Suisse
Plus de 220 personnes ont perdu la vie sur les routes en 2019
L’an dernier, 227 personnes ont perdu la vie en Suisse dans un accident de la circulation, contre 187 en 2019. Les personnes grièvement blessées sont au nombre de 3793 (3639 en 2019), selon la statistique des accidents 2020 de l’Office fédéral des routes (OFROU).
Les accidents mortels ont concerné avant tout les occupants de voitures, les motocyclistes et les cyclistes. Les piétons ont été moins touchés que l’année précédente.
Si le nombre de personnes tuées et grièvement blessées a de nouveau augmenté, la tendance du nombre de victimes à long terme, observée sur les dernières années, est toutefois à la baisse en Suisse, note l'OFROU.
Accidents à vélo en hausse
En 2020, 29 cyclistes ont perdu la vie sur les routes, soit treize de plus qu’en 2019. Les accidents mortels en localité sont en nette augmentation: 19 personnes y ont été tuées, soit dix de plus que l’année précédente. L’accident mortel est survenu sur une piste/bande cyclable pour cinq cyclistes, sur le trottoir pour deux. Parmi les cyclistes tués, 21 ont été eux-mêmes à l’origine de l’accident.
Comme les années précédentes, le nombre de victimes d’accidents graves parmi les conducteurs de vélos électriques a augmenté en 2020: quinze personnes ont perdu la vie, contre 11 en 2019, tandis que 521 ont été grièvement blessées, soit 166 de plus qu'en 2019.
En raison de la pandémie de coronavirus, de nombreuses personnes ont utilisé davantage le vélo. Les distances parcourues à vélo ou vélo électrique ont considérablement augmenté au cours des deuxième et troisième trimestres. Cette hausse pourrait avoir joué un rôle dans les accidents, avance l'OFROU. En outre, 934 cyclistes ont été grièvement blessés, contre 802 en 2019. Le nombre de décès parmi les 65-84 ans, 14, a plus que doublé en un an.
52 motards tués
Septante-et-un occupants de voitures de tourisme ont perdu la vie en 2020, soit six de plus que l’année précédente et 611 ont été grièvement blessés. C'est 95 de moins qu’en 2019.
Chez les motocyclistes, le nombre de personnes tuées a bondi de 30 à 52. Trente-neuf d'entre elles ont perdu la vie hors localité. En outre, 998 motocyclistes ont été grièvement blessés, un chiffre quai identique à celui de 2019. L'OFROU constate une forte augmentation des dérapages et des pertes de maîtrise du véhicule.
Enfin, le nombre des piétons tués a légèrement diminué, passant de 37 à 36 personnes. Près de la moitié des accidents mortels sont survenus sur un passage pour piétons. Un recul est enregistré du côté des blessés graves. L'OFROU en comptabilise 408 en 2020, contre 524 en 2019.
Lausanne
Cure de jouvence terminée pour la piscine de Mon-Repos
Après 18 mois de travaux, la piscine de Mon-Repos à Lausanne a terminé sa transformation et sa rénovation. Nouvelles cabines, douches et vestiaires universels ou encore des accès pour personnes à mobilité réduite. Le public pourra en prendre possession dès ce samedi dans l'après-midi.
La piscine Mon-Repos fait peau neuve ! Après 18 mois de travaux de rénovation, l'installation sportive la plus fréquentée de la capitale olympique sera à nouveau accessible dès ce samedi. Lancés en avril 2023, les travaux devaient initialement durer 9 mois. Mais, une corrosion de la structure a été découverte durant les travaux, qui ont prolongé la rénovation.
Les vestiaires ont été rendus universels et ont été repensés avec des cabines plus larges, en particuliers pour les famille. De nouveaux accès ont également été construits pour faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite.
Inaugurée en 1972, cette piscine est l'une des installations de sports les plus appréciées de la population lausannoise, ainsi que la plus fréquentée avec une moyenne de 180'000 entrées par année.
La piscine de Mon-Repos ouvrira à nouveau ses portes ce samedi 21 septembre pour une après-midi portes ouvertes, avant une réouverture aux horaires habituels dès le dimanche 22 septembre.
