 14,2 millions à fin 2023.

"Nous sommes extrêmement satisfaits de l'évolution du premier trimestre", a déclaré le directeur général Chris Fair. Magnetos a dépassé ses objectifs pour le premier trimestre de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Roche toujours en décroissance au 1er trimestre

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Roche a souffert du franc fort et de la concurrence des génériques au premier partiel. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le mastodonte du médicament et du diagnostic Roche a encore souffert sur les trois premiers mois de l'année de l'évaporation des dernières recettes de la franchise Covid-19. La force du franc et la concurrence des génériques et biosimilaires ont aussi pesé.

Le chiffre d'affaires s'est ainsi affaissé de 6,0% à 14,40 milliards de francs, en recul de 6% sur un an. Apuré des effets de changes, la multinationale rhénane se calcule une croissance de 2% et reconduit sa feuille de route pour l'ensemble de l'exercice. Hors effet Covid-19, cette même croissance aurait atteint 7%.

L'essentiel de la disparition des dernières recettes réalisées dans la franchise Covid-19 aura été comptabilisé sur les trois premiers mois de l'année et la direction laisse augurer une embellie dès le deuxième partiel.

Le manque à gagner attribué aux génériques et biosimilaires s'est élevé à environ 400 millions et doit toujours atteindre 1,6 milliard sur l'ensemble de l'exercice.

Par division, la contribution du c½ur de métier Pharma s'est amenuisée de 5,9% à 10,92 milliards et celle de Diagnostics de 6,4% à 3,48 milliards, détaille le compte-rendu diffusé mercredi. Les ventes de tests Covid-19 ont été divisées par trois à quelque 100 millions.

L'évolution des recettes chiffonne les attentes des analystes consultés par AWP. Les ventes de médicaments étaient en moyenne attendues à 14,55 milliards et celles des dispositifs de dépistage à 3,56 milliards.

Devant poser les fondations d'une nouvelle normalité après les années Covid-19, l'exercice en cours doit toujours marquer le retour d'une croissance hors effets de change devisée à 5%. L'excédent opérationnel doit suivre une courbe similaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le peuple dirait "oui" aux initiatives pour réduire les primes

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Les deux initiatives qui visent à lutter contre la charge croissante des primes d'assurance-maladie, soumises au peuple le 9 juin, seraient acceptées selon le premier sondage de Tamedia/20 Minuten (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les Suisses diraient "oui" à l'initiative d'allègement des primes de même qu'à celle pour un frein aux coûts soumises au peuple le 9 juin, selon un sondage. Près de deux tiers des Helvètes approuveraient également la loi sur l'énergie.

C'est ce que montre le premier sondage de Tamedia/20 Minuten publié mercredi. La part relativement élevée de personnes ayant répondu "plutôt oui" pour les deux initiatives relatives aux primes montre que la formation de l'opinion n'est pas encore terminée, précisent les auteurs.

L'initiative du PS, qui veut plafonner les primes à 10% du revenu disponible, dispose actuellement de 60% d'opinions favorables contre 36% d'avis défavorables. L'initiative du Centre, qui prévoit un frein aux coûts de la santé, serait quant à elle acceptée à 54%. La loi sur l'énergie récolterait une forte approbation (65%) tandis que le dernier objet soumis au peuple, l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique", serait rejetée (51%).

Ce sondage a été réalisé en collaboration avec l'institut Leewas. 12'395 personnes de toute la Suisse y ont pris part les 17 et 18 avril. La marge d'erreur est de 1,5 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Natacha Buffet-Desfayes candidate à la candidature pour le PLR

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Natacha Buffet-Desfayes estime que son expérience au Grand Conseil lui a permis d'avoir "une vision globale" sur plusieurs dossiers (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La PLR Natacha Buffet-Desfayes ambitionne de siéger au Conseil administratif de la Ville de Genève. La cheffe du groupe PLR au Grand Conseil a annoncé dans la Tribune de Genève être candidate à la candidature pour le PLR.

"J'ai toujours éprouvé un attachement pour la politique communale. C'est à ce niveau qu'on peut améliorer la qualité de vie des gens", indique-t-elle mercredi dans le journal genevois.

Avant d'être élue au Grand Conseil en 2018, cette enseignante au Collège et à l'Ecole de culture générale de 41 ans a siégé treize années au niveau municipal, à Corsier d'abord, puis en Ville. Elle avait déjà fait une tentative pour la Mairie de Genève en 2015.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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