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Économie

Le franc n'a jamais été aussi fort face à l'euro depuis 2015

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La force du franc face à l'euro s'explique notamment la différence de politique monétaire entre la Banque centrale européenne (BCE), très souple, et la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a décidé de la durcir. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le franc ne cesse de s'apprécier vis-à-vis de l'euro, s'échangeant par moments à moins de 1,05 EUR/CHF, un plancher plus atteint depuis l'été 2015.

Contrairement à la tendance prévalant depuis le début de la pandémie, la devise helvétique ne profite pas de son statut valeur refuge. La faiblesse de l'euro est en cause.

A 15h05, l'euro s'échangeait contre 1,0511 franc. Un peu plus tôt, la monnaie communautaire a sombré pendant un court moment 1,04975 franc. En début d'année, l'euro valait encore 1,08 franc et il a même atteint en mars un pic à 1,11525.

La devise européenne ne cédait pas uniquement du terrain face à son homologue helvétique, mais également devant le dollar. Un billet vert s'échangeait vers 15h05 contre 0,9276 franc.

Les observateurs du marché invoquent plusieurs raisons à cette faiblesse, notamment la différence de politique monétaire entre la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale américaine (Fed). Alors que le seconde a décidé de serrer la vis, l'établissement francfortois devrait maintenir ses dispositions ultra-accommodantes.

A cela s'ajoutent des données conjoncturelles solides en provenance des Etats-Unis et une situation sanitaire se dégradant en Europe. De plus, l'inflation sur le Vieux continent - mesurée à +4% - s'avère plus élevée qu'en Suisse, où le renchérissement s'élève à +1,2%.

A en croire les cambistes, la paire franc-euro pourrait reculer plus nettement sous la barre de 1,05. La Banque nationale suisse (BNS) veillerait au grain et empêcherait ainsi la devise helvétique de crever ce plancher, qualifié de "ligne de défense", selon ces spécialistes. La BNS considère toujours le franc comme surévalué et s'est dit prête à intervenir sur le marché des changes.

Un franc fort prétérite toutes les industries d'exportation, l'Union européenne et la zone euro étant des débouchés vitaux pour l'économie helvétique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Premier feu vert à 96,11 millions pour reconstruire l'Ukraine

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La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) est le principal investisseur institutionnel en Ukraine (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

La Suisse doit renforcer son soutien à la reconstruction de l'Ukraine. Le Conseil des Etats a accepté mardi un crédit d'engagement de 96,11 millions de francs demandé par le Conseil fédéral pour la participation à l'augmentation du capital de la BERD.

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) est le principal investisseur institutionnel en Ukraine, a précisé Franziska Roth (PS/SO) pour la commission. Alors que 91,97 millions d'euros seront effectivement versés, le reste constituera les réserves pour les fluctuations du taux de change.

Vu le modèle d'affaires de la BERD, chaque euro de capital additionnel génèrera approximativement six euros de prêts. Ainsi, l'Ukraine bénéficiera de la capitalisation à hauteur de quelque 24 milliards d'euros au total jusqu'en 2032.

Le Conseil des Etats a donné son aval par 36 voix contre 2. Il a aussi accepté par 21 voix contre 19 que la banque étende, de façon limitée et progressive, ses activités à l'Afrique subsaharienne et à l'Irak. Le National doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Droit de préemption: plus besoin pour une commune d'avoir les fonds

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Les communes vaudoises peuvent continuer à préempter pour des logements d’utilité publique, sans être obligées d'avoir les fonds au départ, selon un arrêt de la Cour constitutionnelle (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un arrêt de la Cour constitutionnelle vaudoise supprime toute portée à la révision du règlement sur le parc locatif, adoptée il y a un an par le Conseil d’Etat, rapporte mardi l'Asloca Vaud. A l'instar de Prilly, les communes peuvent continuer à préempter pour des logements d'utilité publique (LUP), en finançant l'achat prioritaire du bien-fonds par une coopérative d'habitation, par exemple.

