Suisse
Le Conseil fédéral veut améliorer les conditions de travail
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Les conditions de travail du personnel soignant doivent être améliorées. Le Conseil fédéral s'attaque à la deuxième étape de l'initiative sur les soins infirmiers, acceptée en novembre 2021. Ce volet vise à réduire le nombre de sorties précoces de la profession.
Avec le vieillissement de la population, les soins infirmiers vont au-devant de grands défis. Actuellement déjà, quelque 15'000 postes sont vacants dans le secteur des soins, dont plus de 7000 infirmiers. Selon une étude du cabinet de conseil PwC d'octobre dernier, la Suisse pourrait manquer de 40'000 infirmières et de 5500 médecins d'ici 2040.
"La Suisse a un besoin urgent de personnel soignant bien formé, car il en va de la qualité du système de santé suisse", a indiqué mercredi devant la presse le chef du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) Alain Berset. Pour faire face, le Conseil fédéral a tracé les grandes lignes visant à améliorer les conditions de travail du personnel.
Plans de travail
Le Département fédéral de l’intérieur (DFI) devra présenter d'ici au printemps 2024 une nouvelle loi en ce sens. Objectif: faire baisser de 40% le taux de départ de la profession.
La future loi devra fixer de manière uniforme notamment des directives plus strictes concernant l’établissement des plans de service. Ceux-ci devront à l'avenir être préparés au moins quatre semaines à l'avance au lieu de deux. Les changements à court terme resteront possibles, mais l'employeur sera tenu de verser des suppléments de salaire en fonction du délai dans lequel le travail non planifié est annoncé.
Les associations d’hôpitaux, de homes et de services d'aide et de soins à domicile seront tenues d'élaborer des recommandations concernant les équipes en fonction des compétences, de l’expérience et des diplômes ("skill and grade mixes").
Négocier des CCT
La loi ne touchera en rien à la répartition des compétences entre cantons et employeurs dans le domaine de soins. Le Conseil fédéral veut toutefois pouvoir obliger les partenaires sociaux à négocier des conventions collectives de travail (CCT).
Ces conventions devraient couvrir notamment les salaires minimaux, la réduction du temps de travail hebdomadaire pour les professions particulièrement éprouvantes, le renforcement des droits de participation dans l'organisation de la planification des services ou le (co)financement par l'employeur d'une offre de crèche 24 heures sur 24.
Un certain nombre de prescriptions de droit public existent déjà et ont un caractère obligatoire, a-t-il été précisé. La loi visera si besoin à les renforcer mais surtout à améliorer l'exécution des bases légales existantes. En outre, le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) est chargé d'analyser comment optimiser l’exécution de la loi sur le travail.
Le Conseil fédéral examinera par ailleurs s'il est envisageable d'obliger les organisations de soins et d’aide à domicile de même que les hôpitaux et les EMS à créer un vivier de personnel interne ou à prévoir une solution externe de location de services.
Développement professionnel
Les possibilités de développement professionnel devraient en outre être améliorées. Le Conseil fédéral va déterminer s'il est nécessaire de réglementer le cycle de master et le rôle des infirmiers spécialisés.
Un monitorage est prévu pour évaluer l'efficacité des différentes mesures prises par la Confédération et les cantons. Interrogé sur la date de mise en oeuvre de la future loi, le ministre de la santé a répondu: "Ça prendra du temps". Pas avant 2027.
Le Conseil fédéral et le Parlement ont déjà adopté l'an dernier un premier volet remplissant les demandes de l'initiative populaire. Confédération et cantons devront financer une offensive en matière de formation en soins infirmiers pendant huit ans à hauteur de près d'un milliard de francs. D'ici à l'été, le Conseil fédéral formulera les critères régissant les contributions fédérales destinées aux aides à la formation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Un mort dans l'accident d'un véhicule agricole en Haut-Valais
Un homme a perdu la vie dans un accident de travail samedi à Ried-Mörel, en Haut-Valais. Son véhicule agricole a quitté la route lors d'une manoeuvre.
L'accident s'est produit vers 14h45 sur un chemin rural. Alors que le conducteur étendait du lisier dans un champ, l'arrière du véhicule a quitté la route pour une raison encore indéterminée. Il a entraîné avec lui la cabine du tracteur, explique dimanche le Ministère public valaisan dans un communiqué.
Malgré l'intervention des secours, le conducteur - un Suisse de 62 ans - est décédé sur les lieux de l'accident.
