Suisse
Le MPC met en accusation un membre potentiel de l'Etat islamique
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Le Ministère public de la Confédération (MPC) a déposé un acte d’accusation contre un ressortissant irakien, domicilié en Thurgovie, auprès du Tribunal pénal fédéral. Il lui est reproché d'avoir été actif pour l'État islamique (EI) en opérant depuis la Suisse.
Il est accusé d'avoir violé la loi fédérale sur l'interdiction d'Al Qaïda, de l'Etat islamique et des groupes apparentés, d'avoir participé à l'organisation criminelle EI, et escroqué par métier. Il lui est aussi reproché la fabrication et le stockage de multiples représentations de la violence, notamment propagandistes et cruelles.
Le MPC accuse notamment le prévenu d'avoir occupé une position d'autorité sur d'autres membres de l'EI, y compris sur des membres de haut rang et d'avoir agi en tant que recruteur, passeur, financier et destinataire des instructions des dirigeants du groupe terroriste.
"Vaste réseau transnational"
Selon l'acte d'accusation, l'homme a opéré depuis 2014 environ, mais au plus tard à partir de la mi-2016, et ce jusqu'à son arrestation en mai 2017. Les investigations ont permis de mettre à jour "le vaste réseau transnational du prévenu de plus de 20 autres membres de l’EI en Suisse, en Syrie, en Irak, en Turquie, au Liban, en Finlande, ainsi que dans un lieu inconnu", écrit le MPC.
L'homme est notamment accusé d'avoir préparé des attentats en Suisse. Les investigations menées n'ont pas fourni d'indices qu'une attaque concrète était imminente, souligne toutefois les services du procureur général Michael Lauber. Et selon l'acte d'accusation, aucune des personnes recrutées par ce ressortissant irakien ne résidait en Suisse ou n'avait la nationalité helvétique.
L'accusation d'escroquerie par métier est liée à de fausses déclarations sur sa situation financière aux services sociaux de la commune dont il dépendait dans le canton de Thurgovie à plus d'une douzaine de reprises entre février 2017 et son arrestation en mai 2017. Il a ainsi obtenu de manière injustifiée l’allocation de prestations de l’aide sociale, selon l'acte d'accusation.
En détention provisoire
Le MPC a ouvert cette procédure pénale en novembre 2016. Le prévenu a été arrêté en mai 2017 et se trouve depuis en détention provisoire. Simultanément à l’envoi de l’acte accusation, le MPC a demandé au tribunal des mesures de contrainte compétent d’ordonner la détention de sûreté pour le prévenu.
Les investigations ont été menées sous la direction du MPC dans une équipe d'enquête conjointe avec fedpol et la police cantonale de Zurich. En outre, le MPC a coopéré avec plusieurs États par le biais de l’entraide judiciaire internationale.
La présomption d’innocence prévaut jusqu’à ce qu’un jugement soit entré en force.
Pas une première
Si l'homme était condamné, ce ne serait pas une première sur le territoire national. En mars 2017, le Tribunal fédéral avait par exemple confirmé une peine de dix-huit mois de prison avec sursis infligée à un Libano-Suisse de 27 ans arrêté en 2015 à l'aéroport de Zurich, en partance pour la Turquie, d'où il voulait rejoindre les rangs de l'EI.
Début décembre, le TPF de Bellinzone a renvoyé deux plaintes du MPC pour qu'elles soient complétées, car elles ne respectaient pas le principe de l'accusation. Les personnes mises en cause y étaient accusées d'infraction à la loi sur l'interdiction d'Al Qaïda, de l'Etat islamique et des groupes apparentés.
En mai 2019, le Service de renseignement de la Confédération (SRC) recensait 66 personnes à risque pour la sécurité du pays en raison de leurs activités ou motivations terroristes. Le service fédéral comptabilisait par ailleurs 92 voyageurs du djihad partis de Suisse. Sur ce nombre, 31 personnes détiennent la nationalité helvétique, dont 18 binationaux.
En juin, le Conseil fédéral avait affirmé qu'une "bonne dizaine de binationaux soupçonnés d'avoir participé à l'étranger à des crimes dans le cadre d'activités terroristes" avaient été identifiés. Une procédure pénale a été ouverte contre la majorité d'entre eux.
Suisse
Protection de civils: l'ONG CIVIC mise sur la Genève internationale
Le Centre pour la protection des civils (CIVIC) a ouvert un bureau à Genève, à un moment où de nombreuses ONG font face à des difficultés. Il appelle les pays européens à établir des mécanismes pour leurs populations en cas de guerre sur le continent.
L'arrivée il y a quelques mois de cette ONG lancée il y a une vingtaine d'années n'est pas un hasard. Son directeur exécutif depuis un an Hichem Khadhraoui est un ancien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de l'Appel de Genève dont il dirigeait les opérations au début de la guerre en Ukraine.
"J'ai senti que les Etats allaient à nouveau prendre une place importante dans les conflits" après des décennies de guerres plutôt asymétriques, dit-il à Keystone-ATS. Or, alors que l'Appel de Genève dialogue avec des groupes armés non étatiques, CIVIC cherche à convaincre les armées et les autorités nationales de lancer des mécanismes pour identifier les pertes civiles liées à leurs opérations. Mais aussi à accompagner les civils eux-mêmes pour co-décider avec les Etats les dispositifs pour leur protection.
