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Suisse

Le nombre de personnes détenues en Suisse est en baisse

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Les établissements pénitentiaires suisses, comme ici celui de Thorberg à Krauchthal BE, n'ont en 2020 jamais eu autant de places vacantes depuis 2011 (Archives © Keystone/ALESSANDRO DELLA VALLE)

En Suisse, 6316 personnes étaient en détention au 31 janvier, ce qui représente une baisse de 8,4% par rapport à un an auparavant. Cela correspond à 73 détenus pour 100'000 habitants.

La majorité des détenus (65%) exécutait une peine ou une mesure (y compris en exécution anticipée) et 1986 personnes (31%) se trouvaient en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté. Il y avait 235 personnes (4%) qui étaient incarcérées pour d’autres raisons, a indiqué mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Le nombre de personnes en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté a augmenté de 4,4%, alors que dans tous les autres genres de détention, les chiffres ont diminué. Cette baisse se situe entre 10% en exécution (anticipée) de peine ou de mesure et 57% en mesures de contrainte selon la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration (LEI).

Sur un total de 7397 places disponibles dans les 92 établissements de privation de liberté, 85,4% étaient occupées. Le nombre de ces institutions a baissé entre 2020 et 2021, mais leur capacité totale a augmenté de 24 places de détention, ce qui confirme la tendance à la fermeture des établissements de petite taille au profit de la mise en service de ceux pouvant accueillir plus de personnes, relève l'OFS.

La dernière fois qu'il y a eu autant de places vacantes remonte à 2003. Quant au nombre de détenus, il n'a pas été aussi bas depuis 2011.

Le nombre de journées de détention passées dans les établissements pénitentiaires en 2020 a diminué de 8% par rapport à 2019. La moyenne du nombre de personnes détenues par jour se situe à 6277 en 2020, contre 6845 personnes en 2019. Le nombre total des incarcérations a quant à lui diminué de 13,4%, passant de 47'588 en 2019 à 41'224 en 2020.

Evasions et décès

Au niveau des évasions, sur les douze personnes qui se sont enfuies en 2020, deux sont revenues par leurs propres moyens et huit ont été rattrapées en l'espace d'une semaine. Une autre personne a été rattrapée par les forces de l'ordre au cours de l'année. Une seule a réussi à vraiment prendre la poudre d'escampette.

Le nombre d'évasions varie considérablement d'une année à l'autre: 19 ont réussi à s'échapper en 2019, contre huit en 2018. Il y a eu le moins d'évadés en 2015 (3) et le plus en 2011 (25).

Quant aux décès, ils ont diminué en 2020. Neuf personnes sont mortes en détention, soit deux fois moins que l'année précédente. Il y a eu deux suicides en 2020, contre huit en 2019. Les deux années, la moitié des suicides ont eu lieu en détention provisoire.

Genève en tête

Les près de 2000 personnes en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté sont de manière générale réparties entre les cantons proportionnellement au nombre d'habitants par canton. Genève fait figure d'exception, se plaçant en tête en termes de nombre de personnes en détention provisoire alors qu'il n'est que sixième en termes de population.

Ce canton en recense 450, soit près d'un quart du total de cette catégorie de détention. Zurich suit avec un peu moins de 400 personnes, puis Vaud avec un peu plus de 300 personnes.

A l'instar des années précédentes, près de la moitié des détentions provisoires concernent des résidents étrangers (47,6%). C'est un peu plus qu'en 2020 mais moins qu'en 2019. Quelque 22% étaient des Suisses, soit à peu près la même proportion que les années précédentes.

Parmi les personnes en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, 7,3% étaient des femmes. Cette proportion est en hausse depuis quelques années: le taux s'élevait à 6,3% il y a dix ans.

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Économie

Le bitcoin perd des plumes après une année 2025 difficile

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L'année se termine sur un repli pour la plus célèbre des cryptomonnaies (archives). (© KEYSTONE/MASSIMO PICCOLI)

Le bitcoin, principale cryptomonnaie, va finir une année 2025 mouvementée en repli après avoir tutoyé des sommets, rattrapé par les réalités politiques et économiques ainsi que les doutes entourant les valorisations dans l'intelligence artificielle.

Mercredi vers midi, le bitcoin progressait de 1,07% à 88'811 dollars. Sur un an, la devise électronique la plus connue a cependant reculé de 5,5%.

L'année a été mouvementée pour la cryptomonnaie. Après avoir démarré à 93'425 dollars début janvier, elle s'est effondrée début avril à 76'273 dollars après le choc du "Liberation day" américain qui avait affecté la plupart des marchés. Le bitcoin s'est par la suite ressaisi, grimpant continuellement jusqu'à atteindre un plus haut historique à 126'198 dollars début octobre. Cette envolée n'a cependant pas duré longtemps, le bitcoin reculant inexorablement jusqu'en fin d'année.

"Les doutes sur la durabilité des mouvements de cours et les incertitudes macroéconomiques ont rattrapé les investisseurs", a estimé Timo Emden. Selon l'analystes du cabinet de recherche éponyme, "les risques d'inflation, les tensions géopolitiques et les incertitudes au niveau de la politique monétaire ont calmé l'euphorie (des investisseurs) et augmenté la volatilité".

L'année 2025 a ainsi "confirmé le caractère spéculatif" du bitcoin, a souligné M. Emden.