Suisse
Un supplément de 302 millions pour les statuts S et la recherche
Le Conseil fédéral a débloqué 302 millions supplémentaires pour son budget 2024. La plus grande partie, 185 millions, est dédiée aux bénéficiaires du statut S. Pas moins de 86 millions sont prévus pour compenser l'exclusion de la Suisse du programme Horizon Europe.
Le supplément de fonds pour les bénéficiaires du statut de protection S a été décidé en raison de leur nombre plus élevé que prévu. Le Secrétariat d'Etat aux migrations estime désormais à 63'500 leur nombre alors que le budget tablait sur 50'000 personnes, indique le Conseil fédéral vendredi dans un communiqué. Une part de 100 millions pourra être compensée dans le budget ordinaire.
Huit millions ont en outre été dégagés pour la protection lors de Conférence du Bürgenstock qui s'est tenue en juin dernier. Et pas moins de 86 millions vont aux mesures transitoires prévues suite à l'exclusion en 2021 de la Suisse du programme-cadre de recherche européen Horizon. Ces fonds supplémentaires résultent principalement des versements liés aux appels à propositions 2021 à 2023, indique le gouvernement. Ils seront compensés entre 2026 et 2030.
Enfin, 14,2 millions ont été débloqués pour l'accueil extra-familial pour les enfants, qui a bien repris après la pandémie de Covid-19. Ce montant permettra de financer les 4000 nouvelles places qui devraient être créées en 2024. Les cantons et les communes ont aussi augmenté leurs subventions. Un crédit supplémentaire de 7,8 millions a en outre été décidé pour le remboursement d'une sanction infligée à Swisscom par la Commission de la concurrence.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le ministre de l'environnement Albert Rösti sera présent à la COP29
Le ministre de l'environnement Albert Rösti représentera la Suisse à la COP29, qui aura lieu du 11 au 22 novembre prochains à Bakou, en Azerbaïdjan. Le Conseil fédéral a fixé vendredi le mandat de la Suisse pour cette conférence internationale sur le climat.
Le conseiller fédéral Albert Rösti sera à la rencontre durant la deuxième semaine de la conférence, indique le gouvernement dans un communiqué. Les ministres de l’environnement mèneront les négociations finales au plus haut niveau politique.
La délégation suisse sera conduite par Felix Wertli, chef de la division Affaires internationales de l'Office fédéral de l'environnement. Elle sera également composée de trois représentants de la société civile issus des milieux de l'économie et de l'environnement.
Nouvel objectif de financement
L'accord de Paris engage les Etats à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement mondial à moins de 1,5 degrés. Les Etats sont tenus de prendre des mesures pour renforcer leur objectif de réduction et de rendre compte des progrès réalisés tous les cinq ans, rappelle le gouvernement.
L'accord inclut des mesures de soutien, comme le financement et le transfert de technologies en faveur des pays en développement, "où le besoin est le plus important", note le Conseil fédéral. Les pays industrialisés s'engagent, jusqu'en 2025, à débloquer chaque année 100 milliards de dollars pour financer des mesures en ce sens.
Cet objectif a été atteint pour la première fois en 2022. La 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) doit permettre de fixer le nouvel objectif commun de financement pour la période postérieure à 2025.
Elle doit aussi permettre d'adopter les règles relatives au mécanisme de marché mondial, afin que les pays mettent en oeuvre des projets de protection climatique à l'étranger et puissent imputer les réductions d'émissions obtenues à leur propre objectif climatique. La rencontre vise encore à préparer les nouveaux objectifs climatiques à mettre en oeuvre par les pays d'ici 2035.
Les pays devront enfin déterminer sous quelle forme ils entérineront les recommandations de la COP précédente, à savoir le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique d'ici 2030 et l'abandon du charbon, du pétrole et du gaz d'ici 2050.
Consultation du Parlement
La Suisse s'engage pour renforcer les investissements et pour que tous les pays y participent dans la mesure de leurs possibilités, en particulier les pays prospères aux fortes émissions de gaz à effet de serre, avance le Conseil fédéral. Il convient également de mieux exploiter le potentiel de l'économie au regard des investissements dans le domaine climatique.