Le 1er novembre 2023, le Conseil d'Etat a modifié le règlement cantonal de la LPPPL (RLPPPL) "pour tenter de restreindre les possibilités des communes d'exercer leur droit de préemption", rappelle l'Asloca dans son communiqué. A la suite de cette révision, les communes devaient détenir les fonds nécessaires à l'acquisition du bien-fonds visé et ainsi d'en être propriétaire avant de procéder à son éventuelle mise à disposition de tiers.

L'Asloca avait alors déposé un recours, aux côtés de 22 députés interpartis. L'association vaudoise de défense des locataires estimait que la modification réglementaire conduisait de facto à limiter la possibilité des communes - et particulièrement celles disposant de ressources financières limitées - d'exercer leur droit de préemption tel que voulu par les Vaudois et partant, de mener à bien leur mandat de réaliser des logements d'utilité publique.

Droit à d'autres ressources

Dans son arrêt du 27 novembre 2024, la Cour confirme que "la LPPPL n'interdit pas à la commune d'envisager, avant même d'exercer le droit de préemption, de mettre à disposition d'un tiers l'objet du droit de préemption". Elle relève en outre que "dans la mesure où les communes n'ont pas des moyens illimités, elles doivent pouvoir recourir à d'autres ressources auprès des tiers comme des acteurs privés ou des coopératives notamment, ce qui doit même être encouragé".

La Cour constitutionnelle en conclut que l'article 34e de la RLPPPL ne peut pas fixer de règle de financement de l'achat d'un bien-fonds. Il demeure libre pour les municipalités, et "n'implique pas que la commune détienne les fonds nécessaires, lorsqu'elle préempte mais uniquement qu'elle puisse s'acquitter du prix de vente le moment venu, celui-ci pouvant être versé par un partenaire".

Prilly a fait juste

Même si, in fine, la Cour constitutionnelle valide l'article 34e et rejette la requête, "elle en supprime de facto toute portée", souligne l'Asloca Vaud. Selon les considérants de l'arrêt, cet article ne peut plus apporter aucune restriction au système existant et est donc inapte à empêcher des cas comme celui de Prilly.

Pour la deuxième fois, Prilly voit ainsi confirmer son partenariat public-privé avec une coopérative d'habitation pour acquérir un terrain non bâti de 62 millions de francs, après un arrêt de la Cour de droit administratif et public.

Municipalités averties

L'Asloca Vaud rappelle que le droit de préemption constitue un outil efficace pour soustraire des logements à la spéculation. Il ne lèse en rien les intérêts du vendeur - le prix payé par la collectivité étant celui offert par l’acquéreur pressenti - et permet de répondre aux besoins de la population.

Cette clarification bienvenue de la Cour constitutionnelle constitue donc une grande victoire pour les locataires vaudois. Une interpellation au Grand Conseil demandera au Conseil d'Etat de rapidement clarifier ces points.

Il importe désormais d'informer les communes vaudoises de leur droit de préemption étendu dans ce contexte de forte pénurie de logements. L'ASLOCA Vaud enverra un courrier à toutes les Municipalités vaudoises.

Pour rappel, la population vaudoise avait accepté en 2017 à 55,5% la loi LPPPL qui allait permettre aux communes de construire des LUP en se substituant aux acteurs du marché.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Modeste rebond de l'inflation en novembre

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En novembre, les loyers ont grimpé de 3,4% sur un an, selon l'OFS (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'inflation a marginalement rebondi en novembre, pour la première fois depuis ce printemps. Les prix à la consommation ont renchéri de 0,7% sur un an, contre 0,6% en octobre. Comparé au mois précédent, ils ont reculé de 0,1%.

Le récent ralentissement est attribué à une baisse des prix dans l'hôtellerie (-3,8% sur un mois) et les voyages à forfait internationaux (-4,1%), indique mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué. Les prix des fruits et légumes, ainsi que ceux des voitures neuves ont aussi reculé. Les loyers d'habitation ont en revanche grimpé (+0,5% et 3,4% sur un an), tout comme les prix du transport aérien.

En fin de compte, l'indice des prix à la consommation (IPC) s'est établi à 106,9 points. Les produits indigènes ont soutenu la hausse des prix, en progression de 1,7% (-0,1% sur un mois), tandis que les produits importés coûtent nettement moins cher (-2,3%) comparé à novembre 2023 et par rapport au mois dernier (-0,4%).