L'intervention a mobilisé, en plus de la police, l'Organisation cantonale valaisanne des secours, un hélicoptère d'Air Zermatt, un médecin urgentiste et les pompiers d'Aletsch.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La Maison-Blanche salue un "accord historique" avec Berne
La Maison-Blanche relève sur son site internet que la déclaration d'intention négociée avec la Suisse sur les droits de douane jette les bases d'un "accord historique": il ouvrira "un accès sans précédent" au marché suisse pour les exportateurs américains.
L'accord créera en outre "des milliers d'emplois à travers les Etats-Unis".
Présentant les détails du point de vue américain sur l'entente annoncée vendredi qui imposera des droits de douane de 15% (contre 39% selon le projet américain initial) aux produits suisses exportés aux Etats-Unis, les services de Donald Trump dressent une longue liste des avantages qu'en retireront les Etats-Unis.
"L’accord prévoit la levée de nombreuses barrières commerciales, notamment des droits de douane, afin d’accroître la compétitivité des produits américains tels que l’agriculture, les machines, les dispositifs médicaux, l’aérospatiale et l’énergie. Il constitue la plus grande expansion de l’accès des exportateurs américains au marché suisse, offrant de nouvelles opportunités pour divers secteurs", relève le texte sur le site de la Maison-Blanche.
Par ailleurs, "plusieurs grandes entreprises suisses comme Roche, Novartis, ABB ou Stadler ont déjà annoncé d’importants investissements aux Etats-Unis, qui dépasseront 200 milliards de dollars, dont 67 milliards en 2026. Ces investissements doivent dynamiser l’économie américaine, en créant des emplois bien rémunérés à travers tout le pays".
Et de poursuivre: "Les partenaires suisses et liechtensteinois se sont engagés à investir dans la main-d'oeuvre américaine via des programmes de formation, notamment des apprentissages en entreprise, renforçant ainsi le volet social de cet accord."
Whisky, médical, numérique
L'énumération se poursuit: "L’accord favorise aussi la suppression de nombreux droits de douane dans l’agriculture et l’industrie, notamment pour les noix, les poissons, les fruits et certains spiritueux comme le whisky ou le rhum. La Suisse établira également des quotas tarifaires pour le poulet, le b½uf, et le bison américains, afin d’assurer un accès équitable à ses marchés. En parallèle, elle s’engage à réduire plusieurs barrières non tarifaires qui ont longtemps empêché l’entrée des produits américains, notamment dans le secteur médical, l’agriculture, ou encore la propriété intellectuelle."
Une attention particulière est portée à la protection de la propriété intellectuelle, à la lutte contre le travail forcé et à l’environnement, écrit encore la Maison-Blanche. "Les trois pays (Etats-Unis, Suisse, Liechtenstein) ont convenu de respecter des principes solides en matière de commerce numérique, notamment en évitant la mise en place de taxes numériques nuisibles. La coopération sera également renforcée pour sécuriser les chaînes d’approvisionnement, notamment contre des politiques commerciales déloyales de pays tiers, et pour contrôler précisément les exportations, les sanctions et les investissements."
Début 2026
L'accord doit être finalisé rapidement, précise la présidence américaine, avec une ratification prévue pour début 2026. Cela permettra d’"atteindre une réduction du déficit commercial américain avec la Suisse, qui s’élevait à 38,5 milliards de dollars en 2024, avec l’objectif de l’éliminer d’ici 2028".
Donald Trump voit dans l'accord "une voie concrète pour renforcer les relations économiques avec la Suisse, en assurant à la fois la sécurité nationale et la prospérité économique du pays".
Vendredi, le conseiller fédéral en charge de l'Economie Guy Parmelin s'était félicité de son côté "des améliorations significatives" de l'accord-cadre, la Suisse ayant évité d'être taxée au tarif fort de 39%.
"La Suisse n'a fait aucune concession qui limiterait sa capacité d'action ou sa neutralité, a assuré M. Parmelin. Elle reste "autonome", mais elle s'est engagée à ce que des entreprises helvétiques - la pharma en particulier - investissent aux Etats-Unis 200 milliards de dollars aux Etats-Unis d'ici fin 2028.
Parmi les concessions annoncées par M. Parmelin figurent par exemple l'amélioration de la reconnaissance de normes américaines en Suisse, notamment dans le secteur automobile, et l'abaissement de ses propres droits de douane sur une palette de produits américains. Les discussions ont été menées dans une perspective "win-win", souligne Berne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Voyage dans le temps archéologique au Palais de Rumine à Lausanne
Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" propose de découvrir comment la science construit le regard sur le passé. A bord d'une machine à voyager dans le temps, le public plonge dans le 19e siècle et traverse la grande histoire de l'archéologie. A voir du 21 novembre prochain au 7 février 2027.