En quelques mois, M. Khadhraoui a fait passer le bureau genevois à sept personnes. "Nous sommes anticycliques et je considère que Genève est un lieu clé pour une organisation qui oeuvre à la diminution concrète des dommages pour les civils dans les conflits", dit-il. "J'encourage les autorités suisses à soutenir l'établissement des ONG à Genève", glisse-t-il.
Il se dit persuadé que les coupes importantes dans les organisations internationales donneront plus de place aux ONG "crédibles et expertes sur une thématique". Contrairement à de nombreuses organisations, CIVIC, qui n'a pas de financement public américain, a augmenté le nombre de ses collaborateurs de 40% en un an, tout comme son enveloppe budgétaire. Un tiers des fonds sont alimentés par le secteur privé et deux tiers par des Etats, dont la Suisse.
Présente en Afrique
Outre Genève, CIVIC est très décentralisée avec des bureaux aux Etats-Unis, en Ukraine, au Yémen, en Jordanie, à Bruxelles et dans une dizaine de pays africains.
L'ONG veut renforcer ses efforts en Europe, notamment parce qu'elle estime que la population n'est pas prête à affronter un conflit de premier plan. Elle souhaite répéter le centre d'excellence sur la protection des civils qu'elle a pensé pour l'armée américaine.
Succès avec Biden
"Nous essayons de pousser pour des cadres nationaux de protection des civils", dit M. Khadraoui. "L'objectif est que la protection des civils soit au centre de toutes les initiatives politiques et militaires", affirme le directeur exécutif. Il faut reconnaître le problème, compenser les pertes civiles et changer les règles.
L'ONG a obtenu des succès. Aux Etats-Unis, elle a mené la coalition qui avait convaincu le président Joe Biden de renoncer pour trois mois à transférer des armes à Israël. Des effets ont aussi été vus au Nigeria.
L'organisation a offert également des micro-financements à des femmes ukrainiennes pour améliorer les bunkers que leur proposaient les autorités et les rendre adaptés aux enfants. Celles-ci ont ensuite lancé leur propre réseau pour répéter ces efforts dans plusieurs régions. Au Yémen, des accès routiers ont pu être rétablis grâce à des jeunes soutenus par l'ONG et qui ont dialogué avec des acteurs du conflit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe
Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.
L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.
Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.
Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.
Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le ciné-bus Roadmovie fera un arrêt à Dardagny
Le ciné-bus de l'association Roadmovie s'arrêtera à Dardagny vendredi, pour présenter le documentaire "Everything is Temporary" de la réalisatrice Juliette Klinke. Sa soeur et productrice du film Charlotte Klinke participera à une discussion à l'issue de la projection.
La journée se déroulera en deux temps. L'après-midi est dédié aux élèves des écoles primaires, invités à découvrir différents courts-métrages, "du zootrope à la réalité virtuelle, en passant par le stop motion", indique l'association par communiqué. Le soir, la projection est ouverte à tout le village, suivi de la rencontre avec la productrice.
Le film raconte l'amitié que la réalisatrice a nouée avec une jeune fille nommée Zu Zu au Myanmar. Elle la rencontre lorsqu'elle s'y retrouve coincée en 2021 après le coup d'Etat. Dans ce film, elle partage les rêves de Zu Zu et leur relation qui devient un refuge dans ces bouleversements.
Roadmovie parcourt la Suisse depuis 2003 et s'arrête dans les communes qui n'ont pas ou plus de cinéma. Cette année, il est aussi possible de "découvrir des moments surprenants de l'histoire audiovisuelle" de sa commune, à travers les archives de la RTS. L'étape de Dardagny est la dernière de la tournée 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Fédération du Transjuralpin: Pascal Broulis à la présidence
Le conseiller aux Etats (PLR/VD) Pascal Broulis succède à l'ex-directeur de TransN Pascal Vuilleumier à la tête de la Fédération du Transjuralpin (FTJA). La pérennité des lignes Lausanne-Vallorbe-Frasne (F) et Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne en direction de Paris est au centre des préoccupations et de l’engagement de l'organisation.
Elu le 14 février 2013, Pascal Vuilleumier, "a marqué de son empreinte la FTJA depuis 12 ans", a indiqué l'organisation en lui en rendant hommage. Lors de l'assemblée générale qui s'est tenue vendredi à Neuchâtel, Brenda Tuosto, conseillère nationale (PS/VD) et conseillère municipale à Yverdon-les-Bains a été élue à la vice-présidence. Cette fonction sera aussi occupée par Philippe Alpy (maire de Frasne) et Bénédict de Cerjat (président de Tourisme neuchâtelois).
Pascal Broulis a accepté le défi de la présidence de la FTJA. Vice-président d’OuestRail, il a déposé deux interpellations en lien avec les relations ferroviaires pour Paris. L'ex-conseiller d'Etat vaudois compte activer ses réseaux à Berne et en France pour initier au plus vite les travaux nécessaires sur la ligne entre Les Verrières et Pontarlier, sous peine de ne plus pouvoir assurer les connexions entre le RegioExpress et le TGV à Frasne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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