Ces chiffres sont conformes aux attentes des économistes sondés par l'agence AWP. Le consensus tablait sur un renchérissement compris entre +0,6% et +0,8% sur un an en novembre, tandis que la variation mensuelle était attendue entre -0,3 et 0,0%.

L'inflation sous-jacente, soit apurée des produits frais, saisonniers, de l'énergie et des carburants, s'est établie à +0,9% sur un an. En comparaison mensuelle, elle est demeurée stable.

"Pour 2024, les prévisions seront probablement revues à la baisse en décembre, car l'inflation attendue pour le troisième trimestre est de 1,1% et celle pour le quatrième trimestre de 1%, contre un niveau actuel de 0,7%," considère Arthur Jurrus, pour Oddo BHF.

Un maintien à bas niveau du taux d'inflation laisse augurer un abaissement à zéro du taux directeur de la BNS d'ici la fin de l'année prochaine, imagine de son côté Thomas Gitzel, pour VP Bank.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Swiss Life s'inscrit dans la continuité avec ses nouveaux objectifs

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Matthias Aellig,CEO de Swiss Life, annonce relever les "ambitions financières" de l'assureur (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Arrivé avec un succès presque complet au bout de son plan stratégique, Swiss Life a dévoilé de nouveaux objectifs pour les années 2025 à 2027. Dans la continuité du plan précédent, les nouvelles valeurs ciblées doivent être atteintes sans acquisition d'envergure.

"Nous avons présenté un plan organique. Pour atteindre les objectifs qui y sont fixés, nous n'avons pas besoin d'acquisition", a souligné le directeur général (CEO) Matthias Aellig. La société restera toutefois attentive aux opportunités de rachats complémentaires.

D'ici la fin 2027, Swiss Life cible une hausse du produit des commissions à plus d'un milliard, contre une valeur comprise entre 850 à 900 millions de francs dans les objectifs précédents. Chacune des divisions devraient contribuer au résultat.

Pour 2027, le rendement des fonds propres est visé entre 17 et 19%, après 10 à 12% lors de la période stratégique précédente. Cela sera atteint grâce à la croissance des activités d'assurance et à l'amélioration de l'efficience. Swiss Life veut en effet augmenter sa base de clientèle, à la fois par l'acquisition de nouveaux clients et par l'introduction dans de nouveaux segments.

En effet, la base de clientèle doit être élargie grâce à un réseau de conseillers plus important. En Allemagne par exemple, le nombre de conseillers financiers doit progresser au-delà des 7000 personnes à l'issue de la période stratégique. A fin 2024, l'objectif des 6500 environ n'a toutefois pas été atteint.

Actionnaires choyés

Le ratio de redistribution aux actionnaires devrait atteindre plus de 75% dès 2025, contre plus de 60%. Une valeur que les analystes ont estimé être déjà largement prise en compte par le marché.

Des rachats d'actions pour 750 millions de francs sont prévus entre le 9 décembre 2024 et mai 2026, après 1,0 milliard lors de la période stratégique précédente.

Les liquidités pour les reversements aux actionnaires sont générées par les transferts à la holding. Cumulés, ces derniers devront atteindre entre 3,6 à 3,8 milliards entre 2025 et 2027, contre 2,8 à 3,0 milliards sur la période précédente. Le ratio du test de solvabilité SST reste ciblé dans une fourchette de 140 à 190%.

Enfin, l'entreprise poursuivra ses efforts en matière de durabilité, en réduisant les émissions de CO2 par employé de 50% d'ici 2027 en comparaison avec 2019. Dans son plan précédent, une valeur de -35% était visée.

Les analystes ont salué les perspectives de Swiss Life et ses nouveaux objectifs, à la fois ambitieux et réalistes. Par contre, le marché a accueilli les nouvelles assez froidement. Vers 14h35, le titre Swiss Life était lanterne rouge, lâchant 4,3% à 693,6 francs, tandis que le SMI prenait 0,01%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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