Les experts de Trading Economics anticipent quant à eux un rebond de la devise numérique, qui devrait atteindre 98'179 dollars d'ici douze mois.

"Les récentes corrections représentent un cycle naturel et sain", le marché des cryptomonnaies devant "poursuivre une croissance robuste en 2026", a ajouté Ignacio Aguirre Franco de la plateforme Bitget. Selon ce dernier, le bitcoin pourrait grimper jusqu'à 150'000 dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Jeunesse et collégialité pour la photo 2026 du Conseil fédéral

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Les sept conseillers fédéraux et le chancelier de la Confédération n'ont pas été photographiés séparément. (© KEYSTONE/BUNDESKANZLEI/NATHAN BUGNIET, EILEEN FRAEFEL,)

La photo officielle 2026 du Conseil fédéral symbolise la collégialité du gouvernement et la confiance accordée à la jeune génération. Elle a été réalisée par quatre étudiants en photographie.

Guy Parmelin voulait pour cette photo une perspective empreinte de fraîcheur, celle de la nouvelle génération, écrit mercredi le Conseil fédéral. Le président de la Confédération a chargé le Centre d’enseignement professionnel de Vevey (CEPV) de réaliser le projet avec des étudiants de la filière de formation en photographie.

Au sein de cette filière, quatre jeunes ont été sélectionnés, chacun d’entre eux disposant de compétences spécifiques qui ont été utiles à l’équipe et au projet. Ils ont été encadrés par des enseignants de la conception jusqu'à la réalisation.

Les sept conseillers fédéraux et le chancelier de la Confédération n'ont pas été photographiés séparément, mais ensemble lors d'un shooting dans le Salon de la présidence. Sur la photo finale - résultat d'une superposition d'images - on peut cependant aussi apercevoir les quatre étudiants.

"Ils rendent ainsi transparent le processus d’élaboration tout en illustrant les différents aspects de leur travail créatif", peut-on lire dans le communiqué.

D'autres jeunes ont été mobilisés pour le projet. Des apprentis de la Chancellerie fédérale et du DEFR ont fait office de figurants durant la phase préparatoire et c’est un apprenti médiamaticien de la Chancellerie qui a réalisé la vidéo donnant un aperçu des coulisses de la production.

La photo officielle du Conseil fédéral a été imprimée à 35'000 exemplaires. Elle peut être téléchargée ou commandée sur le site www.admin.ch, qui propose aussi la vidéo consacrée à sa création.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La grippe continue de progresser en Suisse

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La période des Fêtes coïncide avec une hausse des cas de grippe (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La grippe saisonnière a continué de progresser en Suisse au cours de la semaine écoulée, qui coïncide avec la période des fêtes. Près d'un quart de cas en plus ont été signalés par rapport à la semaine précédente.

La semaine dernière, 31,90 cas confirmés en laboratoire pour 100'000 habitants ont été signalés en Suisse et au Liechtenstein, soit une hausse de 21,8% sur une semaine, indique mercredi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Cela correspond à environ 2900 cas confirmés.

Les taux d'incidence les plus élevés se trouvent dans les cantons de Bâle-Ville (59,59), Jura (53,45) et Schaffhouse (51,88). A l'inverse, les régions les plus préservées sont Obwald (5,04), Appenzell Rhodes-Intérieures (5,98) et Appenzell Rhodes-Extérieures (12,34).

Une porte-parole des Hôpitaux universitaires genevois (HUG) a signalé à Keystone-ATS un "niveau élevé" de personnes atteintes de grippe "déjà avant les Fêtes", même si le pic n'est pas encore atteint. Elle rappelle que des lits supplémentaires ont été ouverts avant les Fêtes et que les masques sont obligatoires dans les zones de soins depuis le 9 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La BNS a racheté des devises pour 75 millions au troisième partiel

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Les interventions sur le marché des changes figurent parmi les instruments de la BNS pour atteindre ses objectifs de politique monétaire (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les interventions de la Banque nationale suisse (BNS) sur le marché des changes ont été limitées au troisième partiel 2025. Entre juillet et septembre, la BNS a racheté des devises pour un montant de 75 millions de francs afin de freiner la hausse du cours du franc.

La BNS a publié mercredi les données relatives à ses interventions sur le marché des devises. La publication intervient en fin de trimestre pour le trimestre précédent. Les statistiques ne sont pas commentées.

Dans sa dernière évaluation de la situation économique et monétaire, la BNS a simplement répété qu'elle restait disposée à intervenir sur le marché des changes en cas de nécessité.

Les interventions au troisième trimestre font suite à l'abaissement du taux directeur à 0% en juin, en baisse de 25 points de base. Elles ont également été menées dans le contexte de l'imposition par les Etats-Unis de droits de douane de 39% sur les produits helvétiques importés depuis le 1er août. Ces taxes d'importation n'avaient pas eu d'impact significatif sur le cours dollar/franc.

Lors du trimestre précédent, la BNS s'était montrée plus active sur le marché des changes. Elle avait acheté pour 5 milliards de francs de devises. La retenue avait toutefois prévalu pour les cinq trimestres précédents. Au premier trimestre 2025, il s'agissait de 49 millions, au dernier partiel 2024, de 103 millions. Sur l'ensemble de l'année 2024, les interventions avaient atteint 1,2 milliard seulement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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