"L'exposition explore deux siècles d'histoire de la discipline et questionne notre rapport aux civilisations anciennes, entre fascination, découvertes et stéréotypes hérités du 19e siècle", expliquent les responsables du musée au Palais de Rumine. Elle a été conçue par le MCAH, en collaboration avec le Naturéum.
"Destination archéologie" invite le public à embarquer dans une machine à voyager dans le temps pour vivre une expérience immersive sur plus de 1200 m2, mêlant objets, images, science et imagination. Le parcours propose cinq dates-clés, de 1798 à 1914, durant lesquelles "l'archéologie s'invente et se transforme, interrogeant les liens entre savoirs scientifiques, idéologies national(ist)es et représentations du passé", souligne le MCAH.
Quelles influences des clichés?
"De la campagne d'Egypte de Napoléon à la découverte des sites lacustres en Suisse, en passant par les fouilles de sites antiques, préhistoriques et médiévaux, ces nouvelles connaissances se diffusent très vite dans la population et engendrent des stéréotypes dont les 20e et 21e siècles ont hérité". Ces clichés continueront-ils à influencer l'homme dans le futur? questionne l'expo.
Cette dernière raconte aussi comment se construisent ces nouveaux savoirs fondés sur les découvertes vaudoises et européennes du 19e siècle, entre sciences du passé et sciences naturelles. Elle propose également "un contrepoint critique sur ces connaissances acquises, en montrant leur profond renouvellement grâce aux récentes avancées dans les domaines de la génétique, des datations ou en conservation-restauration".
Pour étayer ces propos, l'exposition met en lumière plus de 1500 objets, restes humains et spécimens des collections du MCAH et du Naturéum, datant du Paléolithique au 21e siècle. Ils proviennent d'Egypte, de Grèce, d’Italie, de France et de Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Anières vote sur la création d'un réseau de chauffage à distance
Anières (GE) vote dimanche 30 novembre sur un crédit de construction de 19,5 millions de francs pour la réalisation d'un réseau de chauffage à distance alimenté par l'eau du lac. Les partisans défendent une réponse durable aux défis énergétiques alors que les référendaires fustigent un projet "inabouti et démesuré".
Porté par l'exécutif de la commune, ce réseau de chauffage permettra de raccorder tous les bâtiments du centre du village, dont l'école, la crèche et la mairie. Les habitations hors du tracé du réseau pourront bénéficier d'une contrepartie financière pour remplacer leur chaudière à gaz ou à mazout par une pompe à chaleur.
L'objectif est de renforcer l'utilisation des énergies renouvelables et d'assurer l'indépendance énergétique d'Anières. L'exécutif défend "une solution pérenne pour l'avenir de la commune". L'eau sera puisée à une profondeur de 37 mètres pour être distribuée par des conduites enterrées dans 39 sous-stations.
Aussi du froid
Tous les bâtiments sur le tracé pourront être raccordés. Mais il n'y a aucune obligation. Selon les autorités communales, 90% des propriétaires ont manifesté leur intérêt pour un raccordement. La pompe à chaleur (PAC), qui est indispensable, doit être installée par le propriétaire, à ses frais. A noter que ce réseau peut aussi rafraîchir les maisons par forte chaleur.
Le crédit de 19,5 millions de francs a été voté en décembre 2024. Selon les autorités, il ne fallait pas attendre davantage, car les autorisations de construire arrivent à échéance en juin 2026. Passé ce délai, il faudra les redéposer avec un risque de nouvelles exigences de la part des services de l'Etat et des surcoûts.
Investissement démesuré
Des membres du PLR ont lancé le référendum estimant que le projet avait été voté dans la précipitation, sans clarifier les risques financiers. Les référendaires dénoncent un investissement total, qui avoisinerait les 25 millions de francs, un montant démesuré pour ne chauffer que le centre du village. Ils affirment également que les coûts de construction et d'entretien sont sous-estimés.
Au-delà de l'aspect financier, les référendaires remettent en cause le bilan écologique de ce réseau de chauffage à distance, sans compter des nuisances considérables pour les habitants du centre du village qui subiront des travaux. Ils s'opposent à un projet inadapté pour le village et proposent d'étudier des alternatives pour réduire la dépendance aux carburants fossiles importés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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