La Suisse entend également s'engager en faveur de l'efficacité des règles applicables à la mise en oeuvre du mécanisme de marché mondial. Le Conseil fédéral consultera le Parlement concernant ce mandat, qui recevra une approbation finale si les commissions compétentes n'émettent pas de réserves.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Au CHUV, un écran géant immersif pour étudier et traiter l'arthrose
Le CHUV à Lausanne a inauguré vendredi les nouveaux équipements du Swiss BioMotion Lab. Ce laboratoire spécialisé dans l'analyse et la rééducation du mouvement va concilier au mieux la recherche sur l'arthrose et les soins des patients atteints de cette maladie.
"Il permettra de réaliser des recherches d'envergure et de faire profiter les patients des données biomécaniques jusqu'ici surtout utilisées en recherche", explique à Keystone-ATS la professeure Brigitte Jolles-Haeberli, codirectrice du Swiss BioMotion Lab avec le docteur Julien Favre. Le laboratoire est notamment équipé d'un tapis roulant inclinable faisant face à un immense écran incurvé et immersif, qui permet l'analyse de la marche en conditions "réelles". Le coût de ces nouveaux dispositifs se monte à un peu moins d'un million de francs.
La biomécanique des patients souffrant d'arthrose du genou est analysée au Swiss BioMotion Lab depuis 2014, rappelle le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Le laboratoire compte entre 15 et 19 collaborateurs.
Grâce à des caméras et de nombreux capteurs situés dans le sol ou placés sur le patient, l'équipe composée principalement de médecins, d'ingénieurs et de physiothérapeutes peut mesurer les angles, les forces ainsi que de nombreux autres paramètres afin d'établir des profils de marche. La modélisation mathématique et mécanique de la marche est précieuse pour mieux comprendre l'origine et le développement de l'arthrose, rappellent ses responsables.
Les travaux déjà menés ont permis de lier des caractéristiques de la marche à la sévérité de la maladie ainsi qu'aux propriétés des os et des cartilages. Des études ont également démontré la possibilité de modifier ces caractéristiques dans un objectif thérapeutique.
Pratique clinique courante
Grâce aux nouveaux équipements, il sera possible d'étendre les études à des populations plus grandes, d'obtenir des profils de marche plus complets et de proposer de la rééducation plus ciblée et personnalisée, selon la professeure. Autre objectif visé: intégrer ces possibilités à la pratique clinique courante. "L'idée est donc de faire passer toutes les recherches que l'on a développées depuis dix ans sur l'arthrose dans la clinique au service des patients."
"Les capacités du Swiss BioMotion Lab sont uniques", relève le Dr Julien Favre. "Des équipements perfectionnés de mesure du mouvement permettent par exemple de reproduire les conditions réelles et quotidiennes de la marche".
Pour ce faire, le patient marche sur un tapis roulant face à un immense écran faisant défiler des paysages réels: le bord du lac Léman ou encore un chemin en Lavaux par exemple. Le tapis roulant peut même s'incliner, permettant de reproduire du dénivelé. Le système peut également fournir des informations en continu afin d'aider les patients à modifier leur marche.
"L'idée est de passer dans des conditions de vie réelle et d'avoir des longs cycles de marche, des centaines, des milliers de cycles de marche, de sorte à pouvoir faire des analyses de très grande échelle et à progressivement intégrer l'intelligence artificielle pour avoir la meilleure prise en charge possible des patients, la plus personnalisée aussi", poursuit Brigitte Jolles-Haeberli.
Changer la façon de bouger
En observant la façon de marcher, en mesurant la manière de bouger, en constatant une éventuelle altération du mouvement, à cause de l'arthrose, le but est ensuite d'aider le patient à changer sa façon de bouger pour par exemple mieux marcher, expliquent en substance les deux codirecteurs.
"En plus de conseils de marche, les données de mouvement pourraient servir à la planification de chirurgie ou même influencer le design des prothèses", ajoutent-ils. "Comme il est difficilement envisageable de multiplier de telles installations, le laboratoire travaille aussi au développement de méthodes plus simples qui pourraient être déployées un jour dans des cabinets médicaux ou de physiothérapie".
Jusqu'ici, le Swiss BioMotion Lab s'était concentré sur l'arthrose des membres inférieurs. Grâce aux nouvelles installations du laboratoire, les champs d'application pourront être élargis à l'arthrose des membres supérieurs ou encore aux lombalgies, indique encore le CHUV.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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